22/09/02 Les bulletins de l’ARDHD ont besoin des informations qui nous transmises par les lecteurs de l’opposition, lorsqu’ils sont témoins d’un évenement ou lorsqu’ils ont connaissance d’un nouveau fait.
La nouvelle version du site est désormais complètement stabilisée. L’équipe djiboutienne, qui a pris en charge le développement, termine les derniers réglages pour améliorer la clarté de la présentation et de la navigation.C’est un bel outil qui devient performant avec son moteur de recherche multicritères.
Nous en profitons pour renouveler tous nos remerciements à l’équipe et pour adresser à chacun d’entre eux, nos plus sincères félicitations, car le résultat, tant sur le plan esthtétique que fonctionnel est remarquable. Il apporte un nouveau confort à tous les lecteurs.
Afin que nous puissions maintenir le contenu à la hauteur de cette nouvelle présentation, il nous paraît utile de repréciser certains points qui semblent oubliés ou mal compris.
L’Observatoire de l’ARDHD n’est pas un journal, dans la mesure où aucun journaliste professionnel n’intervient dans sa conception ni dans sa réalisation.
C’est l’Observatoire de tous les Djiboutiens de l’oppostion et il leur appartient. Depuis le premier numéro en septembre 1999, nous avons clairement affirmé que ce site et ses pages étaient à la disposition de tous les Djiboutiens de l’opposition, des dirigeants de forces politiques opposées à la dictature, des syndicats et des associtions.
A ce titre et depuis trois ans, l’Observatoire a toujours publié tous les communiqués et pratiquement tous les messages qui lui étaient adressés.
Quelles sont nos sources d’information ?
Essentiellement, elles sont de deux ordres :
1 – la presse en générale et les agences de presse. Nous essayons de consulter la majorité des articles publiées, ayant un objet commun avec Djibouti, ses principaux voisins et les Droits de l’Homme. Mais nous ne pouvons pas tout voir … Certains lecteurs ont bien compris qu’ils jouaient un rôle majeur, lorsqu’ils nous faisaient part d’une information ou d’une dépêche.
Le seul risque est que nous ayons déjà eu connaissance de la dépêche et dans ce cas, nous ne la publions qu’une seule fois !
2 – les informations transmises par les lecteurs. C’est la source la plus importante, car elle est irremplaçable. Nous ne pouvons pas être présents à Djibouti (nous sommes interdits de visa !) ni au Canada, ni à Bruxelles, ni en Hollande, ni en Allemagne ou dans les pays de l’Europe du Nord.
Si cet Observatoire appartient aux Djiboutiens, il faut que les Djiboutiens lui adressent des informations pour le faire vivre.
Outre les succès obtenus dans le domaine des Droits de l’Homme et dont nous ne présenterons pas la longue liste ici, l’Observatoire a permis à tous ceux qui le souhaitaient de s’exprimer librement et d’être lus par la communauté djiboutienne et internationale.
Il faut que cela continue, car il est clair (cela est confirmé par de nombreux témoins sur place) que l’Observatoire dérange énormément GUELLEH, qui n’aime pas que l’on mette sur la place publique, certaines vérités ou certaines magouilles peu reluisantes … En plus il déteste que l’on se moque de lui, et nous ne pouvons jamais résister à la publication d’un texte drôle ou surtout d’une bonne caricature.
Si vous estimez que l’Observatoire vous est utile et nous le savons (il suffit de mesurer le nombre de pages lues chaque jour et de compter le nombre d’abonnés réguliers pour s’en convaincre), vous devez prendre conscience du fait qu’il faut aussi que vous participiez à son alimentation, en termes d’information. Sans cela il perdrait de son intérêt collectif et nous ne pourrions plus faire grand chose.
Depuis le début nous avons pris toutes les dispositions pour assurer gratuitement la publication et la parution hebdomadaire, numéro après numéro, sans recours à des appels de fonds ou a de la publicité et nous entendons bien continuer sous cette forme, afin de garantir notre indépendance.
Nous lançons un appel à chacun d’entre vous, qui vous sentez proche de l’opposition à Guelleh pour vous demander de nous adresser plus régulièrement des informations, car cette source ne doit pas se tarir. Son niveau actuel a tendance à baisser et cela nous inquiète : il serait anormal (et c’est un risque) que les dépêches de presse (que chacun peut consulter à la condition de « surfer » un peu) occupent un volume proportionnellement plus important que celui des nouvelles inédites de la vie et de la politique à Djibouti et au sein de la Communauté.
Je sais que chacun comprendra ce message et que nous allons recevoir dès les prochains jours, de nouvelles informations inédites.
Au nom de la Démocratie et de la Liberté d’expression, nous vous en remercions.