02/06/10 (B554) SURVIE : compte-rendu du Forum du 29 mai à Aubervilliers. (par Laurence Dawidowicz)
Le XXVème Sommet des chefs d’État de France et d’Afrique se tiendra à Nice les 31 mai et 1er juin prochains. Il sera une nouvelle occasion pour la France de légitimer des chefs d’Etat souvent contestés et corrompus afin de préserver ses intérêts, notamment économiques, sur le continent.
Considérant que ce Sommet ne va en aucun cas aborder les questions cruciales pour le continent : promotion de la démocratie et des droits humains, lutte contre la corruption et contre le pillage des ressources naturelles, une vingtaine d’organisations des sociétés civiles françaises et africaines ont organisées un Forum citoyen France-Afrique avec pour objectif de promouvoir une politique de la France en Afrique plus responsable et transparente .
Les tables rondes organisées ce samedi 29 mai 2010 avaient notament pour thèmes :
- Elections et démocratie en Afrique
- Responsabilité sociale et environnementale des entreprises française en Afrique
- Panorama des résistances des sociétés civiles en Afrique
Les interventions de la salle ont enrichies les débats des expériences des différents pays et partis représentés .
Je me suis personnellement réjouie de rencontrer et de pouvoir échanger avec les représentants de différents partis djiboutiens en diaspora, comme Ali Coubba président d’Uguta -Toosa, Mohamed Kadami président pour l’Europe du FRUD, Maki Houmedgaba représentant pour l’Europe de l’ARD qui se sont succédés.
D’autres pays ont vu hélas, dans le "pré-carré"français, des modifications de Constitution pour permettre à leur chef d’état de s’accaparer le pouvoir , hors de toute possibilité de transformation démocratique . Les contacts avec les membres des diaspora seront certainement utiles.
Le 13 juillet 2010 une manifestation co-organisée à Paris dira haut et fort son refus de voir défiler pour le 14 juillet les troupes des armées africaines plus souvent utilisées pour la répression de leur population que pour la défense de leurs frontières.
Nul doute que la société civile et les partis djiboutien seront présents !