31/07/09 (B509)  FreeDjibouti -> «POLITIC MAKERS» ou la politique de caniveau

«Policy makers» ou la destruction cynique de la vie des citoyens djiboutiens et de la nation djiboutienne par les démagogues inconscients du FRUD et du MRD.

La cacophonie déconcertante, déshonorante (…), qui a été offerte au monde entier par les (…) «opposants professionnels» Daher Ahmed Farah, Mohamed Kadamy et cie d’un coté et de l’autre le dictateur Guelleh et cie, confirme encore une fois la justesse de l’affirmation ironique des Ghanéens et Nigérians selon lesquels la «mentalité francophone polémiste et improductive» empêche l’émergence de véritables «Policy Makers» en Afrique francophone et contribue seulement au pullulement de vulgaires «Politic Makers» archi-minables, ultra-incompétents et méga-corrompus qui constituent l’un des premiers freins pour le développement économique, social et culturel de l’Afrique-Mère.

En effet, la langue française et la culture politique francophone qu’elle a léguées en Afrique manquent crucialement de cette finesse stylistique typiquement anglaise pour jouer sur la morphologie des mots afin de faire, de manière subtile, la différence notoire entre les Acteurs politiques et citoyens responsables qui réfléchissent sérieusement pour apporter les solutions adéquates aux différents problèmes cruciaux menaçant la survie de la Nation et de la société en général, et les vulgaires aboyeurs professionnels avides de pouvoir qui sont incapables de traduire les aspirations citoyennes légitimes en des Plans d’action praticables et en des faits politiques concrets.

Dans le cas d’espèce de Djibouti, il est simplement inquiétant de constater que ces éternels aboyeurs professionnels sur la scène politique depuis des décennies sont incapables d’imagination et d’innovation et ne font que répéter bêtement et de manière itérative le même scénario depuis des années.

Tout observateur intellectuellement honnête et averti affirmera que la récente organisation du forum du 27 juin 2009 à Bruxelles en faveur des leaders de tous les partis d’opposition (DAF (MRD) et Kadamy (FRUD) ont refusé l’invitation) était une réussite. Ce Forum a été accueilli par bons nombres de leaders politiques d’opposition et des Djiboutiens du pays et de la diaspora de par le monde.

D’autre part, l’ambassadeur de Djibouti à Bruxelles a transmis un rapport détaillé et tendu au gouvernement djiboutien afin de prendre des mesures d’urgences contre ce genre de rapprochement et d’entente entre l’opposition et la diaspora djiboutienne de l’étranger.

Suite à ces feedback, je vous informe que les responsables politiques du MRD et du FRUD qui non seulement ont refusé de participer mais continuent à dénigrer les objectifs du forum ainsi que les organisateurs jusqu’à faire croire que les services de renseignements djiboutiens ont participé à son financement.

Délires ou maladresse ?

On peut alors déduire de tout ce qui précède que le Peuple djiboutien souffre gravement de Manipulations psychologiques collectives venant de ces partis politiques moribonds et que ces Manipulations psychologiques sont essentiellement favorisées par les mythes collectifs fallacieux forgés autour de certains Concitoyens et par les traumatismes collectifs subis par les Djiboutiennes et les Djiboutiens à travers l’oppression goulédienne et guelléenne brutale pendant 32 ans et à travers les massacres répétés impunément commis jusqu’ici par les RPPistes et leurs diverses milices !

Quand l’Hypnose collective, le Mythe collectif et le Culte de la personnalité savamment entretenu entravent gravement la majorité des Citoyens de voir venir le Danger collectif.

