24/02/09 (B487) Journal de la Flibuste. (4 articles en Français)
___________________________ 4 – Portail des sous-marins
La marine sud-africaine pourrait s’attaquer aux pirates
La marine sud-africaine pourrait escorter des navires de commerce au travers des eaux dangereuses de l’Est de l’Afrique d’ici quelques semaines puisque les attaques de pirates continuent d’augmenter dans tout le continent.
Dans une scène qui rappellerait les escortes de convoi pendant la 2nde Guerre Mondiale, la marine sud-africaine pourrait bientôt patrouiller et escorter des navires au large de la Somalie et du reste de la cote est du continent.
Il semble que des navires sud-africains escorteraient des navires depuis les eaux territoriales sud-africaines jusque dans les eaux somaliennes où d’autres marines, qui patrouillent actuellement ces eaux, les remplaceraient.
Il semble que l’Afrique du Sud se soit vu demander d’escorter des navires en l’Afrique du Sud et la Somalie à cause des craintes que les attaques puissent se déplacer vers le sud.
La proposition que des frégates sud-africaines, les SAS Isandlawana, SAS Spioenkop, SAS Mendi et SAS Amatola, escortent des navires de commerce intervient après que le ministre sud-africain de la défense, Charles Nqakula, ait demandé une évaluation de la situation après plusieurs attaques de pirates.
Samedi, une source navale a indiqué que ce n’était plus qu’une question de temps avant qu’une décision concrète soit prise sur l’implication de l’Afrique du Sud.
« Le fait est que la situation actuelle ne peut pas être laissée en l’état. L’Afrique du Sud, avec du matériel militaire moderne, ne peut pas être vue assise, permet à la situation de rester en l’état.
« L’Afrique doit résoudre les problèmes de l’Afrique. Cette situation se développe en un problème qui ne concerne plus que l’Afrique. C’est devenu un problème international qui affecte le commerce de centaines de pays et les vies de millions de personnes dans le monde, » a-t-elle indiqué. Il semble que les conseillers de Nqakula lui aient récemment indiqué qu’il y avait peu de chances que la situation au large de la Somalie s’améliore bientôt, malgré la présence de plusieurs marines.
___________________________ 3 – Le Monde
Une cinquantaine de migrants jetés à l’eau dans le golfe d’Aden
Quarante Somaliens et douze Ethiopiens ont été contraints de se jeter à l’eau, vendredi, alors qu’ils tentaient de rejoindre le Yémen de la Somalie, sous la menace de leurs passeurs. Six sont morts noyés et onze sont portés disparus, a annoncé mardi 24 février le Haut Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR).
Lorsque les passeurs ont détecté la présence de la police yéménite sur le rivage, ils ont refusé de s’approcher davantage de la côte et ont forcé leurs passagers à se jeter à l’eau, ont expliqué les survivants au HCR. Les clandestins avaient quitté jeudi Suweto, dans la région de Bossasso en Somalie.
C’est le troisième épisode meurtrier de ce genre cette année : le bilan s’établit à ce jour à vingt-trois morts et vingt-quatre disparus sur un total de neuf mille quatre cent quarante-neuf personnes transportées jusqu’aux côtes du Yémen depuis le 1er janvier, selon le HCR. En 2008, plus de cinquante mille clandestins ont eu recours à des passeurs pour traverser en bateau le golfe d’Aden entre la Somalie et le Yémen, soit une augmentation de 70 % par rapport à 2007. Sur ce total, « au moins cinq cent quatre-vingt-dix sont morts et trois cent cinquante-neuf sont portés disparus », selon le HCR.
L’augmentation des passages dans le golfe reflète « la situation désespérée en Somalie et dans la Corne de l’Afrique, une région marquée par la guerre civile, l’instabilité politique, la famine et la pauvreté », souligne le HCR.
