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06/07/2014 (Brève 408) (Selon des sources proches du FRUD) Nouveaux affrontements entre le FRUD et l’armée Djiboutienne

Le 6 juillet 2014 à 7h du matin l’armée Djiboutienne, partie des camps militaires de Tadjourah  et de Gal-ela ont essayé de reprendre les positions tenues par le FRUD qu’elle n’a pas pu conquérir lors des affrontements du 28 juin malgré l’utilisation des 2 hélicoptères, à Sismo dans les Mablas (district de Tadjourah) .

Ces attaques de l’armée qui a duré 3h ont été repoussées; les militaires ont bombardé à l’arme lourde les positions du FRUD, mais ont visé aussi les campements des civils, ( les « daboïta ») .

L’Etat major de l’armée avait demandé à ses troupes   de chasser les combattants du FRUD de Sismo et  de ses environs  et de ramener tous les habitants de Sismo à Tadjourah, jugés complices du FRUD.

Déjà suite aux accrochages du 28 juin entre  l’armée et le FRUD, des civils de la région ont été pris à partie par certains chefs militaires, certains furent brutalisés: un notable de 90 ans, Abadallah Omar Andia, Ahmed Hamadou et Hamid Ali ont été séquestrés  pendant 2 jours, Houmad Abakari notable et chef de village de Gal Ela a été emprisonné durant 4 jours dans le camp militaire de Tadjourah, arrêté par le commandant de ce camp.

Tous les habitants de Sismo et de ses environs ont fui, à cause des bombardements et des craintes de représailles.

24/08/07 (B409) Radio-Trottoir : intense activité des services secrets djiboutiens à Addis Abeba, pour nuire aux réfugiés djiboutiens. (Lecteur)

Si elle a permis de sensibiliser le HCR en faveur du maintien des réfugiés djiboutiens à Addis Abeba, ce qui était nécessaire et salué par les réfugiés djiboutiens d’Addis, la publication de plusieurs articles à leur sujet, sur le site de l’ARDHD semble avoir été ressentie comme une provocation par le régime …

Selon ses mauvaises habitudes, le régime de Guelleh ne pense que vengeance ..

Hassan Omar, le secrétaire général du Ministère de l’intérieur, un fidèle soutien de la dictature est arrivé à Addis, il y a quelques jours.


D’abord, il a réuni les espions djiboutiens qui sont nombreux, actifs et très présents dans la Capitale. Ensuite il s »est entretenu avec les responsables de l’ARA (Organisme -éthiopien- en charge des réfugiés).


Rien de précis n’a filtré de cet entretien.


Mais l’ARA, en la personne de Negeta, dispose d’un agent au sein même du HCR. Et comme il y est chargé du dossier des Djiboutiens, on mesure les risques pour les réfugiés.


Entre 1993 et 2001, l’ARA avait ainsi pu empêcher l’enregistrement des réfugiés djiboutiens par le HCR.


On ne peut que s’étonner qu’un dossier aussi complexe soit confié par le HCR à un ressortissant éthiopien, qui ne peut pas avoir les qualités de neutralité nécessaires pour gérer cela et qui semble avoir un grand poids dans l’organisation internationale.

Cette personne a-t-elle aussi le pouvoir de faire prendre des décisions contraires aux promesses qui semblent avoir été faites par un autre responsable du HCR, en particulier à votre Association ?

C’est ce que craignent les réfugiés, qui en ont assez de ne pas pouvoir compter sur une situation stabilisée et claire, alors que chaque jour apporte des informations contradictoires, conséquence de l’action de Guelleh et de ses hommes de main sur place, qui voudraient bien leur faire la peau !

