13/12/10 (B582) VERITE : QUI VA SAUVER LE PAYS ?

Au pays, actuellement, la vie est très difficile. La population vit au jour le jour, sauf les membres des clans dirigeants. Les proches au pouvoir affichent un train de vie inimaginable. Ils sont financièrement soutenus par le régime et on croirait qu’ils sont nés dans l’or et l’argent.

Djibouti est une terre brulée, un terrain de jeux pour un groupe de voyous, dirigé par un mongole. Ils influencent la conscience des citoyens.

Même leurs enfants, qui n’ont pas souvent la moindre compétence ni l’éducation requise, sont propulsés à des postes à haute responsabilité, sur simple décret présidentiel.

Ces jeunes gens, les fils des riches, ne sont pas stables. Souvent, par inexpérience, ils commettent des fautes graves. Ils font mettre en garde à vue des honnête gens, ils volent les fonds de l’administration. Après il leur suffit d’un kilo de khat et ils (violent ?) forcent des jeunes filles.

Certains sont malades car leurs parents ont commis des péchés …

Vue que la politique d’IOG ne donne aucun résultat concret dans aucun domaine, les systèmes frauduleux se développent. Et pour couronner le tout, on prépare minutieusement, avec l’aide de faux leaders qui serviront de repoussoir et des vieux dinosaures, la pérennité du système. Modification illégale de la constitution, en contradiction avec la volonté populaire.

Vue que le niveau de vie est inexistant dans la majorité des familles, que la culture est dénaturée et parfois contrainte à l’exil, que le pays est pillé, les jeunes se rebellent. Que leur propose le régime ?

Du chômage sans espoir, une misère galopante à tous les coins de rue.

La population vit dans un univers délité. La violence, la destruction, les coups tordus. Tout est fait pour écarter les honnêtes et nobles gens, pour les éloigner des lieux de décision s’ils refusent de soutenir IOG.

Depuis avril 1999, c’est le vide total : le peuple s’enfonce dans la souffrance.

Et cela est palpalble : certains familles sont au bord de la diète noire …

Le peuple veut que la dictature tombe et que la réconciliation nationale ait lieu. Que tous les biens, les maisons, les stations de gaz, les terrains, les commerces, les bâtiments des chantiers soient rendus à leurs propriétaires légitimes.

Et que les conditions d’une vie saine s’ouvrent au peuple et aux enfants du pays.

Dans sa grande tête vide,
IOG n’a su que dominer, violenter, ruser, dompter, mater … car il est incapbale de résoudre autrement les problèmes, sachant que ce sont les problèmes qu’il a créé lui-même : la faillite de l’économie, la fracture sociale, le tribalisme exarcerbé : c’est lui !

Ne tournons pas autour du pot. Seule la volonté inébranlable du peuple uni pourait ramener la liberté, avec l’appui total et sans aucune arrière-pensées de nos leaders de l’opposition qui sont honnêtes et vraiment engagés pour sauver le peu qui nous reste.

Les jeunes résidents des 4 regions, alliés à ceux de la capitale pouraient faire la surprise. Si ensemble ils disent Non au 3ème mandat, IOG n’aura plus d’autre choix que de prendre rapidement le large à bord de son vieux bateau.

La force des nos mères et des filles du pays sera aussi un atout déterminant. Elles ont un rôle important à jouer pour faire tomber le régime et pour guider leurs maris quand ils sont engagés dans la Police, la Gendarmerie ou nos Forces armées.

Qui va sauver le pays et son peuple qui ne cesse de réclamer ce sauveur.

Pour sauver le pays et pour être suivi par la population, les candidats à ce poste doivent avoir les qualités suivantes : sens du commandement – honnêteté – habilleté – courage – motivation – exemplarité – capacité de rassembler – capacité de convaincre le peuple – avoir des idées claires et précises – avoir une vision pour désigner l’objectif – être juste.

Ils devront avoir les mots justes pour affronter la réalité – savoir prouver qu’après IOG, la vie sera meilleure pour chacun d’entre nous – et enfin être politiquement apte et Djiboutien de souche. Celui qui aura ses qualités et qui les démontrera pourra prétendre à devenir le chef de toute la communauté soudée, sans querelles claniques.

Peuple, ensemble agissons – nous, pour faire bloc, face à la dictature et à ses mercenaires. Ensuite nous vivrons heureux .