14/04/2012 (B652) Disparition de Jean-Paul Noël Abdi : les messages de condoléances continuent à nous parvenir (Sgt Ariko et A. W.)

__________________________ 1 – A.W. (Canada)



C’est avec une immense tristesse que j’ai appris ce matin la mort de JPAN.



« Géante » est un qualificatif qui s’applique parfaitement à l’héritage qu’il nous laisse. Géante par son courage, par sa détermination jusqu’à la fin de ses jours ..



Nous ne t’oublierons jamais… jamais.

A.W. Ottawa.

_________________________ 2 – Sergent Ariko



Message de condoléances à la suite de la disparition brutale de Jean-Paul Noël Abdi, Président de la LDDH – Ligue djiboutienne des droits humains.

Un être cher vient de disparaitre. Jean Paul Noël a mis tout son énergie pour éradiquer la dictature gorille qui sévit à Djibouti. Avec cette disparition Djibouti perd un soutien de taille. J’adresse toutes mes condoléances à sa famille.



Le régime, qu’il a combattu, salue aujourd’hui sa mémoire dans un bref communiqué hypocrite de l’ADI.



En réalité ce régime se réjouit de la disparition d’un Homme qu’il qualifiait pas plus tard qu’hier de djiboutien fouineur comme il l’avait fait pour le juge Borrel assassiné par ses sbires



Avec la disparition de Jean-Paul, que vont devenir les dénonciations des dérives dictatoriales du régime ? Seronjt-elles anéanties à moins que Allah ne le remplace par un jeune aussi courageux que lui pour dénoncer à Djibouti-ville les atteintes aux droits de l’homme qui sont si chères à ce régime fanfaron.



Pouvons-nous espérer que Farah Abadid ou le frère de DAF accepte de le remplacer et de mettre autant d’énergie que Jean-Paul ?



Avec cette disparition brutale, la république de Djibouti perd un homme courageux qui a osé affronter en plein terrain miné, l’un des régimes les plus sanguinaires de notre époque.



Dès la création de la LDDH, le régime a voulu la tuer dans l’œuf, en lançant dans la cour de sa maison au quartier 5 une grenade de type chinoise pour le faire taire. Mais Allah na pas voulu qu’il périsse car le combat qu’il allait mener était le plus noble des combats.



A Djibouti le régime le redoutait et l’emprisonnait pour le faire taire a l’instar de l’ancien président de l’association des droits des l’homme et des libertés Souleh qui a été emprisonné plusieurs fois é la villa Christophe, ce que la lettre de l’océan indien  dénonçait.  



Mais le régime avait réussi à le retourner à l’issue d’un long combat. Le régime espérait parvenir au même résultat avec Jean-Paul Noël mais il a vite compris qu’il avait devant lui un homme différent, intègre et motivé, qui sait manier la parole et passer à l’acte.



Le régime a tout fait pour le faire taire, allant même jusqu’à demander à sa tribu de l’exclure de ses rangs, s’il ne baissait pas la tête. Mais c’était mal connaitre Jean-Paul Noël.



En désespoir de cause, IOG a fini par l’insulter publiquement dans jeune Afrique.  



Maintenant Allah a décidé que le temps était venu pour Jean-Paul de se reposer et de laisser  son travail et son combat pour la vérité à ses successeurs.



Ses amis pleurent et ses ennemis rient.



Mais nous jurons sur le Coran de continuer à nous battre comme il l’a souhaité dans le testament spirituel qu’il a laissé  à ses militants qui sont à Djibouti et a l’extérieur.



À la dernière minute, le régime avait même demandé à son premier ministre de prendre le même avion pour la France que lui en France et de le persuader de laisser tomber le combat.



À l’aéroport de Djibouti les gendarmes l’avaient, selon des infos qui me sont parvenues, malmené alors que le combattant de la liberté était déjà très malade.



Pourtant il avait balayé d’un revers de la main, les propositions du premier ministre, qui avait du donner ordre à la gendarmerie de le laisser en paix et de monter tranquillement dans l’avion.



Jean-Paul Noël Abdi était un homme de paix.C’était un grand patriote qui n’a jamais aimé vivre loin de sa terre : la REPUBLIQUE DE DJIBOUTI.



Le peuple et tous les démocrates pleurent sa mort.



inaa lilaah wa inaa ilayhi raajiuune

Sergent Chef Ariko

Londres