Il est simplement inquiétant et effarant de constater que de nombreux Djiboutiens (qui sont pour la plupart des demi-lettrés, désœuvrés incapables de réfléchir de manière autonome ou de vulgaires diplômés d’Universités occidentales incapables de cultiver systématiquement et de manière autonome leur propre Sens critique et autocritique loin de leurs vulgaires parchemins, de leurs titres académiques et des ‘informations du mainstream’ dans les média occidentaux !) profitent de l’anonymat offert par Internet et par les nouveaux média pour étaler dans les forums de discussion des bassesses intellectuelles d’un autre âge dénuées de toute Réflexion cohérente, de toute Logique discursive, de toute Volonté émancipatrice et de toute Référence objective à la réalité sociopolitique et socio-économique !

Une étude en Sociologie de Communication récemment réalisée sur l’Impact socioéducatif des sites web djiboutiens sur les Internautes a montré que 90% des Internautes djiboutiens sont incapables de faire la différence entre Action Civique et Citoyenne, et appartenance politique à tel ou tel parti !

Ce résultat très médiocre prouve à suffisance que l’internaute djiboutien moyen est un individu flegmatique aux allures d’un Mouton de Panurge qui est incapable de transcender les liens affectifs et générationnels le liant à telle ou telle Figure emblématique dans la société; il prouve également qu’il est incapable de s’interroger systématiquement sur les idées reçues pour pouvoir forger sa propre opinion critique et constructive !

Les causes de cet état de chose lamentable viennent d’une part de l’éducation autoritaire typique dans la Société djiboutienne marquée par la gérontocratie mais qui ne rime plus tellement avec la Sagesse, la Pondération et la Vertu, et d’autre part du long règne oppressif d’Ali Arref et du régime barbare de Gouled et Guelleh qui ont fait de la libre expression des opinions un Crime de Lèse-majesté et une Offense aux Aînés !

Depuis les soubresauts d’ouverture démocratique à partir de 1991, on assiste à un double phénomène très inquiétant dans l’Univers de la Communication politique à Djibouti: il y a d’un côté un regain de la Liberté d’Expression Citoyenne, mais malheureusement considérée par de nombreux Concitoyens comme un Libertinage de bavardage permettant à chaque Citoyen de parler pour parler !

Cela conduit souvent à des joutes oratoires dilatoires, polémiques et stériles qui ne produisent aucun impact socioéducatif et civique sur les Citoyennes et les Citoyens. Il y a de l’autre côté la survivance dangereuse de l’absolutisme gérontocratique conduisant les Acteurs politiques se réclamant de l’«opposition» à considérer toute Opinion Citoyenne divergente et critique comme un Crime de lèse-majesté et une Offense personnelle ! Or il est bien connu que l’âge avancé n’est pas forcément synonyme de la détention de toute la Sagesse, de toutes les Connaissances, de toutes les Aptitudes et encore moins de tous les Pouvoirs ! A bon entendeur

C’est donc dans ce marais sociopolitique stagnant et immobile que les «Politic Makers» Daher Ahmed Farah, Mohamed Kadamy et leur cohorte continuent de faire cyniquement leur politique politicienne nuisible aussi bien pour la Survie quotidienne des Citoyens que pour la Nation Djiboutienne entière et font croire à leurs adeptes bigots que la Libération de Djibouti des mains de mafia guelléenne ne peut advenir qu’à travers leurs politiques de caniveaux dont ils seraient les seuls Citoyens ayant accumulé beaucoup d’expérience politique pour pouvoir incarner la Volonté Populaire !

C’est là où un grave quiproquo semble s’installer entre ces Acteurs politiques et les Forces Citoyennes Patriotiques et éveillées qui considèrent que ce genre de politiques ou les égouts se rejoignent ne peut que conduire encore une fois vers l’impasse !

Et c’est ce quiproquo fondamental qui fait depuis des mois l’objet de vifs débats souvent dilatoires entre les Citoyens djiboutiens aussi bien dans les cercles d’amis qu’à travers les forums de discussion sur le web.

Quand le débat devient un vice civique et une grave menace pour la survie de la Cité

De l’eau longuement conservée dans la bouche risque de se transformer en crachat et en bave.

Proverbe EVE.