24/08/07 (B409) REUTERS – Des informations factuelles au sujet des rebelles de l’Ogaden (OLNF)- Après l’action dans une raffinerie chinoise, qui a provoqué la mort de 74 personnes, ils doivent faire face à la plus grande offensive des militaires menée depuis plusieurs années / Separatist insurgents from Ethiopia’s remote southeastern Ogaden region are facing the toughest military crackdown in years after they killed 74 people in a raid on a Chinese-run oilfield earlier this year. (En Anglais – Info lecteur)

Here are some key facts about the Ogaden National Liberation Front (ONLF):

* Formed in 1984 amid a resurgence of separatist sentiment in the Ogaden region on Ethiopia’s border with Somalia, many of its first members supported Mogadishu in its failed war with Addis Ababa over the region in the late 1970s.

* Ethiopia accuses the ONLF of being terrorists supported by arch-foe and neighbour Eritrea.

* The ONLF’s aims have varied over time, ranging from full-scale independence to joining a "Greater Somalia", to more autonomy within ethnically diverse Ethiopia.

* ONLF fighters, who do not wear uniforms, have taken advantage of their close ties to the area’s largely nomadic communities, crossing expanses of open land to launch hit-and-run attacks on Ethiopian military convoys. They often melt into villages and hide among herders when counter-attacks are threatened.

* The Ogaden region is almost entirely populated by Muslim, Somali-speaking people. The region has kept its own distinctive identity, doing the bulk of its trade with Somaliland, Somalia and the Middle East rather than the rest of "highland" Ethiopia.

* The separatist cause has been fuelled by widespread resentment at the region’s low level of development. Until Chinese engineers starting moving in late last year, the entire region could only boast just over 30 km (20 miles) of tarmac road, all of it around the regional capital Jijiga. The area has also been battered by a succession of severe droughts and floods.

24/08/07 (B409) Shabelle Network – Un soldat gouvernemental condamné à mort et exécuté dans une école de police, en Somalie, pour le meurtre de l’un de ses camarades. – Somalia: A govt. soldier put to death after murdering a comrade (En Anglais – Info lecteur)

Mogadishu 23, August.07 ( Sh.M.Network)- The Somali armed forces executed a government soldier at former Somalia’s execution field in the army academy "Scool Polizia" alongside the coast of Mogadishu on Thursday.

The soldier was sentenced to death by a Somali martial court after he was proven guilty of deliberately killing a comrade last month, according the police spokesman, Abdiwahid Mohammed Hussein.

He said the private, Farhan Abdi Kulmiye, was shot dead by a squad of the armed forces, while he blindfolded and his hand and legs firmly tied inside School Polizia.

Hussein stated that justice has been served.

Nonetheless, the press has been refused to either make live coverage or take pictures.

24/08/07 (B409) XINHUA / L’Union européenne a condamné fermement l’assassinat de deux journalistes le 11 août en Somalie et réaffirmé son soutien à tous ceux qui oeuvrent en faveur de la liberté d’expression et luttent pour garantir l’existence de médias impartiaux et la diffusion d’informations exactes. (Info lecteur)

Selon une déclaration publiée mercredi par l’UE au nom de sa présidence, Mahad Ahmed Elmi et Ali Iman Shamarke étaient des personnalités importantes en Somalie et leur travail était essentiel pour promouvoir la démocratie et la réconciliation. " Rien ne saurait justifier les actes d’agression ou d’intimidation à l’encontre de ceux qui expriment leur opinion", ajoute la déclaration.

L’UE a rappelé aux autorités somaliennes que "la responsabilité leur incombe de mettre un terme à l’impunité et elle leur demande instamment d’ouvrir une enquête impartiale sur ces meurtres, ainsi que sur les autres cas de harcèlement et crimes commis contre des journalistes qui ont été signalés".

Mahad Ahmed Elmi, directeur de Radio Capital Voice à Mogadiscio, a été abattu le matin du 11 août par deux hommes armés alors qu’il se rendait à son bureau à Mogadiscio. Le même jour, seulement quelques heures plus tard, une bombe sur la route de Mogadiscio a coûté la vie à Ali Iman Sharmarke, directeur de la radio indépendante Radio de la Corne de l’Afrique, alors qu’il revenait des funérailles de Mahad Ahmed Elmi.

