02/12/05 (B326) Le FDP condamne les massacres et s’étonne du silence des autorités européennes.

Forum pour la démocratie et la Paix.
fdpdjibouti@hotmail.com
Bruxelles

Communiqué du F.D.P.

Encore une fois,les autorités Djiboutiennes se sont distinguées en ordonnant l’ordre à l’armée de tirer à bout portant sur la population civile D’Arhiba:bilan de cette équipée meurtrière:8morts,plusieurs dizaines de bléssés graves…

Le F.D.P:
-condamne avec force ce massacre de trop et dénonce le silence presque complice,sinon génant de la communauté internationale.
Nous lançons un appel pressant pour que les commanditaires,de cet acte odieux,soient punis.

Bruxelles,le 3 décembre 2005
Djilani Ibrahim A.


04/04/05 (B292B) Nouvelle confirmation des violences dans le Nord, exercées par les forces de répression de l’AND, aux ordres de Guelleh et de la dictature (FDP)

FORUM POUR LA DEMOCRATIE
ET LA PAIX

Tél : 0032/478.733.710
E-Mail : fdpdjibouti@hotmail.com
Bruxelles, le 3/04/2005


COMMUNIQUE DE PRESSE


Nous venons d’apprendre que des civils innocents ont été lâchement
et sauvagement assassinés à Indaqi, dans le district d’Obock.

En effet, Monsieur Mohamed
Outban et son compagnon dont l’identité n’a pas encore été
établie, ont été froidement abattus par les militaires
Djiboutiens.

En outre, Monsieur Ali
Afkiqé et deux autres personnes ont été faits prisonniers
et détenus à la caserne d’Obock.

Compte tenu de cette situation
alarmante, le F.D.P :

 » Exige que cesse
le massacre de personnes innocentes et sans défense,
 » Demande la libération immédiate et sans condition des
personnes emprisonnées,
 » Lance un appel à la communauté internationale pour protéger
la population civile,
 » Insiste également pour que cessent les menaces, harcèlements
et autres intimidations dont sont l’objet les jeunes de l’opposition à
Tadjourah et ailleurs.

Par ailleurs, le F.D.P.
appelle tous les Démocrates à venir manifester le 8/04/2005
à Paris aux côtés de l’ensemble de l’opposition Djiboutienne
pour boycotter ces élections présidentielles qui s’apparentent
au plébiscite d’un pouvoir honni et en fin de règne.

Djilani
Ibrahim
Porte parole

18/03/05 (B290) FDP : appel au boycott de l’élection présidentielle du 8 avril 2005

FORUM POUR LA DEMOCRATIE
ET LA PAIX

Rue Emmanuel HIEL, 46
1030 BRUXELLES
Tél. : 0478 733 710
courriel : fdpdjibouti@hotmail.com


Communiqué


Bruxelles, le 17 mars 2005


A l’instar de l’ensemble de l’opposition, le Forum pour la Démocratie
et la Paix, appelle l’ensemble de la population djiboutienne à boycotter
les élections présidentielles du 8 avril 2005.

Conscient de l’issue des
élections, qui donnera vainqueur le régime autocratique d’Ismaël
Omar Guelleh, le F.D.P, attire l’attention des puissances militaires installées
à Djibouti (France, Etats Unis, Allemagne) sur les menaces que fait
peser l’absolutisme en place pour l’avènement d’un Etat de droit et
la non application des Accords de Paix du 12 Mai 2001. Pratiquement quatre
années se sont écoulées et rien ne pointe à l’horizon.

Ce n’est un secret pour
personne, ni même pour les puissances occidentales qu’Ismaël Omar
est un grand tricheur devant l’Eternel et un dictateur impénitent.
Le peuple djiboutien l’a si bien compris, qu’il n’hésitera pas à
boycotter ces simulacres d’élections, devant la menace d’intervention
d’une armée clanique, toujours prompte à faire usage de ses
armes, qui a depuis longtemps pris l’habitude de tirer à balles réelles
sur les foules sans défense.

Devant cette parodie électorale,
les djiboutiens comptent leurs amis, les vrais comme les faux, les éphémères
comme les situationnistes. Ils auront appris et c’est là le meilleur
enseignement, que les soutiens extérieurs, même les plus solides,
ne peuvent se traduire en gains politiques sans une mobilisation interne du
peuple djiboutien, le véritable souverain. Nous sommes devant un tournant
historique de notre pays, le F.D.P, dénonce avec véhémence
la tenue de ces élections déguisées en plébiscite
et lance un appel à une « désobéissance civile « .

