05/01/2016 (Brève 608) Appel au secours envoyé par un ami de la famille EWADO à Djibouti. Bien qu’elle se rende tous les jours au tribunal, Mme Ewado n’a toujours pas obtenu de permis de visite pour voir son mari, incarcéré au secret à Gabode. Appel pour une mobilisation de tous les internautes et djiboutiens épris de liberté et refusant le joug et la terreur que Guelleh et ses sbires (Procureur Maki, entre autre) font subir aux populations civiles sans défense devant la force des fusils de la Garde rapprochée de Guelleh.

En tant qu’ami de la famille Ewado, je demande à l’ARDHD de diffuser mon appel pour qu’il soit entendu par l’opnion publique internationale et les défenseurs des droits humains.

Il est urgent
 de venir au secours de cette femme et de leurs enfants. Depuis l’incarcération de son mari et de leur père, cette malheureuse prend tous les matins le chemin du Palais de Justice de Djibouti. Partant de bonne heure de la périphérie de Balbala où la famille a un logement modeste, elle tente de convaincre la Justice de lui donner un permis de visite pour rencontrer son époux qui est actuellement incarcéré au secret à Gabode et qu’elle n’a pas vu depuis une semaine.

Mais chaque jour, c’est la même déception. Le Procureur Maki Aboulkader, hautain et sans coeur, dédaigne ses supplications et il refuse de lui délivrer le permis. Peut-être sadique de surcroît, prendrait-il un malin plaisir à augmenter les souffrances de cette mère de sept enfants, qui vit dans le dénuement et l’abnégaton.

Pourtant les délits qui sont évoqués, même s’ils étaient prouvés, ne sont pas des crimes de sang et on ne peut pas imaginer que la justice puisse craindre une disparation des preuves si le couple pouvait communiquer au parloir de la prison.

Cette pauvre femme se heurte à un mur de méchanceté gratuite, organisée et pervers: la porte du Procureur, grand falsificateur de la vérité, qu’il se plait à lui fermer au nez.

Que peut-elle faire toute seule et abandonnée par les autorités de son pays pour faciliter le passage en force de Guelleh vers un 4ème mandat, enjeux politiques au regard desquels elle est démuni et étrangère ?

Découragée et abandonnée, elle lance un cri d’alarme aux organisations des droits de l’homme d’autant plus qu’une rumeur circule affirmant que son époux serait détenu dans des conditions inhunimaines et probablement torturé, sur instructions personnelles du fameux Maki Omar Aboulkader….

De ce fait nous prions les internautes d’adresser des courriels au Procureur de la République pour lui demander massivement d’accorder le permis de visite qui sera un premier soulagement pour la famille EWADO.

Un ami de la famille Ewado

Pour écrire à M Maki Omar Aboulkader afin de soutenir le cas de cette malheureuse mère de famille, victime de l’injustice, voici les coordonnées.

Procureur de la république
Mobile (SMS) : 00 -253-77-34-33-33
Email :
likmik@caramail.com