19/09/11 (B622) LDDH : Une rentrée politique nulle, des disparitions forcées et un engagement dramatique et inconsidéré de l’Armée en Somalie, pour participer à l’occupation militaire d’un pays frère.


Le Président

BREVE INFORMATION DU 18 SEPTEMBRE 2011.

Une rentrée politique nulle, une nouvelle politique sécuritaire à haut risque.

Arrestations illégales et abusives,
détentions arbitraires,

Disparitions forcées probablement
dans différents Centres militaires.

Après le Coup d’Etat militaro-électoral du 8 avril 2011, et constatant le boycott généralisé des électeurs Djiboutiens qui ont sous la sage décision de l’Opposition l’UAD ainsi que tous les Forces vives qui ont unanimement boudé les élections, sans oublier les diverses mouvements clandestins qui ont une force invisible mais puissante notamment dans la lutte tendant à la mobilisation contre l’extrême pauvreté ;

Après la mobilisation réelle des patriotes Djiboutiens du Canada, à Londres, de Bruxelles à Paris en grande partie ;

Après les manifestations des travailleurs du Port, des Cheminots puis de leurs épouses, du Corps médical et paramédical, ainsi que des parents d’élèves avant la rentrée scolaire et universitaire 2011 ;

Après la récente grande famine et les reventes de l’assistance internationale, la dernière vente a eu lieu vendredi dernier au quartier 6 par des commerçants proches du régime ;

Après l’incapacité de l’ONED a approvisionné l’eau aux populations de Djibouti et depuis une semaine à As Eyla qui subit la répression directement paraît-il du Dictateur après le limogeage de l’ancien ministre de la Défense M. Ougoureh Kiflé, toute la population Afar et Issa font face à une rupture d’eau et les professeurs, et les enseignants n’ont plus d’autres choix que de regagner la capitale ;

C’est dans ce contexte de mécontentement généralisé que le dictateur et ses sbires sont mobilisés à créer un climat de déstabilisation basé sur de confrontation tribale ou pas quartier, avec tous les risques inhérents d’une situation d’anarchie, avec des débordements vers les centres commerciaux et ultérieurement vers certaines Ambassades.

En tant que Défenseur des Droits de l’Homme je lance un Appel pressant à la Communauté Internationale et nationale, à se mobiliser pour mettre fin à la Dictature qui sévit en République de Djibouti, d’autant plus que ce régime dictatorial pille le pays, pirate les Fonds publics et les Biens Sociaux, tout en bradant le patrimoine et les propriétés de l’Etat.

Depuis pratiquement un an ce régime moribond et nauséabond s’amuse à généralisé l’anarchie que nous condamnons avec fermeté, car dangereux pour nos populations.

Ci-après quelques cas récents.

Rixe entre le Directeur et son Adjoint de la prison de Gabode.

En effet, le Capitaine Ali connu comme ex-tortionnaire de la Gendarmerie, et son adjoint le Commandant Mohamed Djama Houssein de la FNP en sont venus aux mains, probablement suite aux comportements souvent insolents du Capitaine Ali souvent en accrochages avec les gardes de la prison.

La Brigade de Recherche de la Gendarmerie saisit par leur ancien confrère a convoqué le Commandant de la Police et après l’avoir entendu, ils l’ont en l’informé qu’il allait entendre le Capitaine Ali puis transmettre leur procès verbal au Parquet.

Nous imaginons la déception du Capitaine Ali.

Ce problème entre ces deux officiers de la Gendarmerie et de la FNP a eu des effets négatifs sur l’approvisionnement en carburant des véhicules de transport des prisonniers vers le Tribunal pour être jugés, car certains prisonniers sont encore en dépôt depuis plusieurs années, voir plus d’une décennie.

La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) a appris avec satisfaction que le Parquet a vivement réagi à ce manquement des responsables du Centre Pénitencier et ceci devrait servir de leçon au Conseiller Technique du Ministre chargé des Affaires Pénitentiaires M. ADAN ABDOU qui fanfaronnait dans le Journal « La Nation » en disant qu’une Ambulance a été affectée à la prison de Gabode alors qu’ils n’arrivent même pas à approvisionner cette prison en carburant.

Vive tension diplomatique entre l’Irak et Djibouti.

Le Groupe du couple au pouvoir et le Gouverneur de la Banque Centrale comme le couple Bgabo se croient tout permis.

Après avoir bradé la quasi majorité des immeubles et des Fonds de la Banque de Somalie ainsi que ceux de l’Assurance Somalie d’ailleurs Maître Dini en sait beaucoup de choses puisqu’il était l’avocat et encore plus proche des intérêts de la République de Somalie à Djibouti.

Depuis quelques temps, c’est au tour des propriétés de l’Irak.

Mais l’Irak n’est pas la Somalie, ils ont des ressources pétrolières en grande partie occupée par les Sociétés pétrolières de Bush et consorts, mais quand même, ils ont d’argent, des avocats internationaux bien payés.

On se demande si Maître Aref avocat du couple Bgabo pourra-t-il faire le poids devant ces grands Maîtres Internationaux Irakiens et autres qui vont défendre les intérêts de Bagdad.

Depuis quelques jours un vaste terrain où une Société Turque, très liée au couple des BGABO de Djibouti avait pratiquement terminé la construction d’un grand building sans que le gouvernement Irakien soit informé, a stoppé subitement ses travaux.

On ne peut que se féliciter des décisions de Bagdad, car c’est une bonne leçon aux voyouteries de notre Etat, qui se croit tout permis.

Du quartier 2 à Balbala, et récemment à Ali Sabieh, la répression sauvage bat son plein.

