08/10/08 (B468-B) Mise au point. Un lecteur nous envoie une réponse à un article qui avait été diffusé sous la signature d’un Groupe s’intitulant « Jeunesse Issa », le 8 sept. 2008

_________________________________ Note de l’ARDHD

La contribution que nous avons reçue et que nous publions ci-dessous n’est pas signée. Nous ne la publions donc pas au titre d’un éventuel « Droit de réponse », dont les formes sont encadrées par des textes juridiques. En particulier ce droit est ouvert exclusivement aux personnes physiques ou morales directement mises en cause dans un article… Ce n’est pas le cas, puisque nous ne savons pas qui est l’auteur, ni à quel titre il intervient.

Cela étant précisé, nous notons dans l’article une mise en cause directe de M. Abdourahman Borreh et de graves allégations à son encontre. Nous tenons à dire que la position de l’ARDHD, faute d’informations précises, est absolument neutre à l’égard de cette personnalité et de ses intérêts dans différentes affaires. En aucun cas, nous ne saurions cautionner les affirmations qui engagent seulement leur auteur. Nous nous limitons à publier l’article au seul titre de la pluralité des points de vue.

En revanche, s’il était démontré que l’auteur agit au nom ou en faveur du pouvoir dictatorial qui règne à Djibouti, nous notons simplement que M. A. Borreh, qui avait un rôle important, en particulier dans la gestion du port, ne serait plus dans les faveurs du régime, ce qui confirmerait plusieurs informations déjà publiées à ce sujet.
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MISE AU POINT

« Dans un tract daté du 8/9/2008, un pseudo groupe dénommé «  la Jeunesse Issa » se cachant derrière le voile de la communauté Issa a craché son venin sur les hautes autorités du pays en se lamentant sur les embrouilles fiscales de M. Abdourahman Borreh. »

« Ce papier brouillon contenant des propos abjects à l’encontre des responsables du pays est d’abord d’une bassesse intellectuelle et d’une couardise reflétant parfaitement le profil et les traits de caractère de la personne qu’il est censé défendre. A se demander donc sur la confusion de personne entre l’auteur du tract et la prétendue victime ! « 

« Par ailleurs, le tract pêche par malhonnêteté intellectuelle en voulant prétendre que la communauté Issa prône la fraude fiscale et tous les actes d’incivisme en défendant un personnage qui s’est toujours illustré par ses manœuvres et stratagèmes pour fuir ses obligations fiscales et concentrer à lui seul les activités économiques au détriment des petits entrepreneurs sans défense. « 

« L’exemple le plus flagrant de ce comportement est donné par le même tract qui évoque les parcelles de terrain acquis à Haramouss pour un projet immobilier. Alors que tous les citoyens dotés de bon sens et de civisme se sont acquittés des frais afférents à l’achat de terrain (prix vénal + VRD), M. Borreh s’est entêté pendant plus de 3 ans à ne pas vouloir régler le montant du prix d’achat. Pis, il a tenté d’escroquer le Groupe NAKHEEL en voulant leur céder les parcelles (aujourd’hui bâties) avec une plus-value effarante. Est-ce vraiment en truandant l’Etat et en arnaquant les investisseurs privés étrangers que cette personne « a fait venir des investisseurs étrangers » (dixit) ? « 

« Aujourd’hui, il est exigé de toute personne propriétaire de terrain à Haramouss (ou même ailleurs comme les Salines-ouest, Gabode VI…) de payer des frais supplémentaires pour les voieries et les branchements au réseau électrique, de téléphone et d’eau (VRD) afin que ces nouveaux quartiers soient intégralement viabilisés. Et M. Borreh qui se plaint de harcèlement est assujetti aux mêmes règles que l’ensemble des propriétaires qui, eux, se conforment aux règles sans rechigner ou lancer des tracts une fois à distance ! « 

« N’est-ce pas ce même Borreh qui concentre à lui seul toutes les activités allant du transport de sable autrefois gagne-pain de petits propriétaires de camions, à la location de véhicules en passant par les agences de sécurité et la construction sans payer ses impôts à l’Etat, sous prétexte de différentes astuces (zone franche, code des investissements…) ».

« Et n’est-ce pas toujours cette même personne qui se lance régulièrement dans des actes de banditisme en revendant les matériaux de construction (ciments…) importés en hors taxes dans le cadre de projets exonérés ? Peut-on se vanter d’être Président de l’Autorité des Zones franches et du Port et s’attribuer les marchés de construction (en sous-traitance) du terminal pétrolier et du terminal conteneurs de Doraleh ? « 

« Ce serait faire déshonneur aux valeurs et à la culture de la communauté mis en avant que de lui attribuer la défense d’un personnage qui a aujourd’hui dévoilé le fond de sa stratégie : dilapider les ressources de l’Etat pour imposer à la place un hypermarché dont il serait le seul PDG !  »