23/01/05 (B282) L’expulsion des coopérants de RFI est confirmée : un lecteur attentif vient de nous adresser une revue de presse détaillée et nous l’en remercions vivement.

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Note de l’ARDHD
L’affaire est prise très au sérieux par la Presse française
et certainement par les Autorités françaises. A force de céder
à Guelleh, la diplomatie française est payée en retour,
avec ingratitude, par un nouvel affront de première importance. Comment
va-t-elle réagir cette fois ?

En s’excusant et
en remettant une enveloppe bien garnie à Guelleh pour dédomagement
du préjudice et pour maintenir un semblant de bonnes relations ?

En prenant les mesures
que l’honneur et la dignité de la France imposent ?

Le suspens est à
la hauteur de l’escalade que Guelleh vient d’initier et que la France encourage
depuis des années par faiblesse à l’encontre d’un dictateur
sanguinaire qui asservit sa population, qui a muselé l’expression et
qui torture ses concitoyens.

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Dernières nouvelles
d’Alsace

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avec l’article (via Yahoo)

Djibouti a décidé
d’expulser six coopérants français

Paris.- Les autorités
de Djibouti ont décidé d’expulser six coopérants français
et l’émetteur de Radio France Internationale sur place est coupé
depuis le 14 janvier après la diffusion d’une émission sur l’affaire
Bernard Borrel.

Ces faits interviennent
dans un contexte de tension entre les deux pays provoqué par la décision
de la justice française de demander l’audition du chef des services
secrets djiboutiens, Hassan Saïd, dans l’affaire de l’assassinat en 1995
du juge français.

Si l’enquête djiboutienne
a conclu à un suicide par le feu, celle menée en France privilégie
la thèse de l’assassinat.

Djibouti abrite la principale
base militaire française en Afrique, avec quelque 2 700 hommes.
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Le Nouvel Observateur

Le ton monte entre
Paris et Djibouti

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direct (via yahoo)

NOUVELOBS.COM | 22.01.05
| 17:39

Les autorités
de Djibouti ont décidé d’expulser 6 coopérants français
et l’émetteur de Radio France Internationale sur place a été
coupé. Ces mesures interviennent alors que la justice française
a demandé l’audition du chef des services secrets djiboutiens dans
l’affaire de l’assassinat en 1995 d’un juge français.

Les autorités de
Djibouti ont décidé d’expulser six coopérants français
et l’émetteur de Radio France Internationale (RFI) sur place a été
coupé, a-t-on appris samedi 22 janvier auprès du quai d’Orsay
et de la radio publique française.

Ces faits interviennent
dans un contexte de tension entre les deux pays provoqué par la décision
de la justice française de demander l’audition du chef des services
secrets djiboutiens dans l’affaire de l’assassinat en 1995 d’un juge français.

« Les autorités
de Djibouti ont pris la décision d’expulser six assistants techniques
français », a déclaré, la porte-parole adjointe du
ministère français des Affaires étrangères, Cécile
Pozzo di Borgo.

Emetteur coupé

De son côté,
RFI a indiqué samedi que son émetteur à Djibouti avait
été coupé.
La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Versailles a ordonné
le 10 janvier dernier l’audition du chef des services secrets djiboutiens,
Hassan Saïd, sur une éventuelle subornation de témoins
dans l’affaire du décès, en 1995, du juge français Bernard
Borrel.

Ali Iftin, un ancien officier
djiboutien aujourd’hui réfugié à Bruxelles, affirme que
Hassan l’avait obligé à mentir dans l’enquête sur la mort
du juge Borrel.

Elisabeth Borrel, veuve
du juge Borrel dont le corps avait été découvert le 19
octobre 1995 à 80 kilomètres de Djibouti, aspergé d’essence
et à moitié brûlé, a porté plainte en novembre
2002.

Si l’enquête djiboutienne
avait conclu à un suicide par le feu, celle menée en France
privilégie la thèse de l’assassinat.

Djibouti abrite la principale
base militaire française en Afrique, avec quelque 2.700 hommes.

Les Etats-Unis et l’Allemagne
y ont également déployé des contingents militaires depuis
2002 (1.500 Américains, 200 Allemands) dans le cadre de l’opération
de lutte antiterroriste « Liberté Immuable ».

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Le Monde :

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avec l’article

Djibouti expulse six
coopérants français, l’émetteur de RFI coupé

LEMONDE.FR | 22.01.05

Contexte tendu entre Paris et Djibouti : les juges français enquêtant
sur la mort du juge Borel ont demandé, le 10 janvier, d’entendre le
chef des services secrets djiboutiens.

« Les autorités de Djibouti ont pris la décision d’expulser
six assistants techniques français », a déclaré à
l’AFP la porte-parole adjointe du ministère français des affaires
étrangères, Cécile Pozzo di Borgo, samedi 22 janvier.
De son côté, Radio France international a indiqué que
son émetteur à Djibouti « est coupé depuis vendredi
14 janvier, après la diffusion d’une émission sur l’affaire
Borrel ».

Ces faits interviennent
dans un contexte de tension entre les deux pays, provoqué par l’enquête
française sur le probable assassinat, en 1995, du juge français
Bernard Borrel. La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Versailles
a en effet ordonné, le 10 janvier, l’audition du chef des services
secrets djiboutiens, Hassan Saïd, sur une éventuelle subornation
de témoins dans cette affaire. Ali Iftin, un ancien officier djiboutien
aujourd’hui réfugié à Bruxelles, affirme que Hassan l’avait
obligé à mentir lors de l’enquête.

