08/05/08 (B446-B) LDDH / Note d’information : Le pouvoir continue d’ignorer les syndicats libres.


Le Président

Note d’information du 8 mai

Le pouvoir continue d’ignorer

les syndicats libres

Au mépris de ses promesses de normalisation syndicale annoncées en janvier 2008 lors de la visite d’une importante mission du Bureau International du Travail (BIT), le gouvernement Djiboutien semble persister dans son refus de reconnaître les syndicats indépendants.

Non seulement les engagements souscrits ne sont toujours pas mis en oeuvre, mais pire encore le régime continue de mettre en avant les syndicats-maison.

Ainsi la fête du 1er mai dernier a donné lieu à une médiatisation outrancière des clones syndicaux plus enclin à crédibiliser les politiques gouvernementales qu’à réellement défendre les intérêts des Travailleurs.

Quid donc des droits – pourtant reconnus des dirigeants syndicaux licenciés en 1995 et 2005 – à la réintégration.

A quelques semaines de la réunion annuelle de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) à Genève, cette duplicité officielle préoccupe les défenseurs des droits de l’homme quant au respect des droits économiques sociaux et culturels dans notre pays.

C’est pourquoi dans un esprit de conciliation et d’apaisement social ; la Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) :

  1. demande aux autorités Djiboutiennes de se conformer aux conventions internationales ratifiées et aux engagements souscrits sur le plan national en matière de normalisation syndicale.
  2. exhorte le BIT et la FIDH et tous les Défenseurs des Droits Economiques, Sociaux Culturels à continuer de faire pression sur les autorités Djiboutiennes en vue de favoriser une véritable normalisation de la situation syndicale en République de Djibouti.

M. NOEL ABDI Jean-Paul