15/05/06 (B350-A) Vendredi 12 mai, les militants de l’ARD se sont rendus à Bruxelles pour commémorer le cinquième anniversaire de la signature des accords qui n’ont jamais été respectés par Guelleh.

 

En commémoration de l’accord de réforme et de concorde civile signé le 12 mai 2001 par le président Ahmed Dini avec le gouvernement djiboutien, une équipe de l’Alliance républicaine pour le développement (ARD) s’est déplacée le vendredi 12 mai 2006 devant les représentations à Bruxelles des instances de la communauté internationale jadis témoins de ce traité.

Dénoncé par l’actuel président Ahmed Youssouf de l’ARD le 24 septembre 2005 faute de recevoir tout début d’application par le gouvernement, l’accord avait recueilli lors de son engagement le soutien appuyé de l’Union européenne, des Etats-Unis et de l’Union africaine.

En foi de quoi, des membres de l’ARD en Belgique MM. Ali Ahmed Hamadou, Mohamed Abdoulkader Moussa, Abdallah Kamil, Mohamed Ahmed Mohamed, accompagnés du représentant du mouvement en Europe ont voulu rappeler les puissances mondiales à leur responsabilité en adressant un mémoire à leurs bureaux.

Cependant que la situation des libertés publiques et de la démocratie s’est gravement détériorée à Djibouti depuis la signature du traité et l’abandon par le mouvement armé de sa posture militaire, notre pays serait devenu le plus grand bénéficiaire de l’aide internationale au monde par tête d’habitant.

 

Et depuis trois jours aujourd’hui, le gouvernement cherche à impliquer les forces internationales pré-positionnées à Djibouti, après avoir décrété un embargo alimentaire et sanitaire sur le nord de l’arrière-pays accusé de soutenir une nouvelle rébellion armée, dont l’existence est dès alors reconnue de facto .

Fait à Paris le lundi 15 mai 2006

Maki Houmedgaba,
Représentant de l’ARD en Europe
ardeurope@yahoo.fr

Site Internet : www.ard-djibouti.org