Le F.D.P, prie les pays
démocratiques, les organisations internationales d’assumer leurs responsabilités
et faire pression sur le pouvoir autiste qui a constamment assuré sa
survie par l’argument des armes, les plus grotesques entreprises de fraudes
électorales, les assassinats politiques, un régime peu enclin
à une ouverture démocratique.

Pour parvenir à
l’ablation du système abject qui sévit depuis 1977, compatriotes,
unissons nos forces !


FORUM POUR LA DEMOCRATIE ET LA PAIX

19/12/04 (B277) BRUXELLES : Compte-rendu de la manifestation du 18/12/04 devant l’Ambassade de Djibouti

FORUM
pour la DEMOCRATIE et la PAIX

Rue Emmanuel HIEL,
46 1030 BRUXELLES
Tél. : 0478 733 710
Email : fdpdjibouti@hotmail.com

BRUXELLES, le 18 Décembre
2004-12-18

Compte-rendu

Et de 13 ! Comme prévu,
ce 18 Décembre 2004 a eu lieu la commémoration du Massacre d’ARHIBA
devant l’ambassade de Djibouti à Bruxelles.

Par élan patriotique
plus d’une centaine personnes se sont rassemblées pour scander les mots
d’ordre lancés par les intervenants par un mégaphone. Les compatriotes
venus en masse de toute la Belgique, ont déplié leurs banderoles
reprenant les slogans.

Les photos des victimes
du Massacre furent brandies. Evidemment, les  » reporters  » (police
politique et employés zélés) de l’ambassade n’ont pas
manqué l’occasion, pour filmer, photographier les manifestants.

Comme d’habitude, le régime
et ses larbins utiliseront ces supports contre les opposants afin de faire
pression sur leurs familles restées au pays et sur eux. Cet après-midi
restera symbolique dans la lutte pour la démocratie à Djibouti,
du fait que l’ensemble de l’opposition présente à Bruxelles
s’est engagée à dénoncer et à condamner ce régime
à chaque fois que les violations caractérisées des droits
humains sont constatées et à coordonner leurs efforts pour l’avènement
d’un Etat de Droit et un changement véritable à Djibouti.

Le Forum pour la Démocratie
et la Paix, remercie, tous les compatriotes, venus en masse, pour s’être
déplacés et montrer toute leurs solidarité envers les
victimes de la dictature en générale et les victimes d’ARHIBA
en particulier.

Nos remerciements à
nos amis du M.R.D venus au complet. On a noté la présence du
président du M.R.D, Monsieur Daher Ahmed Farah et sa remarquable intervention,
insistant au passage que le carnage d’ARHIBA concerne tout les djiboutiens
et à appelez de ses vœux à resserrer les rangs de l’opposition.

A quinze heures, les manifestants,
par petit groupe, ont évacué les lieux, dans la bonne humeur,
la bonhomie avec la sensation du devoir accompli et le souhait de multiplier
ce genre de manifestation.

A l’année prochaine
! Incha ALLAH !

19/12/04 (B278) Ne jamais oublier (FDP)

NE JAMAIS
OUBLIER

Le 18 Décembre
2004 a encore, une fois été marqué par la commémoration
de la « Journée Nationale des Martyrs ».

Cinquante-neuf (59) ?
morts, plus de trois cents (300) blessés et sept (7) disparus, sans
compter les victimes mortes à l’hôpital ou celles qui n’ont pas
été recensées car leurs corps ont été enlevés
par les forces gouvernementales pour effacer toutes traces et toutes preuves,
tel est le provisoire de l’abominable massacre perpétré le 18
Décembre 1991 dans le quartier Afar d’ARHIBA par les forces de répressions
du régime dictatorial (Armée, Gendarmerie et Police).

L’Histoire humaine connaît
peu d’équivalent d’un pareil déchaînement de barbarie
en tout cas à DJIBOUTI. Cet acte est une véritable injure à
la conscience universelle car les crimes dont étaient victime les civils
d’ARHIBA constituent autant de crimes contre l’humanité et restent
impunis à ce jour. C’est bien de cela dont il s’agit : « De crimes
contre l’humanité ».

