17/02/09 (B486) FreeDjibouti – > Créer l’espoir de la Liberté et de la Reconstruction

Une misère indescriptible ruine la société djiboutienne.

Face à la dictature qui punit par tous les moyens leur envie de changement de régime, le Peuple djiboutien et les forces démocratiques ne doivent surtout pas perdre espoir, mais au contraire il leur appartient de le susciter et de l’entretenir.

Nos compatriotes doivent découvrir la nouvelle génération de démocrates qui est née et qui aura le souci de respecter la volonté populaire.

C’est cette nouvelle génération qui aura la mission d’en finir avec la dictature militaire, qui a pu se maintenir avec la complicité de certaines classes privilégiées, privilégiant maladroitement ses ambitions et ses intérêts personnels, ce qui a permis aux criminels d’agir en toute impunité.

Avec cette génération, le Peuple peut aussi espérer pouvoir se débarrasser du sous-développement et de la faillite économique organisée.

Nos compatriotes doivent apprendre que la nouvelle génération d’hommes politiques se donne comme priorité d’action : la libération, la réconciliation et la reconstruction nationale.

Avec cette nouvelle génération de démocrates, le Peuple entrera de plein pied dans un nouveau cadre politique dont chacun a rêvé. Cet espoir constituera pour chacun, la condition sine qua non de survie et de prospérité.

Nous parlons d’un cadre dans lequel les hommes politiques ne pourront plus confisquer les ressources communes ou accaparer à leur seule ambition, tous les canaux de décision dans la société.

Nous parlons d’un cadre politique où l’ensemble des composantes du Peuple seront effectivement représentées à tous les niveaux et dans toutes les institutions socio-politiques, de sorte que la démocratie populaire soit vécue comme telle par chaque citoyen dans sa vie quotidienne : chacun doit pouvoir devenir Ministre sans nécessairement avoir des parents dans l’arène politique, devenir un entrepreneur prospère sans être nécessairement issu d’une famille riche ou favorisée, devenir un officier de l’armée sans nécessairement être originaire d’une ethnie donnée, devenir un haut responsable sans avoir gagné ses galons en torturant ses concitoyens..

Nous parlons de ce cadre politique dans lequel les Djiboutiens seront fiers de leur Gouvernement et de leurs instutions qui refléteront leurs aspirations et qui défendront leurs intérêts à l’intérieur comme à l’extérieur des frontières nationales.

Nous parlons
d’un Gouvernement qui leur apportera toute l’assistance nécessaire pour la protection et le respect de leurs biens, la prise en charge des services communautaires (éducation, santé, transports, …) la réalisation de leurs initiatives : tout cela dans une bonne gestion de la maison commune qu’est Djibouti.

Nous parlons de ce cadre socio-politique dans lequel les droits fondamentaux ainsi que les devoirs des citoyens devront faire partie de nos mœurs, d’un cadre qui garantira à tous, les mêmes chances au départ et qui devra nécessairement permettre la résurgence d’une véritable économie nationale ouverte et orientée vers l’Unité économique de l’Afrique.

Nous parlons de ce Djibouti dans lequel chaque citoyen saura que le bonheur collectif sera la résultant du sacrifice et des efforts individuels de chacun d’entre nous..

Nos compatriotes doivent savoir que ce nouveau cadre socio-politique sera l’aboutissement d’une lutte menée avec dignité, donc par eux-mêmes, mais que la réussite imposera des efforts et des dépenses.

Pour ce faire, les nouvelles forces démocratiques devront élaborer définir les voies et les moyens par lesquels les Djiboutiens, malgré leurs difficultés, pourront auto-financer leur libération pour parvenir à la démocratisation et permettre la reconstruction de la maison commune, en adéquation avec la réalité et les objectifs communs.

Qui va contribuer et comment ?

Ce sont d’abord les contributions directes et indirectes, les engagements dans les services patriotiques, la mise en valeur pragmatique de nos réalités dans leurs diversités socioculturelles qui favoriseront l’intégration effective dans la sphère économique nationale et internationale. En somme, la  » redynamisation  » des énergies et des initiatives qui ont été volontairement étouffées depuis des décennies par la perversité de la tyrannie et l’égoïsme de la corruption.

Tout passe par la reprise du processus démocratique là, où il a été arrêté par les tenants de la dictature s’appuyant sur la soldatesque, la Police détournée de ses missions et les Services secrets organisés pour sa seule protection.

C’est l’une des conditions de la LIBÉRATION et la RECONCILIATION

FreeDjibouti

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