04/10/09 (B519)  LDDH : Le droits d’asile, pourtant reconnu par les hautes instances internationales à Genève, est-il bafoué par le régime dictatorial de Guelleh, avec la complicité bienveillante d’un UN HCR qui fermerait les yeux sur les dérives et les violations ?


Le Président

DIFFUSION  D’INFORMATION DU 03 OCTOBRE2009

Non aux silences du HCR
face aux violations des droits d’asile.

Je viens d’apprendre, que durant mes congés, ABEBE AKLILU, un réfugié éthiopien, ancien Officier sous Mengestu, avait été arrêté par le SDS.

Après plusieurs jours de détention, il a été refoulé vers l’Ethiopie, manu militari.



Il serait actuellement incarcéré dans une prison de Diré Dawa, en attendant un jugement.



Faut-il espérer qu’il ne soit pas condamnéà mort et exécuté comme l’avaient été les aviateurs qui avaient fui vers Djibouti en même temps que lui.

On se souvient que Guelleh, en contradiction avec toutes les chartes internationales et les traités dont Djibouti est signataire, les avait fait remettre aux Forces Ethiopiennes par les Autorités Djiboutiennes (avec ou sans l’aval du HCR) ?

Les bonnes paroles et les belles intentions exposées, la main sur le coeur, durant les Conférences du HCR à Genève, en particulier durant la dernière session (où notre Ministre de l’Intérieur n’aurait même pas été interpellé) ne seraient-elles que des coquilles vides de sens et de contenu, destinées aux dirigeants, démocrates ou dictateurs, à leur donner simplement une bonne conscience ?

NOEL ABDI Jean-Paul