22/11/07 (B422) LE FIGARO / Les autres soucis judiciaires de l’ancien chef de l’État (Info lectrice)

Le nom de Jacques Chirac est cité dans d’autres «affaires».

Voici les autres « affaires » dans lesquelles le nom de l’ancien président Jacques Chirac est cité :

Les emplois fictifs du RPR : Instruit à Nanterre par le juge Alain Philibeaux, ce dossier est le premier qui a valu à Jacques Chirac d’être entendu quelques mois après avoir perdu son statut de chef de l’État. Le 19 juillet, le magistrat est venu procéder à son audition dans ses bureaux parisiens de la rue de Lille. L’affaire porte sur des permanents du RPR rémunérés par la Ville de Paris.

Euralair: Effectuée à Paris par la juge Xavière Siméoni, cette instruction a été ouverte pour «abus de biens sociaux et banqueroute». La compagnie aérienne Euralair avait fait faillite en 2003. À cette occasion, étaient apparus plusieurs voyages dont auraient bénéficié gratuitement Jacques Chirac et plusieurs de ses proches.

La Sempap : Cette société d’imprimerie de la Ville de Paris aurait permis des détournements de fonds en direction des caisses du RPR. D’autres sociétés municipales auraient été utilisées au même dessein. Le dossier est instruit à Paris par Jean-Marie d’Huy.

Clearstream : Même si le nom de l’ancien président est cité par plusieurs protagonistes de premier ordre dans la procédure actuellement instruite par les juges Pons et d’Huy, Jacques Chirac peut faire valoir l’article 67 de la Constitution qui décide que le président «n’est pas responsable des actes accomplis en cette qualité».

Borrel : Pour les mêmes raisons constitutionnelles, il n’est pas envisageable que l’ancien président soit entendu dans l’instruction ouverte au sujet de la gestion par l’Élysée de ce dossier qui concerne la mort mystérieuse, en 1995 à Djibouti, du magistrat français Bernard Borrel.