10/04/08 (B442) La Guerre est-elle déclarée ouvertement. Oui s’il on lit La Nation qui persiste ! Dans un long article publié récemment, les brosses à reluire de La Nation, essaient de retourner à l’avantage de Guelleh, des notes « confidentiel Défense » qui sont inexactes et qui dressent un portrait peu flatteur de M Alhoumekani.

_______________________________________ ARDHD
Il ne nous appartient pas de prendre position dans cette affaire qui est instruite par la Justice française.

1°)
Ce que nous pouvons dire simplement, c’est nous connaissons personnellement M Alhoumekani. Jamais, il ne nous est apparu comme un personnage instable ni agressif, mais bien au contraire comme un homme intelligent, ayant, comme on dit, de la suite dans les idées et respectant toujours ses engagements et ses promesses avec une précision remarquable.

2°)
Nous serions étonnés, que le « fou furieux » et « l’escroc » qui est décrit aujourd’hui par les autorités de Djibouti, ait pu être affecté au détachement de Gendarmerie, chargé d’assurer la sécurité du Chef de l’Etat, l’élite de l’élite. Les deux profils sont tellement incompatibles que l’on a envie d’en rire. Bien sur, l’une des versions est fausse. Comme son affectation à ce corps d’élite est indiscutable, ce ne peut être que l’autre version qui est fausse … CQFD,

3°) Tenterait-on de surborner un mythomane, incohérent et voleur en lui promettant un poste d’Ambassadeur et 3 millions d’Euros. En principe non, (quoiqu’il soit vrai que le profil des Ambassadeurs de Djibouti, en particulier à Bruxelles ne soit pas du meilleur niveau de respectabilité … !

Rappelons que des preuves incontestables de la subornation ont été présentées au Tribunal, y compris des enregistrements de Djama … Absurde.

4°) Enfin, La Nation oublie de préciser que Djama et Hassan avaient la liberté de venir s’expliquer devant le Tribunal. S’ils étaient innocents, cela n’aurait été qu’une formalité pour eux. Pourtant ils ont choisi à la fois de ne pas se présenter, mais aussi de demander à être jugés par cette justice. Ils n’étaient pas obligés de le faire ! Le faisant ils ont été représentés par l’Avocat de leur choix. Sauf erreur de notre part, Me Spizner n’a pas évoqué ces notes à l’audience ! Il a du les oublier ! Bizarre, quand même !.

Guelleh a-t-il la prétention de refaire le verdict à sa façon et après coup (comme il le ferait à Djibouti) ? Ce sont les délinquants en fuite qui ont demandé librement à être jugés par la Justice française. Comment pourraient-ils, le lendemain, dénoncer la soi-disant partialité de cette justice. Nouvelle incohérence !

Pourtant, si les condamnés disposent de nouveaux arguments, ils pourront les présenter devant une Cour d’appel, dans la mesure où leur avocat interjettera appel… Mais attention, une Cour d’appel peut aussi alourdir les peines, sanctions et amendes !!!

Alors, Messieurs les cireurs de pompes, allez vous rhabiller et reprenez votre copie. Elle vous dessert sur le plan de la crédibilité et de l’honneur.

Et sachez que si Alhoumekani était autant dépourvu d’intérêt, vous ne parleriez même pas de lui. En revenant sans cesse sur le sujet, vous renforcez son crédit et l’intérêt que vous lui portez.

Sur un autre plan, le régime confirme qu’il va continuer la Chasse aux Français. Le moment a-t-il été bien choisi ? Ca fait tellement basse vengeance. Car si les faits reprochés à ces personnes sont vrais et établis, ils ne datent pas d’hier et le régime dictatorial aurait pu s’en saisir bien avant.

Vengeance et représaille : Guelleh ne connaît que cela ! Il n’y a aucune raison que cela change !