Le dictateur de Djibouti qui bénéficie toujours de l’Impunité et se balade toujours à New-York pour demander encore plus d’efforts afin d’exterminer les populations du Sud de la Somalie ses ennemis n° 1 car sous la direction d’El SCHABAAB et de XISBI AL ISLAM.

Le vaillant Peuple Somali se bat depuis 2006 contre les Forces tueuses d’Ethiopie, de l’Ouganda et du Burundi et demain un millier de jeunes Djiboutiens inexpérimentés et affamés par le chômage, toutes ces Forces d’occupations de la Somalie sont sous le financement de Washington et de New-York et le soutien logistique voir des possibles bombardements aériens et maritimes sous le commandement des Forces Etrangères pré positionnées en République de Djibouti.

Des Organisations Internationales de défense de droits de l’Homme ont dénoncé la semaine dernière l’existence d’un Centre de Torture sous-terrain à Mogadiscio, mais ce Centre est mieux équipé que celle en coopération avec les forces de tortures de la milice du dictateur de Djibouti et les Forces américaines à Djibouti, dont l’un des lieux de tortures se trouverait à AmboulI dans la zone de l’aéroport.

Le Yéménite AL-ASAD qui avait été torturé à Djibouti, sous le portrait-photo d’Ismaël Omar, a déposé une plainte auprès de la Cour Africaine des Droits de l’Homme des Peuples et le défenseur NOEL ABDI Jean-Paul de la Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) a apporté son entière solidarité à la requête de la victime des tortures, le Yéménite AL-ASAD.

L’Usurpateur du Pouvoir à Djibouti est parti en avance à New-York probablement pour récupérer l’important financement pour les quelques centaines de mercenaires de Djibouti dans le cadre d’extermination du Peuple de la Somalie du Sud, une grande majorité des Forces Djiboutiennes désapprouve cette décision unilatérale du Dictateur Ismaël Omar Guelleh.

Cette situation ne peut, à notre avis, que favoriser une prise de conscience de nos braves soldats, afin de décider d’arrêter et de traduire au tribunal comme les vaillants soldats Egyptiens, qui traînent l’ancien dictateur au Tribunal du Caire.

A Djibouti, tout le monde se demande comment nos soldats, qui ont pratiquement tous appris le Saint Coran, après le conflit armé, comment peuvent-ils participer à une occupation militaire du pays frère Islamiste de la Somalie qui avait si courageusement soutenu notre lutte pour l’Indépendance et notre Souveraineté nationale a été rapidement souillé par des Accords de Défense impopulaires.

Comment le régime dictatorial peut-il se permettre de telles barbaries en participant à l’extermination du Peuple frère de la Somalie, alors que déjà la répression sanglante bat son plein à Ali Sabieh et dans la Capitale sans oublier le Nord et l’Ouest de notre pays ?

En effet, depuis vendredi 9 septembre 2011, après que le départ dictateur avec un fort convoi militaire et des véhicules équipés de batteries antiaériennes, et, du PK 51 à Ali Sabieh tous les cinq cents mètres un soldat bien armé, tous ces militaires sont restés des heures durant au soleil, sur le trottoir.

Il ne faut surtout pas dire qu’Ismaël Omar est parti pour aller prier, mais les évènements qui se sont déroulés par la suite prouvent le strict contraire.

Dès son arrivé à Ali Sabieh il a été accueilli par des cris hostiles.

Avec le non paiement des salaires des Cheminots, avec les détournements de l’assistance en denrées alimentaires en faveur des récentes victimes de la famine, avec le chômage de la grande majorité des jeunes originaires d’Ali Sabieh, qui crèvent souvent de faim même ceux qui sont partis chercher du travail à Djibouti ville, avec le blocage du commerce avec l’Ethiopie et la monopolisation du Khat par le groupe au pouvoir, toutes ces répressions sociales ne peuvent que soulever la colère des populations d’Ali Sabieh.

La riposte du dictateur, face à la colère verbale et pacifique, ne sait pas fait attendre.

Dès son retour à Djibouti, et le soir même il donna ordre à sa milice de se rendre à Ali Sabieh pour opérer avec des éléments des Forces de police, de quelques éléments de l’AND afin de procéder à une répression sanglante, dans le but principal, à savoir, créer un climat de peur et de terreur à Ali Sabieh.

Un jeune bachelier aurait été l’une des premières victimes à être tué, une centaine d’autres jeunes auraient été arrêtés et c’est hier, que beaucoup d’entre eux ont été amenés dans la capitale et mis en garde à vue, car depuis samedi matin bon nombre d’entre eux avaient été considérés comme des disparus forcés, car certainement séquestrés dans des camps de la police et de l’AND à Ali Sabieh, à Assamo et à Galileh à la frontière avec l’Ethiopie dans l’une des Annexes de Rétention de l’Ecole de police Nagad.

A Djibouti, c’est la catastrophe depuis la rentrée politique lancé par le dictateur.

La répression nocturne de la police politique, des Forces de répression à solde du dictateur s’abat tous les soirs et les voyous à la solde du régime en profitent pour piller les commerçants.

A quand le tour de la place connu sous le nom de Rimbaud, puis ensuite ver le Plateau et le Héron de Kempeski, car la nouvelle politique des répressions sanglantes risqueront inéluctablement à déraper vers l’anarchie comme à Mogadiscio ?

Les Commerçants seront donc obligés de financer des Jeunes patriotes ou El SCHABAAB de Djibouti pour préserver leur biens commerciaux, il est difficile de voir d’autres solutions.

NOEL ABDI Jean-Paul