21/05/07 (B396) Des nouvelles de Djibouti. Des arrestations ciblées de personnes ne sachant pas lire le français, pour cause de vente du journal Le Renouveau qui parlait longuement des décasés et de l’affaire Borrel – L’Affaire Christian Georges tourne au vinaigre, sur fond de l’Affaire Borrel. (Lecteur)

Jeudi
17 mai 2007 opérations de répressions ciblées, en deux
directions

La
brigade criminelle du lieutenant-Colonel Omar H. Hassan, et le Parquet de
Maki, ont coffré sans ménagement quatre simples vendeurs à
la crié du Journal « Le Renouveau Djiboutien » dans la
matinée de jeudi dernier lors de la vente à la crié en
plein Centre de la Capitale.

Ces vendeurs
à la crié, qui ne savent même pas lire, vendaient le journal
du Parti MRD de l’Opposition.

85% de
ce journal contenait les communiqués sur les déplacements des
décasés d’Arhiba. Il faut donc interdire que cette déportation
à la veille de l’Indépendance soit portée à la
connaissance du Public.

Même
un chauffeur d’une Ambassade s’est vu arraché ce Journal lors de son
achat devant la Poste de Djibouti et un ancien Directeur de l’Ecole Primaire
d’Ali Sabieh s’est vu jeté avec son Journal dans la fourgonnette de
Police pour avoir refusé de remettre le Journal qu’il venait d’acheter,
prétextant qu’aucune information publique interdisant l’achat de ce
journal n’a été faite par voie médiatique.

La
quatre détenus en garde à vue depuis quatre jours dans le Commissariat
Centrale de Djibouti du Corps Urbain sous la direction. suivez mon regard,
sont :

1. Madame ACHOUN, simple vendeuse, déjà arrêtée
pour avoir crié que le Journal comportait un article portant sur l’Affaire
Borrel ;

2. M. BAKIR, simple vendeur ;

3. M. MOUSSA BIDE, simple vendeur ;

4. M. ALI « Légion », simple vendeur ;

Un commerçant
de la place, de la même souche tribale que DAF a vu son Bureau d’Etude
fermé non pas par les contributions, mais par la Police Urbaine – suivez
encore mon regard – .

Face à ces arrestations inadmissibles et révoltantes, on ne
peut que constater, que la Brigade d’Omar H. Hassan et du Parquet de Maki,
sont tombés trop bas avec ces acharnements mesquines à l’égard
de simples vendeurs dont les chiffres d’affaires sont inexistants contrairement
à certains zélés.

AFFAIRE
CHRISTIAN GEORGES :

Dans l’après
midi du jeudi 17 mai, deuxième opération coup de poing, mais
cette fois au quartier II, avant l’Indépendance connu pour son côté
Pigalle.

Mais pourquoi
cette opération dans ce quartier pas plus Pigalle que d’autres ?

Une descente
de la Police des Moeurs, – Police qui n’existe que sur le nom – dans certains
nouveaux Hôtels, est vivement recommandée. A bon entendeur salut.

Eh bien
tout simplement parce que, après sa liberté provisoire et avant
sa fuite vers le Yémen, le jeune KIKI – Christian – Georges avait séjourné
dans un petit hôtel à proximité du quartier II.

Un point
est certain, les Services de Renseignements de la Gendarmerie Nationale ont
raflé 3 familles dans ce quartier.

Parmi
ces familles la sour du jeune laveur de voiture, qui entre autre, avait été
le laveur de la voiture du Juge Bernard Borrel avant son assassinat.

Officiellement
ce jeune laveur se serait suicidé par immolation juste après
la mort tragique du Juge Borrel.

A cette
période le Parquet djiboutien voyait partout des suicides, ça
permettait d’étouffer certaine affaire délicate.

Mais alors
quelle corrélation entre un soit disant pédophile et la soeur
d’un laveur très probablement lui aussi assassiné.

Cette
sacrée Affaire de l’assassinat du Juge Borrel risque de prendre une
autre tournure si une Enquête indépendante internationale sur
l’Affaire Christian Georges était acceptée très rapidement
par une Justice qui souhaiterait connaître la vérité,
mais pour cela la famille de Christian devrait exiger la présence d’un
avocat spécialiste des enquêtes.

Espérons qu’en France là aussi le spectre de la Raison d’Etat
ne va pas surgir.

Un autre
point est clair, c’est la volonté du Procureur Général
qui s’est saisi de ce dossier pour l’instruire pour une très prochaine
Cour Criminelle, qui doit se dérouler avant les festivités de
la Souveraineté nationale, sous parrainage d’Olivier Stirn ancien Ministre
des Colonies.

Les archives
du « Canard Enchaîné » peuvent vous apprendre les
méfaits des applaudissements payants, n’est-ce pas cher Olivier Stirn.

En
bref, avec le silence de Stirn, une condamnation programmée est en
cours, espérons que Christian Georges ne sera pas condamné à
perpétuité.

Dans tous
les cas, s’il rend le même service que le « terroriste gracié
par le Chef du Gouvernement djiboutien » alors KIKI pourra se rendre
par vol aérien au Yémen avec le décret présidentiel
de Grâce dans la poche.

Reste
à savoir si la nouvelle Présidente de l’Union Européenne
accordera une attention particulière à une nouvelle requête
des proches des experts et scientifiques tués lors de l’explosion de
l’Historil, exécutée par le « terroriste gracié
par décret présidentielle ».

Après
quelques années de « soft » emprisonnement à Gabode
et à très peu d’années après l’assassinat du Juge
Borrel, ce Terroriste gracié par Ismaël Omar Guelleh, comme bien
entretenu, actuellement, coule des jours bien tranquillement payés
sans être inquiété ni par la Justice allemande, ni par
celles de la Hollande et des pays nordiques.

Pourtant
tous ces crimes odieux ne doivent pas et ne peuvent pas, et en aucun prix,
bénéficier de l’Impunité.

Un
adolescent fier de son quartier II