14/01/2012 (B639) Chroniques du Sergent Ariko : les dernières nouvelles du front.

– De nouveaux ennuis pour Fadouma Hawo

La préfecture de police de Paris aurait adressé une vive protestation à l’Ambassadeur « sortant », Rachad Farah après que le « charmant séducteur », qui a épousé la fille ainée de Pharaon, ait brûlé deux feux rouges aux Champs-Elysées, la nuit du nouvel an.

Avait-il dépassé le taux d’alcolémie limite autorisé pour conduire en France ?

Lorsqu’il a été contrôlé par la Police (qui aurait déjà des informations sur lui), ce monsieur était au volant d’une grosse cylindrée portant l’immatriculation diplomatique de la république de Djibouti. Mais comme il n’est pas djiboutien, mais ivoirien, cela pose des questions …

En effet, certaines rumeurs prétendent qu’il pourrait être soupçonné par la Police française « d’avoir participé » à divers trafics de drogue ? À Djibouti on murmure que Fadouma Hawo avait été mise enceinte par ce charmant jeune homme. Est-ce ce qui aurait pu convaincre sa mère Kadra Haid, agissant avec la complicité de son frère Djama, d’exfiltrer la jeune fille vers Paris, en oubliant même d’avertir IOG ?

– Pas de bousculade pour retirer les cartes d’électeur

Dans les différents arrondissements de la capitale, les fonctionnaires constatent que les Djiboutiens ne se bousculent pas pour retirer les documents qui permettront de voter pour les communales. Le Maire sortant Ali Ismail Yabeh est confronté à deux candidats qui postulent son fauteuil. Ils savent tous que la campagne n’intéresse pas une population qui souffre de la mal gestion du pays.

L’eau, les denrées de première nécessite, la sante, l’éducation : tous ces secteurs sont sinistrés, sans parler du chômage qui laisse nos jeunes sans issue.

Mais au fait, que fait l’homme « auto-élu » de Djibouti ? Rien de spécial : il se contente d’observer du haut de son palais d’Haramous, le peuple qui se débat contre la faim et la soif !

– Enfin des sanctions contre des tortureurs

Je viens d’apprendre que l’officier qui avait torturé à mort un père de famille, un soir a la brigade de la gendarmerie de Cheik Moussa, a été mis aux arrêts de rigueur. Même si le Heer Issa a été versé, cette affaire agace le locataire du palais de Beit el Wali. Il a pris le taureau par les cornes : l’officier et les 2 élèves gendarmes ont été suspendus avec solde.

On attendait cela depuis longtemps. Il semble que Pharaon se soit enfin décidé à agir maintenant, afin que justice soit rendue à cette famille qui a perdu un mari et un père.