05/05/03 ( B196) RSF Djibouti – Extrait du rapport annuel 2003 qui accable lui aussi le système de Guelleh.
Entre
une presse publique complètement à la solde du régime et
des journaux privés dirigés et financés par l’opposition,
les Djiboutiens sont mal informés et se tournent vers les médias
internationaux.
La
liberté de la presse n’existe toujours pas à Djibouti. L’Etat conserve
le monopole sur les médias audiovisuels qu’il contrôle très
étroitement.
Les
journalistes de la radio-télévision publique n’ont absolument aucune
marge de manœuvre et ne font que relayer la propagande officielle.
Il
n’y a pas de presse indépendante dans le pays. Les quelques publications
qui échappent au contrôle du gouvernement sont en fait les bulletins
des différents partis de l’opposition politique djiboutienne.
De
ce fait, la population locale et les étrangers résidant dans le
pays n’ont d’autre choix que de se tourner vers les radios internationales pour
échapper aux prises de position ultrapartisanes de la presse locale.
Voice of America (VOA) émet en modulation de fréquence (FM) depuis
décembre 2002.