30/11/05 (B326) Le scénario tragique est toujours le même. Avec le rituel d’un IOG totalement dépourvu d’imagination, qui applique toujours la même méthode sanguinaire, soutenu par ses officiers supérieurs de l’Etat-Major … (ARDHD)

Les Forces armées harcèlent les populations dans le Nord. Elles « ratissent » au prétexte de déloger des résistants qui ne manifestaient pour l’heure aucune agressivité sur le terrain. Au final, elles finissent toujours par se faire prendre dans un piège et elles enregistrent de lourdes pertes ….

Alors Guelleh, qui n’attendait que cela (parce qu’il l’a provoqué volontairement) se venge. Courageux mais loin d’être téméraire, il sélectionne facilement les cibles les plus faibles : les populations civiles des quartiers en difficulté.

D’abord, il les harcèle, les fait déloger, les menace, les jette à la rue sans abri de substitution.

A bout de résistance et de souffrances, les populations déjà asservies économiquement et civilement par ce régime d’une autre époque, manifestent leur refus et essayent de se faire entendre, n’ayant plus rien à perdre : chômeurs par décision du régime, sans abris par décision du régime, sans ressources par décision du régime, …

Guelleh n’attendait, une nouvelle fois, que cela, pour faire envoyer la Troupe avec des copieuses réserves de munition.

Et on tire dans le tas.

La Nation et l’ADI écriront certainement que c’était un cas spécifique de légitime défense car l’ordre public était en danger. Elles oublieront de chercher les causes et le responsable des causes.

Au fait qui commandent les Forces armées à l’Etat-Major ? Parmi eux figure certainement un certain Général qui voulait se parer de la dignité, de l’honneur et de la grande piété, comme le plaidait Me Aref, complice maintenant et d’une certaine façon de ces actes inhumains, qu’il n’ignore pas bien entendu. On verra cela plus tard !

Maintenant quelle sera la suite ? Si Guelleh est cohérent, on va assister dans les prochains jours, dans les prochaines semaines, à une vaste offensive militaire dans le Nord.

Nous lançons un appel d’urgence à la France, à l’Union Européenne et aux institutions internationales pour qu’elles mettent fin à la tyrannie à Djibouti et qu’elles évitent de nouveaux massacres. Guelleh est aux abois : il n’hésite plus à tirer dans la foule en pleine journée.

Attention, l’homme est dangereux.