ASSASSINAT
PLUTÔT QUE SUICIDE

Le corps du juge avait
été découvert le 19 octobre 1995, aspergé d’essence
et à moitié brûlé, à 80 kilomètres
de Djibouti. Sa veuve, Elisabeth Borrel, avait porté plainte en novembre
2002. Si l’enquête djiboutienne avait conclu à un suicide par
le feu, celle menée en France privilégie la thèse de
l’assassinat. Celle-ci est alimentée par des expertises estimant notamment
vraisemblable que le magistrat ne se soit pas immolé par le feu mais
que son corps inerte ait été aspergé d’essence.

La demande d’audition
de Hassan Saïd fait suite à l’appel formé par les avocats
de Mme Borrel contre une ordonnance de la juge d’instruction versaillaise,
Pascale Belin. En septembre dernier, elle avait rejeté leur demande
pour une audition d’Ismaël Omar Guelleh, président de la République
de Djibouti, et de Hassan Saïd.

Le bâtonnier de
Djibouti, Alain Martinet, a été entendu le 1er octobre à
Versailles, en tant que témoin assisté. Il est l’avocat d’Hassan
Saïd, ainsi que du chef de la gendarmerie, Mahdi Ahmed Cheikh, lui aussi
cité dans le cadre du dossier de subornation de témoins. Convoqué
fin septembre, au titre de témoin assisté, le procureur de la
République de Djibouti, Djama Souleiman ne s’était pas présenté
au palais de justice de Versailles.

Djibouti abrite la principale
base militaire française en Afrique, avec quelque 2 700 hommes. Les
Etats-Unis et l’Allemagne y ont également déployé des
contingents militaires depuis 2002, et y maintiennent respectivement 1 500
et 200 soldats dans le cadre de l’opération de lutte antiterroriste
« Liberté Immuable ».

Avec AFP

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Libération

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avec l’article

Crise entre Djibouti
et Paris

Par Thomas HOFNUNG

samedi 22 janvier 2005
(Liberation – 06:00)

Les amis de Paris en
Afrique ont toujours autant de mal à admettre l’indépendance
de la justice française. Dernier exemple en date : les autorités
de Djibouti, qui ont très mal réagi à la décision
de la cour d’appel de Versailles du 7 janvier d’autoriser une audition du
chef des services secrets, Hassan Saïd, dans le cadre de l’affaire Borrel
(Libération du 11 janvier). Le corps de ce magistrat français,
détaché à Djibouti, a été retrouvé
carbonisé, il y a neuf ans, au pied d’une falaise.

Après avoir penché
pour la thèse du suicide, la justice française enquête
désormais sur son assassinat. Furieux, le régime du président
Ismaël Omar Guelleh n’a pas tardé à riposter. Six coopérants
techniques détachés dans les principaux ministères locaux
ont été désignés persona non grata et s’apprêtent
à quitter le pays. Par ailleurs, l’émetteur de RFI a été
coupé. Paris est très préoccupé : Djibouti abrite
l’une des principales bases militaires françaises sur le continent
africain.

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Le Matin

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avec l’article

22.01.2005 | 11h16
AFP

Djibouti a décidé d’expulser six coopérants français

Les autorités de Djibouti ont décidé d’expulser six
coopérants français, a indiqué samedi le quai d’Orsay,
peu après que la justice française eut demandé l’audition
du chef des services secrets djiboutiens dans le cadre du décès
du juge français Bernard Borrel.

« Les autorités de Djibouti ont pris la décision d’expulser
six assistants techniques français », a déclaré à
l’AFP la porte-parole adjointe du ministère français des Affaires
étrangères, Cécile Pozzo di Borgo.

La chambre de l’instruction
de la cour d’appel de Versailles a ordonné le 10 janvier l’audition
du chef des services secrets djiboutiens, Hassan Saëd, sur une éventuelle
subornation de témoins dans l’affaire du décès du juge
français Bernard Borrel en 1995.

Ali Iftin, un ancien officier
djiboutien aujourd’hui réfugié à Bruxelles, affirme que
Hassan l’avait obligé à mentir dans l’enquête sur la mort
du juge Borrel.
Elisabeth Borrel, veuve du juge Borrel dont le corps avait été
découvert le 19 octobre 1995 à 80 kilomètres de Djibouti,
aspergé d’essence et à moitié brûlé, a porté
plainte en novembre 2002.

Si l’enquête djiboutienne
avait conclu à un suicide par le feu, celle menée en France
privilégie la thèse de l’assassinat.

Djibouti abrite la principale
base militaire française en Afrique, avec quelque 2.700 hommes.

Les Etats-Unis et l’Allemagne
y ont également déployé des contingents militaires depuis
2002 (1.500 Américains, 200 Allemands) dans le cadre de l’opération
de lutte antiterroriste « Liberté Immuable ».

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Le télégramme
de Côte d’Ivoire

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six coopérants
français expulsés.

Les autorités de
Djibouti ont décidé d ‘ expulser plusieurs coopérants
français et l’émetteur de Radio France Internationale sur place
a été coupé , alors que la justice française a
demandé l ‘ audition du chef des services secrets djiboutiens dans
l ‘ affaire du décès du juge français Bernard Borrel.
Elisabeth Borrel, veuve du juge Borrel dont le corps avait été
découvert le 19 octobre 1995 à 80 kilomètres de Djibouti,
aspergé d ‘ essence et à moitié brûlé, a
porté plainte en novembre 2002.

Si l ‘ enquête djiboutienne
avait conclu à un suicide par le feu, celle menée en France
privilégie la thèse de l ‘ assassinat.