03/07/10 (B559) Modification de la constitution. (ARDHD / LDDH)

A l’initiative de la LDDH, nous mettons à disposition des internautes, un document complet, téléchargeable en format PdF.

Ce document contient : ( Lien de téléchargement – 59 Ko)

1°) La liste des membres qui ont fait partie de la commission de révision.

2°) Les commentaires de la LDDH : rappel des critiques sur le fond et la forme (Déjà publiés dans un précédent article)

3°) Le texte intégral de la Loi portant révision de la constitution, tel qu’il est diffusé sur le site de la Présidence djiboutienne.

_______________________ Note de l’ARDHD

La constitution est éternellement bafouée par le régime, en particulier en matière des libertés individuelles, de l’égalité des citoyens devant la Loi, des garanties contre les arrestations illégales et les jugments dictés par le Palais de l’Escale. Chacun pourra se faire une idée en constatant le décalage entre le texte et la réalité quotidienne au pays

Il faut aussi noter, que contrairement aux projets que nous avions eus entre les mains, l’obligation pour les candidats à la Présidence d’être de nationalité djiboutienne, à l’exclusion de tout autre, a été conservée.

Cela va limiter les candidatures recevables : par exemple, Ali Iftin (qui ne maintiendra pas sa candidature, si Guelleh se présente – ce qu’il n’a toujours pas annoncé officiellement), Abdourahman Charles Boreh (qui a fait publiquement état de sa double nationalité), etc…

Comme beaucoup le pensent, Guelleh pourrait avoir la double nationalité franco-djiboutienne. Il est acquis que c’est le cas de son épouse, Paulette, mais ce point n’est pas officiel pour lui.

Il est évident, si la preuve pouvait en être apportée, que Guelleh serait un imposteur (à ce titre aussi – car nous ne parlons pas des fraudes électorales qui l’ont porté à la magistrature suprème) et qu’il ne pourrait plus continuer à être Président. De plus il devrait être condamné pour s’être imposé à la Présidence en violation même des articles correspondants de la constitution, version originale de 1992 et version amendée d’avril 2010.

Nous lançons un appel à toute la diaspora djiboutienne, pour qu’elle active ses réseaux et ses relations, afin de chercher et d’apporter, si c’est le cas, la preuve de l’éventuelle nationalité française d’IOG. L’enjeu est de taille car cela changerait sérieusement la donne …