Deux suspects impliqués dans l’assassinat de deux journalistes ont été arrêtés le soir du 11 août, ont annoncé le 12 août les autorités somaliennes. Sharmarke est le sixième journaliste à avoir été assassiné cette année en Somalie, où l’anarchie règne depuis la chute de l’ancien président Siad Barre en 1991.

23/08/07 (B409) AP – Le Gouvernement danois confirme que les pirates somaliens ont restitué à la marine française le navire danois « Danica White » et son équipage qu’ils avaient capturés. Les conditions de la restitution ne sont pas connues – Somali pirates have released the crew of a Danish cargo ship that was hijacked in June, Denmark’s government said Wednesday. (En Anglais – Info lecteur)

The pirates turned over the Danica White to a French warship, where the five crew members were undergoing a medical evaluation, the Foreign Ministry said in a statement.

The five Danes were in good condition considering the circumstances, « although the hijacking has been a great strain, » the ministry said.

The ship on its way to the Kenyan port of Mombasa from Dubai when it was seized by Somali pirates in early June.

Only days after the Danica White was captured, a U.S. ship fired several warning shots across its bow and also destroyed three small boats the pirates had used in their assault and were towing behind the Danish vessel.

The U.S. ship called off its pursuit after the pirates navigated the Danica White into Somalia’s territorial waters, where the U.S. does not have jurisdiction.

It was not immediately clear where the ship was turned over, and whether any ransom was paid for the crew members’ release. The Foreign Ministry said they would soon be reunited with their families.

« The five crew members will undergo a medical evaluation on the French warship and receive food after which Danica White will be escorted to a safe port, » the ministry said.

Somali pirates are trained fighters, often dressed in military fatigues and using speedboats equipped with satellite phones and Global Positioning System technology. They target passenger and cargo vessels for ransom or loot, and use the money to buy weapons.

23/08/07 (B409) BBC : La société danoise RANSON aurait payé une rançon (estimé à 750.000 £ GB) pour récupérer son navire et ses hommes d’équipage, victime d’un acte de flibusterie de la part des pirates somaliens. – ‘Ransom paid’ to free Danish ship (En Anglais – Info lectrice)

The crew of a Danish cargo ship held by Somali pirates since early June were released after a ransom was paid, Denmark’s foreign ministry says.

No details of the amount paid were given, but Danish TV reported that the pirates had demanded $1.5m (£750,000).

The Danica White was hijacked off the Somali coast while heading for the Kenyan port of Mombasa to deliver a cargo of building materials.

The pirates have now turned the vessel over to a French warship.

The five crew members are undergoing a medical evaluation before being reunited with their families.

The Danish foreign ministry said the crew are in good condition, « although the hijacking has been a great strain ».

Danish TV2 News reported that security firm Protocols said it had paid ransom of $1.5m for the release of the ship and crew.

Dangerous waters

Days after the Danica White was captured on 2 June, a US ship fired several warning shots across its bow and destroyed three boats the pirates had used in their attack and were towing behind the Danish vessel.

But the US ship stopped its pursuit after the pirates navigated the Danica White into Somalia’s territorial waters, where the US does not have jurisdiction.

Somalia’s waters are reported to be among the most dangerous in the world.

Somali pirates are trained fighters, and often use speedboats equipped with satellite phones and Global Positioning System technology.

They target passenger and cargo vessels for ransom or loot, and use the money to buy weapons.

23/08/07 (B409) HUMOUR à partir d’AFP. Un ancêtre authentique de Guelleh vient-il (enfin ?) d’être identifié en Ethiopie ? PARIS (AFP) – Un « pré-gorille » de 10 millions d’années découvert en Ethiopie (Info lectrice)

_____________________________________ Note de l’ARDHD (Humour)
Il y a bien longtemps que les Djiboutiens ne s’interrogent plus sur les racines et origines de Guelleh !

Une chose est certaine : il était chamelier en Ethiopie durant sa jeunesse, avant d’être récupéré par de la famille à Djibouti et en particulier par Gouled, que l’on disait être son oncle.


Arrière – arrière-grand-papa d’IOG ?
Possible !
Le monde entier s’interroge aprés la découverte d’un fragment de squelette
vieux de 10 millions d’années et la tentative de reconstitution se son apparence.