Une grave tare chez de nombreux jeunes Djiboutiens est le manque crucial d’Éducation Civique que le régime trentenaire de RPP a cyniquement remplacé par un endoctrinement idéologique abrutissant à la marxiste-léniniste et un lavage de cerveau doublé d’un culte abject de personnalité autour du dictateur défunt.

La très grande majorité des Djiboutiennes et des Djiboutiens de moins de 50 ans traînent avec eux aujourd’hui les graves carences de l’ancien parti unique RPP, parti-état, les carences qui sont entre autres le mimétisme communicatif stérile et polémique appris durant les séances d’«animation politique», les procès d’intention gratuits dus à la généralisation de la délation sous Guelleh et l’incapacité de réfléchir de manière autonome en dehors du cadre d’un parti politique en raison de l’omniprésence dont jouissait le RPP dans toutes les sphères de la Vie des Citoyennes et Citoyennes.

Les nouveaux partis politiques ayant vu le jour dès 1991 n’ont pas eu le temps ni la patience pour donner une véritable Education Civique systématique à leurs adhérents en vue de corriger ces carences. Du coup, les militantes et les militants de ces nouveaux partis ont littéralement transposé les «vieilles habitudes» de la maison RPP sur ces partis et démontrent malheureusement les mêmes carences et tares connues au sein de l’ancien parti unique, parti-état:

C’est ainsi que le culte abject de la personnalité dévolu au «Guide éclairé» et au «Timonier national» est purement et simplement transposé désormais sur les chefs des nouveaux partis politiques !

C’est ainsi que la pratique du «débat pour la forme» et du «débat polémique de façade» au sein du Comité Central de l’ancien parti unique sans ‘offenser’ les Aînés est littéralement transposé aujourd’hui au sein des Bureau nationaux du MRD, du FRUD et des autres particules se réclamant de l’«opposition» où le «leader charismatique» décide seul de tout et pour tous !

Il est à parier que les assemblées des deux partis susmentionnés sont meublées de débats de façade apparemment houleux sur tout et sur rien, mais il est très probable qu’aucun d’eux ne dispose véritablement d’une Commission des Affaires économiques et sociales, d’une Commission de Défense et de Sécurité, d’une Commission de la Politique étrangère, d’une Commission de la Formation politique et civique, d’une Commission des Affaires académiques et de la Recherche scientifique, d’une Commission de la Politique énergétique, d’une Commission de la Politique monétaire, d’une Commission de la Politique fiscale, d’une Commission de la Politique démographique et des Migrations, d’une Commission de la Politique de la Communication, d’une Commission de la Politique des Transports, d’une Commission de la Politique de l’Aménagement du Territoire national …

Or, c’est au sein de ces Commissions que les «Policy Makers» doivent trouver les Solutions idoines pour les problèmes qui accablent la Société et la Nation entière, et anticiper les événements en y concevant d’avance des Cas de Figure possibles ou des Scénarios probables ! D’autres partis d’opposition sont dans les mêmes cas.

C’est donc cette triste réalité d’absence de «Policy Makers» au sein de ces partis et c’est cette grave confusion entre «Policy Maker» et «Politic Maker» que la très grande majorité des militants fanatiques et bigots de ces partis politiques étalent lamentablement à la face du monde entier sur les sites web à travers les débats polémiques stériles et houleux autour des questions farfelues au lieu d’adopter une attitude citoyenne et entrevoir les choses au-delà du petit cadre restreint de leur parti politique.

L’usurpateur sanguinaire Guelleh et sa mafia prédatrice quitteraient aujourd’hui même la Présidence de la République de Djibouti qu’ils ont usurpé de manière illégitime et sanglante si au moins 50% des Talibans fanatiques bigots du MRD, du FRUD et de l’ARD pourraient faire à l’instant même ce Pas Citoyen pour commencer à réfléchir en termes de «Sachpolitik» au profit de nos Populations des Villes et Campagnes et au profit de la Postérité.

Djiboutiennement vôtre,

FreeDjibouti

freedjibouti@windowslive.com

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