______________________________________ Extrait de La Nation

L’Etat Français continue de cacher la Vérité …

Les documents classés « confidentiel-défense » de la DGSE que nous publions, en exclusivité étaient en réalité disponibles sur le site « GEOPOLITIQUE.COM » depuis le 28 septembre 2006, téléchargeables pour seulement 8 euros, jusqu’à ce que la justice française, de façon incidente, décide de mettre en examen le 6 décembre 2007 le journaliste Guillaume Dasquié, auteur du site. (Voir les Documents : 1 2 3 4)

En effet, Guillaume Dasquié était d’abord mis en examen sur plainte du ministère français de la défense, pour divulgation du secret de l’instruction non pas pour la publication sur Internet des documents de la DGSE relatifs à l’affaire Borrel mais pour avoir surtout mis en ligne des notes classées « confidentiel-défense » relatives aux attentats du 11 septembre 2001 ; il est vrai que les pressions du Pentagone étaient plus « convaincantes » que la colère de Djibouti pour un Sarkozy fraîchement élu et soucieux de ne pas froisser l’oncle Sam.

Pourtant, depuis dix ans, la République de Djibouti n’a de cesse d’attirer l’attention des Gouvernements Français successifs sur le fait que dans l’affaire Borrel, la partie civile a imposé une nouvelle règle à l’institution judiciaire : la violation systématique du secret de l’instruction.

La scandaleuse impunité dont continue de bénéficier toujours depuis plus d’une décennie Mme Borrel qui a pourtant transformé la violation du secret de l’instruction en arme médiatique pour combattre les rares juges français qui ont osé dire la vérité sur le suicide du juge Borrel démontre le poids du corporatisme dans la justice française et la tolérance suspecte de l’Etat Français.

Mais une fois n’est pas coutume, les notes de la DGSE que nous publions sont édifiantes : dès le mois d’Octobre 1995, l’Etat Français savait que Bernard Borrel s’était volontairement donné la mort pour une affaire de mœurs.

Pourtant Mme Borrel et, plus grave encore, la juge Sophie-Clément qui avait demandé et obtenu la « déclassification  » des notes de la DGSE , avaient tenté de faire croire dans les médias que ces documents mettaient en cause les Autorités Djiboutiennes avant qu’elles ne soient officiellement démenties le 20 avril 2004 par un communiqué exceptionnel ; c’était du temps où l’Etat Français avait encore un semblant de dignité, sous l’ère Chirac, qui parlait en connaissance de cause, comme l’ensemble de son cabinet, de l’odeur nauséabonde de pédophilie qui drapait la mort du juge Borrel.

Les notes de la DGSE soulignent en outre que « le magistrat français était psychologiquement perturbé dans les semaines qui ont précédé sa mort le 18 octobre 1995 ».

Les notes de la DGSE révèlent aussi que l’Etat Français qui a laissé condamner deux hauts responsables djiboutiens pour une prétendue subornation de témoin savaient également « les motivations douteuses » des déclarations Al Houmekani (et donc de Iftin) ; « en prétendant être détenteur d’un secret d’Etat, susceptible de mettre sa vie en danger à Djibouti, Al Houmekani pourrait faciliter ses démarches et éviter d’être expulsé vers son pays ».

Le portrait que la DGSE trace de Al Houmekani est le reflet du voyou que les Djiboutiens ont toujours connu : « radié de la Gendarmerie en 1997, il sera condamné pour indiscipline, vol de matériel, rixe avec ses supérieurs, menaces verbales et injures publiques, outrage à magistrat ».

Et pourtant, la justice française continue d’accorder du crédit en présentant Al Houmekani et son ami Iftin comme des « victimes-témoins » !

Aujourd’hui que la justice Djiboutienne est sur la trace des diplomates, coopérants, militaires, hommes de loi et d’église français auteurs des crimes pédophiles qui ont abusé des pauvres enfants de la rue, l’Etat Français, pas plus qu’hier, n’aura le courage de dévoiler les notes de la DGSE relatives « à ces Français pédophiles sous le soleil de Djibouti ».

Le Président Sarkozy, si prompt à qualifier « d’individus pervers et malades » les pédophiles de l’Hexagone, aura-t-il le courage de s’attaquer aux Français qui ont commis ces mêmes crimes à Djibouti avec cette circonstance aggravante qu’ici, ces professeurs, prêtres, magistrats et médecins étaient venus dans le cadre de la coopération pour aider des gens pauvres et qu’ils ont profité de la situation de détresse extrême de ces enfants-réfugiés affamés pour leur imposer des sévices sexuels inhumains.