___________________________ 2 – AFP
Migrants jetés à l’eau dans le golfe d’Aden: 6 noyés, 11 disparus
Six personnes sont mortes noyées et onze sont portées disparues après avoir été jetées à l’eau vendredi dans le golfe d’Aden par leurs passeurs alors qu’elles tentaient de rejoindre le Yémen depuis la Somalie, a annoncé mardi le Haut Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR).
La totalité des 40 Somaliens et 12 Ethiopiens qui étaient dans l’embarcation ont été contraints de se jeter à l’eau au large des côtes du Yémen près de Huseysa, à 500 km à l’est d’Aden, sous la menace de leurs passeurs.
Le bateau faisait partie d’une flottille de sept embarcations de migrants qui faisaient la traversée ce jour-là, a indiqué à la presse à Genève le porte-parole du HCR Ron Redmond.
Les clandestins avaient quitté jeudi Suweto, dans la région de Bossasso en Somalie. Lorsque les passeurs ont détecté la présence de la police yéménite sur le rivage, ils ont refusé de s’approcher davantage de la côte et ont forcé leurs passagers à se jeter à l’eau, ont expliqué les survivants au HCR.
C’est le troisième épisode meurtrier de ce genre depuis le début de l’année: le bilan s’établit à ce jour à 23 morts et 24 disparus, selon le HCR.
Un total de 168 embarcations ont transporté 9.449 personnes jusqu’aux côtes du Yémen depuis le 1er janvier, en légère hausse par rapport à la même période de l’année dernière.
En 2008, plus de 50.000 clandestins ont eu recours à des passeurs pour traverser en bateau le golfe d’Aden entre la Somalie et le Yémen, soit une augmentation de 70% par rapport à 2007 (29.500 personnes).
Sur ces « 50.091 personnes ayant entrepris ce voyage », avait indiqué à Genève début janvier le porte-parole du HCR, « au moins 590 sont mortes et 359 sont portées disparues ».
Le nombre de morts avait été bien supérieur en 2007, avec environ 1.400, avait relevé Ron Redmond. La grande majorité des personnes qui meurent trouvent la mort dans les mêmes circonstances, forcées de se jeter à l’eau par les passeurs qui refusent d’approcher des côtes.
L’augmentation des passages dans le golfe reflète « la situation désespérée en Somalie et dans la Corne de l’Afrique, une région marquée par la guerre civile, l’instabilité politique, la famine et la pauvreté », avait alors souligné le HCR.
___________________________ 1 – Portail des sous-marins
Le Japon limite les actions de ses navires contre les pirates
Le gouvernement japonais pourrait laisser sa marine protéger des navires étrangers contre les pirates au large de la Somalie et ailleurs, mais seulement s’ils sont proches, ont indiqué samedi des sources gouvernementales.
Un projet pour une nouvelle loi anti-piraterie ne force pas les navires de la marine japonaise à protéger des navires étrangers attaqués dans des eaux éloignées, ont expliqué les sources, ce qui implique que les restrictions sur l’usage des armes par les navires japonais pendant les opérations de lutte contre la piraterie ne seront probablement pas levées de façon significative.
Le projet sera présenté devant la Diète après que le cabinet du premier ministre, Taro Aso, l’ait approuvé au début du mois prochain.
Le ministre japonais de la défense, Yasukazu Hamada, prévoit d’envoyer des destroyers effectuer des patrouilles anti-piraterie au large de la Somalie autour du 10 mars.
Comme la loi anti-piraterie n’aura pas encore été votée, les destroyers devront être envoyé sous le prétexte de la police maritime, ce qui signifie que les situations dans lesquelles ils pourront utiliser leurs armes se limiteront principalement à l’auto-défense. De plus, la marine japonaise ne protégera pas de navires étrangers s’ils n’ont pas de citoyens japonais ou de cargaisons japonaises à bord afin de respecter la loi réglementant la conduite de la police.
Les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la France, l’Allemagne, la Chine et l’Inde ont envoyé des forces au large de la Somalie pour escorter les navires de commerce et effectuer d’autres activités de police.
Près d’un tiers des attaques de pirates dans le monde ont lieu au large de la Somalie.