05/04/2021 (Brève 1777) FLASH INFO. BARKAT ABDOULWAHAB ALI OUDOUM aurait atterri à Djibouti (ARDHD).

Selon nos informations, qui restent à recouper, l’avion qui transportait le détenu Barkat Abdoulwahab Ali Oudoum aurait atterri à Djibouti.
 
Il ne fait nul doute, qu’en homme bien élevé, sa première priorité sera d’aller saluer ses libérateurs du SDS où il devrait recevoir un accueil chaleureux et brutal. Les agents du SDS, sous l’autorité d’Hassan Madobe lui ont certainement retenu leur meilleur chambre pour qu’il puisse hurler de douleur sans témoin ni secours et surtout sans déranger le voisinage. Il y sera au calme, sans visite, après les épreuves d’endurance qu’il devrait subir. Dans la France monarchique, on avait coutume d’appeler cela “être soumis à la question”.
 
Ce sont des lieux où l’on pose des questions difficiles. Toute mauvaise réponse est sanctionnée par un tour de vis au dessus d’un bassin rempli d’eau, par exemple, ou par une participation à d’autre jeux aussi spectaculaires.
 
Il faut bien permettre à ses employés de prendre un peu de bon temps, vous répondra le grand patron du renseignement djiboutien.
 
Ce blogueur qui dénonce la dictature, l’état policier et le 5ème mandat est une cible idéale pour des entrainements pratiques à la torture et à la cruauté. “Allez au boulot les gars, vous avez du pain sur la planche… il faut y aller sérieusement maintenant. On ne rigole plus.”
 
Le patron du SDS est certainement très reconnaissant envers Abyi Ahmed qui a réussi à tromper le monde et en particulier l’académie du Prix Nobel, qui lui avait attribué son grand prix annuel.
 
Il cachait bien son jeu, surtout lorsque l’on a vu la façon dont il réprimait avec la plus grande sauvagerie les tigréens, les extraditions de demandeurs d’asile djiboutiens, qui avaient eu la naïveté de croire qu’ils étaient protégés en Ethiopie. Non, en dépit de la communication officielle, faisant état de divergences entre les deux voisins (le grand et le petit), Abyi Ahmed fait tout pour plaire à Guelleh, en lui expédiant des candidats à la torture par exemple.
 
Ca c’est de la politique …. Mais l’image d’Abyi Ahmed sera bientôt aussi pitoyable que celle de Guelleh et le jury du Prix Nobel continuera à se mordre les doigts.