07/12/05 (B327) Palidoyer pour suspendre définitivement toute notion de tribalisme et pour cesser les affrontements inter-tribus !!! (Lecteurs)

Madame, Monsieur, mes soeurs et mes frères, chers lecteurs.

Je vous remercie de publier mon sentiment, parce que j’ai toujours la nostalgie de mon pays, même si je me nomme Joël.

Rappelez-vous, vous avez criez pour que la France parte. Aujourd’hui vs n’êtes pas satisfai de la situation. Je savais les risques qui étaient les nôtres après le départ de la France.

A maintes reprises, j’avais dit "Attention ! Soyez vigilants à l’égard de ceux qui vont en profiter. Etiez-vous de mon avis ? Ou bien parmi ceux qui ont voulu recevoir une bonne part du gâteau.

Mais, voilà le constat que l’on peut faire aujourd’hui : ceux qui, comme vous, souhaitaient sincèrement faire avancer les choses, instaurer la démocratie et la liberté pour tous, vous avez été dépassés par les événements !!

A quoi notre pays était-il préparé, avec la complicité, bien sûr, de quelques citoyens, à qui on avait "bien" lavé le cerveau : le rêve de construire un paradis. Oui, notre pays est un coin de paradis.

De toutes les façons, je me moque de la politique conduite par ce gouvernement, mais je réagis très mal à la souffrance de mes concitoyennes et concitoyens : qu’ils soient restés au Pays ou qu’il aient été contraints de s’expatrier en Europe ou en Amérique du Nord.

Je les ai rencontrés, j’ai constaté leur souffrance, leur regret, leurs frustrations. Bref, si aujourd’hui, je vous parle de ce beau pays, c’est parce que la nostalgie m’a toujours donné raison d’affirmer "à bas le tribalisme ».

Vous parlez de la Défense des Droits de l’Homme, c’est bien. Mais c’est avant qu’il aurait fallu que ce fut fait.

A mon avis personnel, il faut réaliser l’union des Djiboutiennes et des Djiboutiens qui veulent un changement dans leur vie et dans la politique, celles et ceux qui sont sincèrement opposés à toutes formes de tribalisme.

En dépit de ses lourdes responsabilités, on ne peut pas mettre tout le fardeau sur les épaules du Gouvernement. Au fait, que feriez-vous si vous étiez à   la place du Président actuel ? Je vous parie que vous agraveriez la situation. 

Alors, il faut combattre le fléau qui nous divise et qui a fait mourir des innocents, naufrager des centaines de famille et de jeunes. J’ai honte,  d’entendre encore ici en Europe des discours sectaires : non on ne peut pas se rapprocher de celui-là, parce que c’est un Afar, c’est un Arabe, c’est un Somali, c’est un Mamassan, c’est un Issac, c’est un Fourlaba … et j’en passe !

Et je dois avouer avec tristesse, que je n’arrive pas à leur faire comprendre combien ils se trompent !!! Ils scient la branche sur laquelle ils sont pourtant, déjà mal assis ! Je quitte les discussions avec mes compatriotes, parce que cela finit toujours par des affrontements tribaux.  

Joël et Clément,
Djiboutiens de deuxième zone.