16/08/2011 (B617) Plainte pénale à l’encontre des USA et de la France et des autres nations présentes à Djibouti qui ferment les yeux devant toutes les violations des Droits de l’Homme et en particulier les arrestations arbitraires et les incarcérations des opposants politiques et des défenseurs des droits de l’homme. (Signé par une association des familles des victimes de la dictature d’IOG)

Les arrestations d’opposants, de défenseurs des droits humains se multiplient à DJIBOUTI depuis la manifestation du 18 février 2011.

Récemment une dizaine d’opposants politiques et des défenseurs des droits de l’homme sont arrêtés et incarcérés dans la sinistre prison de GABODE au vu et aux su des gouvernements occidentaux.

Ils sont accusés par le procureur soit de faire partie d’une organisation criminelle visant à porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la République de Djibouti (source Nation), soit de rébellion.

Ils n’auront accès ni à un avocat, ni à un médecin. Djibouti devient une sorte de Guantanamo à grande échelle. L’arbitraire absolu y est la règle.

Des prisonniers sans avocat et sans assistance médicale

L’Organisation mondiale contre la torture, OMCT et de nombreuses associations se sont inquiétées de cette situation alarmante de non droit qui se développe à Djibouti où la constitution a été bafouée ; la répression tous azimuths des opposants bat son plein. Une dictature féroce d’un autre âge règne par la force. Elles ont lancé plusieurs appels sur la situation de prisonniers Djiboutiens, dont l’état de santé est plus qu’alarmant.

Certains ont subi des violences physiques et ils en portent les séquelles ; d’autres ont besoin d’une assistance psychiatrique d’urgence.

Si la situation des droits de l’homme est très préoccupante aussi dans d’autres pays comme la Lybie ou la Syrie, les occidentaux n’y sont pas présents militairement et ils ne disposent que de moyens limités.

Par contre à Djibouti, les forces militaires occidentales sont très présentes et pourtant aucun de leurs gouvernements ne semble s’émouvoir de la mal – gouvernance en cours.

Peut-on en dédure que le pouvoir en place n’accorde son asile aux armées étrangères qu’à la condition non seulement qu’elles s’acquittent d’un loyer exhorbitant (dont le montant est détourné) mais aussi qu’elles ferment les yeux sur ses exactions ?

C est pourquoi les parents des victimes de ces exactions, en se regroupant en une association, comptent, assisté par des avocats de premier plan, déposer une plainte devant la cour pénale internationale contre les forces occidentales (USA, France, Allemagne, Japon ) présentes à Djibouti pour non assistance à personnes en danger et complicité de crimes contre l’humanité.

ASSOCIATION DES PARENTS DES VICTIMES DE LA
DICTATURE DE IOG