29/04/03 ( B195) Faisant mine de croire les carabistouilles du Ministre des Affaires étrangères Ali Abdi Farah, Mme Mbaranga Gasarabwé, représentante du PNUD et coordinatrice des Agences des Nations Unies à Djibouti, annonce un nouveau soutien financier à la dictature et à l’asservissement du peuple Djiboutien. Compliments ! (D’après l’ADI)

Dans
un discours très remarqué, Ali Abdi Farah a brossé Guelleh
dans le sens du poil en affirmant (sans rire, d’après les témoins)
que « des avancées significatives dans le domaine de la bonne
gouvernance, avec notamment la mise en place d’une Chambre des Comptes, d’un
Médiateur de la République ou encore la création depuis les
dernières élections législatives d’une Commission Electorale
Nationale Indépendante. »
et en ajoutant que « la bonne
gouvernance et la lutte contre la pauvreté demeurent un souci constant
pour notre pays et une priorité absolue pour parvenir d’ici 2015 aux
Objectifs de Développement du Millénaire. »

Cette
envolée lyrique lui vaudra certainement sa cooptation au sein de l’Ordre
des Brosses à Reluire, dès que le comité se réunira
….

En attendant,
nous constatons avec la plus grande consternation que le PNUD s’est engagé
à soutenir financièrement le régime moribond, dépassé
et anachronique de Guelleh :

Sur
cette même lancée, la représentante du PNUD a déclaré
que son organisme investira dans la mise en œuvre de ces programmes la somme
totale de 4,55 millions de dollars US, soit 805 millions de nos francs.

«
Le financement alloué, a t-elle affirmé, doit servir surtout de
catalyseur pour attirer d’autres partenaires stratégiques intéressés
par ces programmes, à l’instar de la Banque Mondiale, l’Union
Européenne ou les Fonds de développement Arabes. »

Et
en plus Mme Mbaranga Gasarabwé espère que son geste généreux,
mais dangereux pour ne pas dire « criminel » à l’encontre de la population djiboutienne, fera des émules parmi les
acteurs de la communauté internationale. On croit rêver. Ou bien Guelleh
l’a-t-il conquise véritablement ? Et de quelles manières ? Son charme personnel ? Pas si sur !