Tout dans le contexte,
les mobiles, les préparatifs, le déroulement et le bilan de
ce massacre collectif prouve au contraire qu’ARHIBA a été, le
18 Décembre 1991, le théâtre tragique d’une opération
militaire dont l’issue était fixée d’avance : « L’EXTERMINATION ».
Il est à mettre en relation avec la cuisante défaite des forces
armées djiboutiennes dans la région de Tadjourah (KALAF).

Une répression
contre la cité ARHIBA, exclusivement habitée par des Afars aurait
donc été décidée à l’issue d’une réunion
secrète tenue au Palais Présidentiel à la veille du carnage.
Le prétexte officiel de l’intrusion étant le contrôle
d’identité et la recherche de caches d’armes. Autour du chef de l’Etat,
les durs du régime dont l’actuel Président (I.O.G) auraient
donc décidé une « descente » sur ARHIBA pour sécher
leurs larmes versées sur les successifs revers militaires lors de l’offensive-fiasco
sur le littoral du golfe de Tadjourah.

Plus qu’une action de
représailles, le massacre du 18 Décembre 1991 est en fait une
opération militaire préméditée qui devait laver
« les humiliations de l’armée ». Environ un millier de soldats
des forces armées (militaires, gendarmes urbains et de l’escadron présidentiel,
policiers et marins) encerclent le quartier et s’efforcent de « tuer à
huis clos » au moyen de chars, véhicules blindés, embarcations
rapides et armes légères.

Le déroulement
de ce massacre montre la barbarie sans nom, de l’impressionnant dispositif
militaire et policier engagé dans le seul but d’assassiner. A l’aube,
les rafles commencent, le quartier est totalement investi par les « crânes
rasés » issus de la mobilisation générale, vident
tous les civils de leurs habitations (hommes, femmes et enfants) et les rassemblent
sur un terrain vague et les embarquent de force dans des camions.

Devant le refus des civils
de monter dans les véhicules et voyants leurs(soldats) plan dévoilé,
les forces armées, dès ce moment tirent sans sommation sur tout
ce qui bouge, sur une foule sans défense, qui tombent comme des mouches,
tués à bout portant. Dès les premières rafales,
une panique folle s’empare très logiquement de toute la population
d’ARHIBA.

La chasse à l’AFAR
commence, un déluge de feu s’abat sur les civils, une course poursuite
abominable s’organise. Qui à pied, qui en véhicule tout terrain,
les forces de l’ordre s’en donnent à coeur de joie. En milieu de matinée,
un hélicoptère de l’armée française survole les
lieux du massacre, panique cette fois du côté des tueurs, par
craintes des caméras que les militaires français n’ont certainement
pas manqués de sortir pour filmer cette hécatombe.

Au premier passage de
l’hélicoptère, les tireurs (soldats) cessent la fusillade, certains
ont le ridicule réflexe de se cacher derrière les maisons mais
continuent à pourchasser les rescapés dès que le Puma(hélicoptère)
s’éloigne. Au second passage, les « chasseurs » décident
de se retirer et maquillent le chiffre réel du carnage en s’empressant
d’entasser dans plusieurs camions un maximum de cadavres.

Combien de morts ?

Impossible à dire
avec précision à ce jour, tant qu’une commission judiciaire
indépendante et internationale ne voit le jour et tant que la France
ne se démarquera pas de ce régime infréquentable, dictatorial
et ne mette à la disposition de la justice le film.

A l’occasion du 13ème
anniversaire des massacres du 18 Décembre 1991 à ARHIBA, il
n’est pas inutile de rappeler les drames que vit encore la population civile,
pas plus tard que le 7 Décembre 2004, le régime fidèle
à son équipée criminelle, n’a pas hésité
à tirer sur la population, faisant plusieurs blessés graves,
qui manifestait contres les dégâts des récentes inondations
.

Les martyrs d’ARHIBA ont
été assassinés sous les yeux des représentants
des forces françaises stationnés à Djibouti qui auraient
même eu le temps de filmer la séquence de la boucherie programmée.
Il est utile d’interpeller les représentants de la communauté
internationale ayant jusque là observé un silence déshonorant
sur les violations manifestes des Droits de l’Homme, sur la politique des
destructions systématiques et de l’exode forcé des populations
originelles.

