18/02/2014 (Brève 361) Alerte Rouge – Après les incendies « spontanés »,  les viols, les tortures, les emprisonnements illégaux, les exécutions extra-judiciaires, IOG présente officiellement à la presse internationale ses deux nouvelles armes pour semer la terreur : la déchéance de la nationalité et le bannissement.

Lors d’une conférence officielle, IOG a présenté, en avant-première, à la presse internationale, les deux nouvelles armes qui ont été développées par les laboratoires de recherche de la Présidence. Ce sont des armes innovantes, même si l’une d’entre elles avait déjà été testée en octobre 2007 contre plusieurs membres de la famille de Mohamed Alhoumékani (*).

IOG a d’abord expliqué que dans un contexte national qu’il qualifie « d’insurrectionnel », en sa qualité de Chef de l’Etat responsable, élu par la plus grande majorité de ses proches partisans, il se devait de maintenir la paix, la sécurité et le calme dans le pays, afin que les puissances étrangères sur place, puissent effectuer leurs missions secrètes dans les territoires voisins, en toute sérénité : protection des navires, chasse aux terroristes, …!

Ces deux nouvelles armes sont destinées à semer la terreur contre les populations déjà asservies, mais rebelles aux nouvelles privations de liberté et de démocratie. 

1°) la déchéance de la nationalité et 2°) le bannissement hors des frontières.

IOG a expliqué que l’on en était arrivé désormais au stade de la mise en oeuvre grandeur nature. Une première cible a été identifiée et traitée ensuite au moyen de ces armes. Il s’agit d’un intellectuel proche de l’opposition : Mohamed Daher Robleh.

Avant d’évoquer le parcours judiciaire édifiant de cette personne, désormais apatride, IOG a tenu à rappeler, que les incarcérations dans des lieux secrets, les tortures, les traitements inhumains et dégradants, les expropriations sans jugement, les exécutions extra-judiciaires ne suffisaient plus à ramener le peuple à Sa Raison personnelle(**) et qu’il fallait absolument compléter l’arsenal répressif à disposition du SDS, de la Gendarmerie, de la Police, de la Garde républicaine et de la Justice (entre autres).

IOG a rappelé que ce jeune provocateur avait déjà été arrêté sur décision du Palais de l’Escale, immédiatement relayée par la justice (juste pour lui donner un habillage présentable) le 4 juillet 2013. Les tortures, les traitements inhumains et l’emprisonnement n’ayant pas réussi à convaincre le jeune intellectuel de rentrer dans le rang de la pensée unique, il avait été déchu de sa nationalité en septembre 2013, sur son ordre personnel.(IOG NDLR)

La dangerosité de cet individu n’ayant pas diminué, il avait été décidé de l’inviter à rencontrer le Chef de corps de la Police nationale. La rencontre n’ayant pas abouti sur un accord, l’individu avait ensuite été confié aux bons soins de la Brigade criminelle, et ce, sans résultat notable, en dépit des sévices appliqués méticuleusement et dans le respect des traditions de cette institution.

IOG a donc été contraint, à son plus grand regret, de mettre en action, la nouvelle arme : le bannissement. Mohamed Daher Robleh, qui rappelons-le, se trouvait en situation illégale dans son pays, puisqu’il n’en a plus la nationalité, a été déposé devant la frontière du Somaliland, à charge pour lui de gérer les formalités d’entrée dans ce pays voisin. Ce qui n’aurait pas été facile, puisqu’il était sans papier.

IOG a tenu à préciser que l’utilisation de ces armes allait se multiplier dans les prochaines semaines et que les cibles avaient déjà été sélectionnées.

IOG a conclu cette présentation, en félicitant ses services et en particulier, le Chef du SDS et la Présidente de la Cour suprême pour leur engagement personnel dans la mise au point de ces nouvelles armes de destruction massive de la haine populaire à l’encontre du régime. Il s’est même laissé aller à espérer qu’il aurait désormais le calme et la possibilité de continuer à s’enrichir sans contestation. 

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Les premières réactions de l’ARDHD.

L’équipe de l’ARDHD a pris très au sérieux cette affaire et elle dénonce dans un premier temps l’utilisation de ces armes par le régime sanguinaire et tyrannique du couple infernal qui a élu domicile à Haramous. Rappelons au passage, que ces « petits épargnants » habitent un château qui a été financé par le Trésor public et qu’en plus, ils perçoivent un loyer pour y habiter … Ce qui leur a permis d’acquérir des biens conséquents à Dubaï, à Paris et en Afrique du Sud (entre autre …), dont la propriété pourrait être remise en cause au titre des « Biens mal acquis »

L’équipe de l’ARDHD lance une alerte rouge pour que Mohamed Daher Robleh soit d’abord autorisé immédiatement à rentrer dans son pays et à retrouver sa famille, qui est particulièrement et légitimement inquiète et pour qu’il soit réintégré dans la nationalité sans contrepartie.

Elle poursuivra la dénonciation de tous les crimes qui sont commis par les obligés du régime sur ordre d’IOG et dont la multiplication est caractéristique d’une crise de confiance dans l’avenir au plus haut de l’Etat. Elle va commencer une nouvelle campagne d’information de l’opinion internationale.
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(*) Rappelons qu’en octobre 2007, les forces de répression, avaient raflé plusieurs membres de la famille de Mohamed Alhoumékani (dont sa mère très âgée) qui avaient été jetés dans le premier vol à destination de Sanaa, sans valise ni papiers d’identité. Ils avaient pu retrouver leur pays, après six mois de bannissement. Il s’agissait alors de faire pression sur l’un des témoins-clefs de l’instruction pour l’assassinat du juge Borrel, qui pourrait impliquer IOG dans une possible commandite …

(**) Rappelons aussi qu’en principauté de Pacotilles, IOG et sa Paulette, privilégie (le mot est faible), la pensée unique et l’accaparement centralisé à Haramous des richesses, des ressources et des privilèges réservés aux seuls courtisans bien-pensants