30/10/07 (B419) UDDESC : communiqué pour dénoncer le bannissement de la famille d’Alhoumekani

Union Djiboutienne pour les Droits Economiques,
Sociaux et Culturels & Civils et Politique – UDDESC

Quartier 4 – B.P: 2767 –
E-mail : uddesc@yahoo.fr
Web site: www.uddesc.org –
République de Djibouti

Réf : 11/AN2007 Djibouti, le 25/10/2007

COMMUNIQUE

La journée du octobre 2007 sur ordre de la haute magistrature de la république de Djibouti, une famille djiboutienne composée de sept (7) personnes, la famille SALEH ALHOUMEKANI, a été
arrêtée puis détenue au centre de transit de Nagad, privée de leurs droits civils (déchéance de la
nationalité djiboutienne) et enfin déportée et bannie de leur propre patrie sans aucune raison valable.

Cette décision inique et barbare qui a frappé cette famille, une famille qui est composée de citoyens djiboutiens depuis des générations, ne passera pas inaperçue et ne tombera pas dans l’oubli.

Elle aura des conséquences sur les ordonnateurs et sur les exécutants.

C’est une violation grave des droits de l’homme qui démontre l’évolution dangereuse et négative de la gestion politique du pays et qui contrevient à tous les instruments juridiques nationaux et internationaux garantissant le respect des droits de l’homme sous mentionnés:

– Les articles 1-3-10 et 74 de la constitution nationale de Djibouti du 04 septembre 1992 ;

– Les articles 3-7-8-9-10-11-12-13 et 15 de la déclaration universelle des droits de l’homme adoptée par l’assemblée générale de l’ONU dans sa résolution 217 A (III) du 10 décembre 1948;

– Les articles 3-4-6-9 et 12/2 de la charte africaine des droits de l’homme et des peuples adoptée le 26 juin 1981 par la conférence des états et de gouvernement africaines ;

– Les articles 9-12/4-17 et 26 du pacte international relatif aux droits civils et politiques adopté à l’assemblée générale de l’ONU dans sa résolution 2200A (XXI) du 16 décembre 1966 ;

– Les articles 5-8-9-17-21-22-24- et 25 de la charte arabe des droits de l’homme adoptée le 14 septembre 1994 par la ligue des états arabe.

L’UDDESC la dénonce sans réserve et entreprendra tous les mesures nécessaires pour
porter l’affaire devant les instances internationales des droits de l’homme et ainsi contraindre le
gouvernement djiboutien à revenir sur sa décision qui est à conséidérer au même niveau qu’un génocide.

Secrétaire général de l’UDDESC
M. HASSAN CHER HARED