Le Forum pour la Démocratie
et la Paix interpelle, les représentants de la communauté européenne,
les autorités belges et les associations épris de paix et de
justice que la lumière soit faite sur les massacres d’ARHIBA survenus
le 18 Décembre 1991 et de faire pression sur le régime dictatorial
djiboutien qui sévit toujours dans l’impunité totale et qui
n’hésite pas a traqué les démocrates djiboutiens qui
militent pour l’avènement d’un Etat de Droit à DJIBOUTI sur
le territoire belge, dans la capitale européenne.

13/12/04 (B276) FDP : appel à manifester devant l’Ambassade de Bruxelles, pour commémorer le massacre d’Arhiba et pour dénoncer les événement récents commis le 11 décembre 2004 dans le même quartier de Djibouti.

Djibouti/Opposition/Tuerie
d’Arhiba

APPEL
A MANIFESTER

Comme chaque année,
l’opposition djiboutienne commémore la journée du 18 décembre
1991, journée au cours de laquelle les forces gouvernemantales ont
abattu sommairement les civils innoncents d’Arhiba faisant 59 morts, plus
de 300 bléssés et plusieurs disparus.

Nous demandons à
toutes les personnes éprises de Justice et de Liberté de se
joindre au

rassemblement
commémoratif du massacre d’Arhiba
qui aura lieu le 18 décembre 2004
devant l’Ambassade de Djibouti, av. F. Roosevelt, 204 à Bruxelles
de 14 à 15 heures.

Les
évènements récents du 11 décembre 2004, à
Arhiba, nous imposent de dénoncer les exactions commises par le régime
tant que les responsables et les commanditaires de cet ignoble massacre ne
sont pas traduits en justice.

Contacts

F.D.P
rue Emmanuel Hiel, 46
1030 Bruxelles
tél: (0032) 478733710
fdpdjibouti@hotmail.com

16/09/04 (B263) Message de condoléances du FORUM pour la DÉMOCRATE et la PAIX (FDP) : disparition de Chehem Daoud Chehem

FDP
Rue de la LINIÈRE,
17
1060 BRUXELLES.
fdpdjibouti@hotmail.com


Bruxelles, le 15 Septembre 2004


Message de condoléances à la famille CHEHEM DAOUD

Trois jours après
le décès du père de l’Indépendance de Djibouti,
M. AHMED DINI, une autre personnalité du paysage politique djiboutien,
nous quitte en la personne de M. CHEHEM DAOUD CHEHEM, compagnon de lutte du
premier.

Numéro deux du
FRUD-Armée, il fût un patriote incontournable, très apprécié
pour sa sagesse, son intelligence, sa modération et ses visions. Une
fois de plus,Djibouti vient de perdre une grande figure.

Les disparitions successives
de ces hommes créent un vide total dans le monde politique de notre
pays. Le FORUM pour la DÉMOCRATIE et la PAIX ainsi que la communauté
djiboutienne exilée en Belgique adressent à la famille(épouse,
enfants et petits-enfants),à ses proches,ses amis et à l’Alliance
Républicaine pour le Développement ses sincères condoléances.

Que Dieu lui accorde le
repos éternel et l’accueille dans son paradis ! Amin


Inna lillah wa ina illehi raji’oun.


Forum pour la Démocratie et la Paix.

 

12/09/04 (B263) Message de condoléances du FDP

FORUM pour la DEMOCRATIE
et la PAIX

Rue de la LINIERE, 17
1060 BRUXELLES

fdpdjibouti@hotmail.com

Message de condoléances

Bruxelles, le 12 Septembre
2004,

C’est avec une grande
consternation et tristesse que nous avons appris cette après-midi le
décès de Mr. AHMED DINI, survenu à Djibouti. Grande figure
emblématique de la politique djiboutienne, résistant contre
la colonisation française pour l’indépendance de son pays
et de son peuple, il n’a pas hésité à claquer la
porte du gouvernement dictatoriale de Gouled en 1977.

Aujourd’hui, Djibouti
a perdu le plus vaillant de ses fils en la personne de Mr. AHMED DINI, farouche
partisan d’un Etat de Droit à Djibouti. Le Forum pour la Démocratie
et la Paix en particulier et la Communauté djiboutienne en générale,
exilée en Belgique adressent leurs sincères condoléances
à sa femme et ses enfants tout en partageant leur douleur suite à
la tragique disparition d’un des fondateurs de la république et
de la nation djiboutienne.

Inna lillahi wa inna illeyhi
rajïoun.

FDP