15/04/10 (B546) Radio-Trottoir Les Assajogs n’aiment pas les Intrus en tenue policière, surtout quand ils veulent perquisionner la nuit des domiciles privés. 500 T-Shirts contre le viol de la constitution sont entreposés à Djibouti en préparation d’une grande manifestation demain vendredi 16 avril dans les rues de la Capitale (Lectrice)

Lundi matin 12 mars 2010, le Colonel Abdi Abdillahi « Dheego Weeney » (grande oreille comme Djama le Procureur Général) a appris que cinq cents (500) T-Shirts imprimés avec le slogan « NON AU TROISEME MANDAT » sont arrivés de Dire Dawa à dos de chameaux.

Ces maillots devaient être distribués à deux cents jeunes d’Ali Sabieh et le reste aux jeunes nomades et citadins qui habitent le long de la voie ferrée de Dacasbiyo à Holl-Hol et de Goubato à Shebelle.

Des bus étaient prévus et tout était organisé pour amener demain vendredi 16 avril, cinq cents (500) jeunes chômeurs afin qu’ils marchent sur la capitale Djibouti et qu’ils manifestent devant les Ambassades d’Ethiopie, des USA, de France et de Chine pour bien montrer leurs déterminations, en tant qu’ Assajogs (habitants de la Région d’Ali Sabieh), et pour prouver qu’ils sont prêts à se sacrifier si IOG modifie l’article 23 de la Constitution avec le soutien et la complicité de la racaille sans distinction de sexe qui hantent l’Assemblée nationale.

Abdi Adillahi, récemment élu dans l’ordre des bourreaux a été pris de panique par l’ampleur que pourrait prendre cette manifestation, qui avait reçu le soutien de plusieurs cellules dans différents quartiers et à Balbala. Il a compris que se préparaient là des démonstrations surprises.

Le Colonel « tortionnaire » s’est dit qu’il lui était impossible de prendre un tel risque.

(*) Rappelons que c’est ce même Colonel, qui était venu en personne pour clouer des planches contre la fenêtre de son Général Yassin Yabeh lorsque ce dernier avait été emprisonné. Par ce geste, il voulait l’empêcher de recevoir non seulement la lumière du jour mais aussi de l’air frais dont il avait besoin en raison de ses problèmes de santé .. Il serait aussi responsable d’une agravation sérieuse de l’état de santé du Général à l’époque, ce qui aurait hâté son décès.

Après avoir consulté sa Patronne la Première Dame, il a donné l’ordre à la Police d’investir les logements où les maillots avaient été entreposés.

Tard dans la nuit, la Police a cherché à fouiller les habitations concernées, mais les jeunes d’Ali Sabieh, avec l’aide de leurs parents, ont refoulé les Policiers. Sept d’entre eux dont le Lieutenant Saleh ont été gravement blessés.

La peur à changé de camp d’autant plus que les jeunes chômeurs de la capitale savent qu’ils n’ont plus rien à perdre.

D’Ali Sabieh à Tajourah, de Dhikil à Obock, de Balbala à Loyada, un seul mot d’ordre : Tous à Djibouti, Tous à Haramous..

S’il prenait la mauvaise idée à la Garde Républicaine de tirer sur la foule, alors moi-même, je vous promets de me transformer en bombe humaine pour les venger et il y aura des dégats, croyez-moi !

Shoukri combattante d’El Shabaab
de passage à Djibouti pour voir sa maman.