26/06/07 (B401) GED : Communiqué du Président Mahamoud Ahmed Idriss pour envoyer un message d’espoir aux Populations djiboutiennes à l’occasion du trentième anniversaire de l’indépendance. (Extrait du site du GED)

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Le Président du Ged, au nom de tous les membres du Gouvernement en Exil, adresse un message d’espoir au Peuple djiboutien à l’occasion du 30ème anniversaire de l’indépendance.

Trente années se sont écoulées depuis que notre drapeau national a été hissé pour la première fois et qu’a retenti notre hymne national. Trente années, c’est une durée significative. Ce devrait être le point de départ de notre République démocratique et la consolidation de tous nos espoirs …

Force est de dresser le bilan. Dans les faits, nous avons vécu trente années de cauchemar, de rêves brisées et de longues dégradations dans tous les domaines : éducation, santé, justice, libertés, droits de l’homme et respect des citoyens..

Ce sont trente années d’asservissement et d’appauvrissement. Mais surtout ce sont trente années de démotivation. Sauf à collaborer étroitement avec le régime dictatorial et à trahir sa conscience, les jeunes n’espèrent plus rien d’un pays où le chômage bat tous les records internationaux. Ont-ils d’autres choix, s’ils en ont la possibilité, que de prendre le chemin de l’exil avec toutes les difficultés et les déchirements qui l’accompagnent ?

Il est temps que ce régime prenne fin. Aurons-nous la capacité d’endurer encore longtemps ces conditions inacceptables que l’on nous impose au pays : la terreur fait partie de la vie courante des populations ? Chacun se méfie de tous. Peur de parler, peur de dire ce que l’on pense. Sinon, c’est Gabode !

Aujourd’hui, en ce jour anniversaire de l’indépendance de notre République et en dépit du contexte, c’est un message d’espoir que j’adresse à nos concitoyens. Tout prouve que le système de Guelleh est aux abois et qu’il n’arrive plus à gérer le mécontentement qui monte et qui le submergera bientôt.

Sous l’impulsion active du GED, l’opposition se réunit pour envisager l’après Guelleh et le retour à un fonctionnement démocratique accepté de tous. C’est une réalité aujourd’hui et j’espère être en mesure de vous apporter des informations précises dans les prochaines semaines.

Tenez bon, car nous ne permettrons pas au dictateur et à ses proches de continuer à ruiner notre pays et à empêcher toute forme d’initiative dans tous les domaines : culturels, économique, sociaux et éducatifs.

Trente ans de dictature, c’est trop ! Trente et un an de dictature, ce serait un crime.

Mahamoud Ahmed Idriss
Président du Gouvernement en Exil