27/12/05 (B330) Guelleh, qui se croit malin, a cru qu’il pouvait assumer tous les rôles et toutes les responsabilités dans le Pays. La réalité, c’est un fantastique échec et des centaines de jeunes Djiboutiens qui vont être licenciés par sa faute. Exemple de la Sécurité au Port. Par ailleurs s’il veut obtenir des financements pour les prochaines élections, il devra passer sous les fourches caudines de l’UE et des USA. (Lecteur)

A trop vouloir être tout à la fois : Chef de service, Chef du personnel, Directeur, Comptable, Ministre, Législateur, Juge, Médiateur, Négociateur, Partenaire social …. IOG s’est placé dans une situation plus qu’inconfortable et impossible à justifier face à la Communauté internationale et aux instances internationales.
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Point A :

Il y a cinq ans, IOG avait dessaisi la Gendarmerie nationale des opérations de sécurité au Port. Dans ce corps, il y avait pourtant des hommes qui avaient été formés dans des grandes écoles et qui connaissaient bien les problèmes de Sécurité.

Pour pallier ce changement, IOG avait confié les responsabilités à des jeunes gens, certes Djiboutiens, mais choisis uniquement sur des critères d’appartenance tribale (Qui est de moi, qui est mon beau frère).

Plus de deux cents agents ont été ainsi recrutés. A l’exception de certains démobilisés, la majorité n’avait aucune formation, même de base, à la Sécurité. Il avait fallu investir beaucoup d’argent dans des formations animées par des mercenaires et aussi pour recruter des Chefs de services belges ou canadiens (souvent des anciens agents de Sécurité) qui connaissaient mal les problèmes spécifiques de Sécurité au Port, ni la réalité du terrain à Djibouti.

Chaque Chef de service recevait une rémunération qui depassait les normes locales, estimée à 6.000 USD (1million FD) plus tous les frais annexes : loyer, EDD, ONED, téléphone international, gardien, jardinier, voiture, carburant, femmes de ménage, billets d’avion chaque trimestre. Le tout étant payé par le Port.

L’Organisation internationale de certification qui délivre les certificats aux Ports, avait fixé comme date limite le 31 Decembre 2005 pour réaliser son audit de certification. Aucune chance de l’obtenir à cette date, car des tests de contrôle qui ont été réalisés durant les trois dernières années montrent que le Port de Djibouti, qui est géré par Dubai Port International, montrent que la Sécurité au Port ne répond pas du tout aux critères.

Cette situation ne permettra pas de lui délivrer le certificat indispensable … et l’échéance est pour la fin de l’année !!!

L’absence de certificat empêchera les Compagnie d’assurances (en particulier américaines) d’assurer le Port de Djibouti, les manoeuvres et les bateaux qui y font escale. Un véritable handicap pour le développement commercial du Port, dont Guelleh se vante à tous les courants d’air …

La réalite c’est qu’à partir du 1er janvier 2006 il faut trouver d’urgence une solutions. La sécurité du Port devra donc être prise en charge par Dubai Port Iternational et l’on affirme qu’elle a bien l’intention de la sous-traiter à une Société américaine spécialisée …

Résultat des courses : cette compagnie voudra recruter et former ses propres personnels et mettre en place ses cadres formés aux techniques de Sécurité. Il est bien à craindre que les agents actuels du port soient remercies avant leur prise de fonction.

IOG voudrait nous faire croire qu’il a pu imposer à cette compagnie de prendre à la fois la gestion de la Sécurité et tous les personnels actuels.

Mais c’est un leurre guelléen (un de plus) !

Car dans les faits, il n’a pu s’opposer au fait qu’elle exige de pouvoir licencier qui elle veut aussitôt après le début de sa mission et qu’elle se réserve le choix des futures embauches.

La position de la Compagnie (de dernire recours) a prévalu et il lui a été accordé de pouvoir licenceir tous les agents de Sécurité moyennant le paiement d’un indemnité qui devrait se situer entre 100.000 et 300.000 fd.

IOG va-t-il enfin comprendre qu’il est incapable d’administrer un organisme, car il n’a aucune compétence ni formation, en Administration, ni en Organisation, ni en Ressources humaines, ni … ?

Pourra t-il réaliser qu’il doit abandonner toute ambition de Commandement ou de Direction dans tous les domaines, pour ne se consacrer qu’à une seule mission : celle pour laquelle il a commis une monstreuse fraude électorale, à savoir la gestion de l’Intendance du Palais de l’Escale afin de permettre à Paulette d’y exercer en sous-main son autorité désastreuse ?
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Point B :
Le FMI veille au grain afin qu’IOG ne puisse pas prélever sur le Budget national les sommes nécessaires à la campagne pour les élections municipales et à la mise en route de la décentralisation. Les USA et l’UE qui devaient financer ces domaines, ont posé des conditions préalables :

a) Qu’il rembourse aux organisations de l’opposition la caution électorale qui avait été versée pour la participation aux législatives de 2003,
b) Qu’il « retrouve » et qu’il applique les articles de la Loi électorale inclus dans le traité de Paix signé par le défunt Ahmed Dini,
c) Qu’il établisse les conditions démocratiques pour que l’UAD puisse participer à ces élections.

Sinon, il ne recevra aucune aide ni financement.
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Comme IOG avait obligé les Législateurs à sa botte a amendé la Loi électorale, selon ses intérêts personnels, il leur demande aujourd’hui de « retrouver » les Articles originaux, alors qu’il avait promulgué une Loi batarde n’ayant qu’un rapport très lointain avec les termes de l’accord.

A cette époque l’UAD et la LDDH avaient conseillé à IOG d’éviter de promulguer une Loi non conforme aux termes des accords, mais ce dernier, qui n’écoute personne, avait foncé tête baissée, tel un taureau. Il avait fait promulguer la fameuse Loi qui l’handicape aujourd’hui face aux USA et à l’UE pour obtenir les financements qu’il réclame.

Arnaud ne sait même pas comment on pourrait modifier une Loi qui a été promulguée mais jamais appliquée. On recherche désesperement un expert Gaulois en droit constitutionnel.

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Les fruits du nepotisme et du despotisme sont là !

Vivement que l’UAD prennent au plus vite, la charge des affaires.