13/04/09 (B494) Radio-Trottoir : Lourd bilan d’une manifestation « qui porte la guigne ». Notre correspondante signale qu’il y a aurait eu au maximum 3.000 participants, constitués en grande partie de mercenaires étrangers et de fonctionnaires contraints à descendre dans la rue.

Toutes les manifestations, surtout depuis celles qui avaient été imaginées pour tenter d’impressionner la Justice française dans l’instruction pour assassinat du Juge Bernard BORREL, se soldent par un lourd bilan en termes de pertes humaines.


Caricature par Roger Picon

On déplore des morts.

Chaque manifestation à l’instigation de celui que chacun soupçonne de crimes et de crimes contre la population et d’appartenance à un réseau international de gangstérisme (Mafia ?) porte la malchance et le deuil dans bon nombre de famille.

La dernière manifestation, organisée le 9 avril 2009, n’a pas échappé à cette règle dramatique (pour le peuple !)

Elle avait pour objectif de préparer les esprits au Viol de la Constitution Djiboutienne, et ce, en contradiction avec les récentes Décisions de l’UA qui condamnent toutes les modifications de constitutions tendant à prolonger, plus exactement à éterniser les mandats présidentiels pour satisfaire des intérêts purement personnels.

Le bilan de la dernière manifestation est lourd.

– Vers 6 heures 30, un jeune d’une trentaine d’année, qui était arrivé à Djibouti depuis un an, membre de la sous-fraction du président Riyaleh, est tombé d’un véhicule de la Garde Présidentielle, chargé du transport des manifestants. le jeune est tombé du véhicule à hauteur du rond point d’Ambouli, à cause du démarrage trop brutal du véhicule militaire « transportant des civils ». Face à la « laiterie toujours fermée », il s’est fracassé le crâne et il est décédé sur place.

Après les discours, Khadra, de retour à Haramous a appris la nouvelle. Elle a immédiatement envoyé sa trésorière pour offrir les frais d’enterrements à la famille, avec en plus des fausses promesses d’indemnisation par l’assurance du véhicule.

Il ne faut pas rêver ! L ‘assurance de l’Etat ne prendra pas en charge l’indemnisation, d’autant plus que les véhicules militaires n’ont pas le droit d’embarquer des civils pour des raisons de campagne ou des manifestations RPPistes.

Alors Khadra a conclu en disant que Riyaleh et IOG devraient mettre ensemble la main dans leur poche, car elle estime avoir fait le maximum de son côté.

– 7 Vieilles femmes tombées en syncope durant le meeting et l’une d’entre elles est décédée. Il faut à l’avenir que les vieux et les vieilles évitent de sautiller comme Barkat Gourad à Obock, qui est handicapé par sa paralysie partielle.

– Une enfant s’était faufilée entre les jambes des danseuses du ventre.
Il y a eu une condamnation unanime des Djiboutiens. En effet, il est inadmissible que le RPP embrigade des enfants lors des manifestations à but politique avec tous les risques de viols. Il ne faut pas oublier que « des Sangub » étaient présents dans les parages.

Une manifestation empreinte d’échecs, car elle a réussi à récolter environ 3.000 manifestants à tout casser.

Le 9 avril 2009 le député Mohamed Ismaël Yousouf s’est fait rouer de coups par des militaires de la Garde Républicaine, alors qu’ils se trouvait à l’entrée de du Palais du Peuple pour participer aux applaudissements en direction d’IOG. Il avait été évacué rapidement par ambulance.



Ce jeune Député est le fils de feu Ismaël Youssouf très connu dans le milieu Gadabourci, qui avait été un membre fondateur et influent du Frud de Jean-Marie.



Lors des dernières élections Jean-Marie l’avait mis dans sa liste des candidats du FURD dans l’UMP.

Les Gadabourci se demandent pourquoi Jean-Marie se tait sur ce point et qu’il garde « un silence assourdissant » ?



Jean-Marie a-t-il peur de la garde Républicaine dont un député Fourlaba du FRUD avait récemment dénoncé à la télévision, les insolences ?


Grand nombre de Djiboutiens considèrent maintenant que ce corps est devenu un ramassis de« mercenaires et de tueurs à gages » ?


Il n’en reste pas moins que chacun se demande pourquoi la garde présidentielle s »est acharnée spécialement sur ce jeune bien connu à Djibouti, d’origine Gadabourci, en particulier au quartier 5 et à  la cité Lehr ?

Est-ce pour de basses raisons tribales ?     

Tatty Aïcha Dabar

une mère de famille
scandalisée et hantée par les remords.