02/06/05 (B301) Ultime et dernier rappel aux Djiboutiennes et aux Djiboutiens et aux dirigeants politiques de l’opposition, qui voudraient témoigner des violations des Droits de l’Homme à Djibouti, lors de l’audience du 16 octobre 2005 à Paris .

L’audience du Tribunal de Paris qui aura à se prononcer sur la plainte en diffamation déposée par le Général Zakaria à l’encontre de l’ARDHD aura lieu le 18 octobre.

Fortement médiatisée, cette audience nous permettra de faire connaître à l’opinion française et internationale, la vraie nature du régime et toutes les violations qui ont été commises : génocides, viols, tortures, corruption.

La majorité des partis et associations d’opposition a délégué un ou plusieurs témoins qui viendront expliquer devant la Cour et devant la Presse, les violations des Droits de l’Homme à Djibouti et déjà plus de dix personnes témoigneront devant la Cour.

Pour des raisons de délai de procédure, nous allons être obligés de clôturer la liste des témoins dans des délais très brefs maintenant. Les partis politiques qui ne se sont pas encore manifestés sont les bienvenus, à la seule condition qu’ils réagissent très vite.

Sans ne vouloir surtout influencer aucune organisation, nous craignons que le fait de ne pas participer activement à ce procès, qui nous donne à tous, les opposants au régime de Guelleh et les défenseurs des Droits de l’Homme à Djibouti, une tribune médiatique inespérée, soit interprété de façon diverse. Risquerait-il de soulever des interrogations sur les engagements des uns ou des autres ? Possible, mais personne ne saurait l’affirmer avec certitude.