24/01/2019 (Brève 1259) LDDH : Détresse dans le Nord
Nous publions un communiqué de la LDDH, daté du 22 janvier 2019 sous la signature de son Président Omar Ali Ewado, son Président.
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Selon les informations qui nous ont été communiquées par nos antennes à OBOCK et TADJOURAH, la situation de la population civile se détériore chaque jour.
A OBCOK la santé coûte chère : un test du paludisme coûte 500 FD en cette période fraîche où l’on assiste à une prolifération de cette maladie. Et trois (3) comprimés de paracétamol coûtent 100 FD tant des pharmaciens communautaire des dispensaires que dans les boutiques des particuliers.
Cependant la vente des médicaments dans des boutiques est interdite et peut être préjudiciable car il va de soi que la vente des médicaments doit être entourée d’une extrême prudence.
En outre il s’avère aléatoire d’équiper les dispensaires des Ambulance s’il revient totalement à la population démunie de pourvoir à l’achat du carburant à chaque occasion.
La précarité imposée à OBCOK et TADJOURAH persiste depuis trois décennies au su et au vu de tout un chacun sans que cela émeuve les Pouvoirs Publics.
Les Obockois se demandent la motivation qui a prévalu lors de la suppression pure et simple du service de la Voirie ; car outre le retour à la précarité de beaucoup des familles au chômage l’insalubrité est insoutenable.
Le phénomène des migrants pose un sérieux problème aux Régions Nord (Obock et Tadjourah).
Ces personnes en transit que l’on rencontre sur tout le long de la route de l’Unité et jusqu’à Obock ville constitue une sérieuse menace pour ces régions. Dépourvus de tout moyen de subsistance pour leur long périple, ces migrants se transforment en mendiants parfois agressifs surtout en milieu rural.
La Gendarmerie et la Police contrôlent si les voitures des particuliers embarquent ces migrants et si c’est le cas cela devient lourd des conséquences : confiscation des voitures ayant servi au transport et emprisonnement des chauffeurs. Et quand ces migrants épuisés et à bout de force, se rendent dans des unités de la Gendarmerie ou de la Police, ils sont chassés sans être écoutés par les gendarmes et policiers.
Et pourtant beaucoup parmi ces migrants, méritent une assistance humanitaire même s’ils sont en transit !
Ce que les Pouvoirs Publics Djiboutiens occultent d’une façon éhontée.
La LDDH rappelle aux Pouvoirs Publics le risque encouru par la population sur la situation des ventes des médicaments dans des boutiques et demande d’y mettre fin et enfin rendre accessible à tous les soins des premiers soins tels que ceux de Paludisme.