18/04/04 (B243) Moumin Bahdon Farah, ancien Ministre des Affaires étrangères, puis de la Justice, un homme politique visionnaire !!! (Lecteur)

Djibouti est lié
à la France par plus de 25 conventions bilatéraux

Cette coopération
est ancienne et fructueuse. Mais en ces temps de turbulence, avec les rebondissements
de l’affaire de l’assassinat du juge Borrel, nous nous intéresserons
à la convention bilatérale N° 92-806.

Publiée au Journal
officiel, le 19 août 1992, elle est entrée en vigueur au mois
d’Août 1992 sous le nom  »Convention d’extradition entre le Gouvernement
de la République française et le Gouvernement de la République
de Djibouti ».

Signée a l’époque
par le Ministre des Affaires étrangères M. Moumin Bahdon, elle
semble avoir toute son actualité. M. Moumin, se révèle
aujourd’hui, avoir été à l’époque un homme d’Etat
visionnaire !!!

Savez-vous, qu’aux termes
de cette convention très bien rédigée, toutes les situations
possibles sont prévues.

La seule solution, pour
échapper à ses conséquences, consisterait à invoquer
comme l’avait fait le Général Pinochet, des raisons humanitaires
s’opposant à l’extradition d’une personne présumée coupable.

D’ici à ce que
certains hommes politiques Djiboutiens, proches de l’affaire Borrel tombent
subitement malade, il n’y a que la distance entre leur maison et l’hôpital
?

Ou préfèreront-ils
s’évader dans un pays qui n’a pas signé de convention d’extradition
avec la France ?

Par souci d’honnêteté
intellectuelle, je tire mon chapeau à M. Moumin Bahdon, qui avait su
prévoir la situation dans laquelle nous sommes finalement tombés
…, avec des présumés coupables aux plus hauts postes du pays.

 

Nota :Mounin bahdon farah
était le supérieur hiérarchique du juge Borrel
Le jour de sa mort

Nota :Moumin Bahdon
Farah était le Ministre de tutelle du juge Borrel, le jour de sa mort