13/07/03 (B206) En dépit de toutes les aides internationales, Guelleh et sa famille ont réussi à manger le magot. L’ADI fait état d’un déficit budgétaire important … conséquence (pudiquement décrite) d’une augmentation des dépenses. Et pendant ce temps, le Sénat français reconnaît dans un rapport officiel, que plus les pays occidentaux donnent d’argent, plus la population s’appauvrit ….

_______________________________________
Extrait de l’ADI

La situation budgétaire
affiche un déficit au cours du premier trimestre 2003, selon une publication
de la Banque Centrale de Djibouti

DJIBOUTI (ADI)- 12 juillet
– La situation budgétaire à la fin de mars 2003 affiche un déficit
sur base ordonnancement de 2.200 millions de nos francs, contre un excédent
de 53 millions Fdj à la même période un an auparavant.

C’est ce qu’a indiqué
le bulletin d’information économique publié par la Banque Centrale
de Djibouti au titre du premier trimestre 2003.

Selon la publication de
la Banque Centrale de Djibouti  » cette contre-performance est le résultat
de l’accroissement des dépenses (+37%), l’accumulation de nouveaux
arriérés intérieurs et la baisse des recettes budgétaires
(-0,8%).

 »  » Cette diminution
du niveau des recettes totales, indique le bulletin, est imputable au faible
recouvrement des recettes non fiscales qui ont enregistré un manque
à gagner de l’ordre de 125 millions de nos francs « , ajoutant
que  » de leur côté, les dons publics ont augmenté
de 19,6% en s’établissant à 1.045 millions Fdj contre 874 millions
Fdj l’année dernière. « 

Quant aux dépenses,
 » elles ont fortement augmenté de 37% en glissement annuel à
cause de l’accroissement des dépenses courantes et d’investissement
de 32,4% et 112,5% « , poursuit le bulletin. (Note de l’ARDHD : dépenses
personnelles de Guelleh et de ses proches ?)

En ce qui concerne la
masse monétaire, elle s’est accrue au même rythme que le trimestre
précédent (+1,6% trimestriellement et +14,2% annuellement),
s’élevant à 71.519 millions Fdj.

 » Cette situation
est due en grande partie à l’accroissement des dépôts
en devises, des ressources à terme des banques et des dépôts
à vue « , écrit le bulletin, ajoutant que  » le mouvement
des pièces et billets a tiré vers le bas l’évolution
de la masse monétaires. « 

______________________________
Extrait d’un rapport du Sénat français

(A lire l’intégralité sur le site du GED)

(..) Le protocole de 1977
devrait être actualisé, d’autant plus qu’il était qualifié
de  » provisoire « . Certes, des ajustements mineurs lui ont été
apportés au fil des années, mais les tracasseries administratives
qui entravent la vie quotidienne de nos forces devraient conduire à
une négociation plus globale
, qui aurait également le mérite
de faire évaluer à son juste niveau par les autorités
djiboutiennes le montant global de l’aide française, tant civile que
militaire, dont elles sont bénéficiaires.

Cette suggestion a d’ailleurs
été évoquée auprès du premier ministre,
sans d’ailleurs rencontrer l’écho souhaité par la délégation.
En effet, s’il est indéniable que Djibouti constitue une zone importante
pour notre dispositif outre-mer, notamment par sa situation privilégiée
au débouché de la mer Rouge sur le golfe d’Aden (comme l’atteste
d’ailleurs l’implantation, depuis septembre 2002, d’un millier de soldats
américains sur l’ancien camp Lemonnier, contigu à l’aéroport),
il est à craindre que cette rente de situation dispense les autorités
locales d’une réflexion, pourtant nécessaire, sur les causes
du délabrement des infrastructures publiques, qui ajoutent encore au
dénuement de la population, et qui s’accroît proportionnellement
aux sommes dont elles sont destinataires.
(..)