24/08/07 (B409) Radio-Trottoir : intense activité des services secrets djiboutiens à Addis Abeba, pour nuire aux réfugiés djiboutiens. (Lecteur)
Si elle a permis de sensibiliser le HCR en faveur du maintien des réfugiés djiboutiens à Addis Abeba, ce qui était nécessaire et salué par les réfugiés djiboutiens d’Addis, la publication de plusieurs articles à leur sujet, sur le site de l’ARDHD semble avoir été ressentie comme une provocation par le régime …
Selon ses mauvaises habitudes, le régime de Guelleh ne pense que vengeance ..
Hassan Omar, le secrétaire général du Ministère de l’intérieur, un fidèle soutien de la dictature est arrivé à Addis, il y a quelques jours.
D’abord, il a réuni les espions djiboutiens qui sont nombreux, actifs et très présents dans la Capitale. Ensuite il s »est entretenu avec les responsables de l’ARA (Organisme -éthiopien- en charge des réfugiés).
Rien de précis n’a filtré de cet entretien.
Mais l’ARA, en la personne de Negeta, dispose d’un agent au sein même du HCR. Et comme il y est chargé du dossier des Djiboutiens, on mesure les risques pour les réfugiés.
Entre 1993 et 2001, l’ARA avait ainsi pu empêcher l’enregistrement des réfugiés djiboutiens par le HCR.
On ne peut que s’étonner qu’un dossier aussi complexe soit confié par le HCR à un ressortissant éthiopien, qui ne peut pas avoir les qualités de neutralité nécessaires pour gérer cela et qui semble avoir un grand poids dans l’organisation internationale.
Cette personne a-t-elle aussi le pouvoir de faire prendre des décisions contraires aux promesses qui semblent avoir été faites par un autre responsable du HCR, en particulier à votre Association ?
C’est ce que craignent les réfugiés, qui en ont assez de ne pas pouvoir compter sur une situation stabilisée et claire, alors que chaque jour apporte des informations contradictoires, conséquence de l’action de Guelleh et de ses hommes de main sur place, qui voudraient bien leur faire la peau !