Pourtant le physique spécifique d’IOG et son comportement singulier laissent planer des doutes sur son patrimoine génétique : allure de gorille, comportement bestial, manie de vouloir toujours être le chef en toutes circonstances, avidité et cupidité sans égales …, associés à un niveau de raisonnement et d’affectivité proches du primate de base ….

Cette découverte pourrait-elle apporter une réponse aux interrogations angoissées des Djiboutiens ?

Est-elle susceptible de permettre de reconstituer la filiation de Guelleh et d’expliquer ses comportements dénoncés par l’ensemble du peuple djiboutien ?

Nous n’en avons pas la certitude absolue, quoi que … certaines ressemblances pourraient en accréditer la thèse.

___________________________________________ AFP

Les dents d’un primate fossile vieux de 10 à 11 millions d’années, probablement apparenté au gorille et suggérant que les grands singes se sont séparés de l’homme plus tôt que l’on ne pensait, ont été découvertes en Ethiopie, annoncent les auteurs d’une étude publiée jeudi.

Il s’agit des premiers restes aussi anciens d’un hominoïde qui puisse être rapproché d’une espèce existante, précisent Gen Suwa, du musée de l’université de Tokyo, Berhane Asfaw, du Rift Valley Research Service à Addis Abeba, et leurs collègues japonais et éthiopiens, dans leur article paru dans la revue Nature.

Les chercheurs ont donné à ce « pré-gorille » le nom scientifique de « Chororapithecus abyssinicus » (littéralement « singe de Chorora », du nom du gisement géologique dont il provient, et « d’Abyssinie », ancienne appellation de l’Ethiopie).

En partant de l’examen de la taille, des formes et des microstructures d’une canine et de huit molaires de plusieurs individus, mises au jour en 2006 et 2007 dans le sud du pays Afar, à 170 km à l’est de la capitale éthiopienne, les anthropologues sont arrivés à la conclusion que le chororapithèque pourrait avoir sa place à la base du clade (branche) du gorille.

Les archives fossiles connues de la lignée humaine s’arrêtent il y a 6 à 7 millions d’années, avec Orrorin (trouvé en 2000 au Kenya) et Sahelanthropus (alias Toumaï, découvert l’année suivante au Tchad).

Les pièces plus anciennes, remontant plus particulièrement à la période de la divergence entre les ancêtres de l’homme et des grands singes (aujourd’hui représentés par les gorilles, les chimpanzés et les bonobos en Afrique et les orangs-outans en Asie), sont extrêmement pauvres.

Parmi les rares exceptions, Samburupithecus, vieux de 9,5 à 10 millions d’années et provenant également du Kenya, mais dont la place dans l’arbre généalogique reste indéterminée.

Faute d’un matériel fossile suffisant pour situer dans le temps le dernier ancêtre commun, les scientifiques se sont inspirés des « distances » génétiques entre les espèces existantes, qui font partir les gorilles du berceau commun il y a 8 millions d’années et les chimpanzés entre 5 et 6 millions d’années.

Le problème, c’est que l’interprétation des données moléculaires est très difficile, d’autant qu’elle part d’une hypothèse elle-même à vérifier, selon laquelle les orangs-outans ont été les premiers à partir voici 13 ou 14 millions d’années. Avec sa dernière découverte, l’équipe nippo-éthiopienne pense disposer d’un moyen de mieux régler cette horloge moléculaire.

« Si l’on accepte l’idée que Chororapithecus se trouve à la base du clade gorille », résument les chercheurs, « cela repousse la divergence du gorille à 10,5 millions d’années. Compte tenu des données actuellement disponibles, nous estimons donc les chiffres de 20 millions d’années pour l’orang-outan et 9 millions d’années pour le chimpanzé comme probables. »

En brandissant un nouvel argument de poids, Gen Suwa et ses collègues relancent un débat scientifique entamé il y a des décennies et devenu particulièrement animé depuis l’avènement des techniques génétiques.