21/04/03 (B194) Comment le fameux Colonel Mahdi, tout tremblant, a pu échapper à la justice française en se cachant dans un hôtel minable, puis en se dirigeant vers le Sénégal, avant de bifurquer pour Addis Abeba ? (Lecteur)

 

Notre site s’était
fait l’écho de la convocation qui avait été lancée
par la Justice française, pour demander au Colonel Mahdi de venir
s’expliquer. Des doutes subsistent encore sur le motif : affaire Borrel,
plainte d’Alhoumekani …. Mais dans le fond toutes ses affaires se recoupent,
car elles ont une orgine commune, l’assassinat d’un juge français
à Djibouti avec des soupçons qui pourraient peser sur l’entourage
du Chef de l’Etat. Madhi sait-il des choses ? Surement affirment les uns
!

Ce que nous savons désormais
par ce lecteur, c’est qu’une convocation a bien été adressée
au Colonel Mahdi à l’adresse de l’Ambassade de Djibouti à Paris.
Il semble que cela a suscité un véritable affolement au sein
du personnel diplomatique en poste à Paris, d’autant que le Colonel
s’y trouvait au même moment….

Tremblait-il vraiment
d’inquiétude, voire de peur ? C’est ce que confirment les témoins
présents à cet instant. Lui, le Grand Colonel, qui n’a jamais
hésité à torturer ni à tuer de sang-froid, il
était paniqué à l’idée de rencontrer un juge français
???

L’Ambassadeur n’avait
aucune envie de conserver dans ses locaux, un homme que les gendarmes pouvaient
arrêter à la sortie de l’Ambassade. Aussitôt informé,
il voulait se débarasser de ce visiteur encombrant. Mais un coup de
fil de Guelleh lui a intimé l’ordre de le cacher et de le prendre en
charge.

C’est comme cela que Mahdi
s’est retrouvé dans un hôtel miteux de Paris, sous un nom d’emprunt
…. Il y a passé 48 heures dans la discrétion la plus totale,
mais n’arrêtant pas de pleurer ni de se plaindre sur son sort… le
Paradoxe, c’est ce que ce Colonel de Gendarmerie a tout fait pour échapper
à la justice, alors qu’à Djibouti, il parade, il menace, il
terrorise !

On dit qu’il a du son
salut en passant par le Sénégal, puis vers Addis Abeba.

Ah ! Le grand homme
! Djiboutiens, n’ayez plus peur de lui désormais, car c’est un faux
dur ! C’est un pleutre qui n’a aucun respect pour la justice, ni surtout pour
lui-même. Il ne mérite plus aucune considération, car
il s’effondre à la moindre difficulté et il se sauve comme un
voleur.