25/08/04 (B260) Guelleh, un homme sans culture, qui pense qu’il peut diriger un pays en le privant totalement de culture. (Un étudiant en colère)

Djibouti,
un pays sans bibliothèque.

27 années après son indépendance, la République
de Djibouti est toujours un pays sans Bibliothèque ni Centre de documentation.

Et pourtant le dictateur GUELLEH se permet d’acheter un cargo privé
avec de l’argent public, mais jamais il ne lui serait venu à l’idée
de créer une Bibliothèque nationale et de répondre aux
aspirations légitimes de la population et de sa jeunesse..

C’est le Centre Culturel Français Arthur Rimbaud qui vient au secours
des étudiants djiboutiens que nous sommes, dans la mesure de ses moyens.

Quant aux 6 districts du pays, rien. Totalement privés de bibliothèques
! Non la culture ne passera pas avec Guelleh qui s’y oppose ou qui n’a rien
compris (au choix du lecteur !). Toutes proportions gardées et sans
vouloir faire un parallèle qui pourrait être contestable sur
de nombreux points, combien de régimes dictatoriaux, en particulier
en Asie du Sud Est ont voulu interdire la Culture. Le parallèle doit
s’arrêter là, car nous avons la TV et la Radio d’Etat ! Même
si, tellement inféodé à Guelleh, cet organisme a perdu
toute sa crédibilité. Et en termes de culture, parlons-en !

Prenons l’exemple d’un collégien de Dickhil ou d’Obock. S’il veut lire,
il lui faudra venir à Djibouti-ville et s’inscrire au Centre A. Rimbaud.
Facile ? Quand on connaît le prix et le temps de voyage, le malheureux
n’a pas la possibilité de renouveler souvent l’expérience !

A l’époque coloniale, des Maisons des Jeunes et de la Culture existaient
; elles alimentaient en livres les jeunes des quartiers. Que sont-elles devenues
? A peu près inexistantes de nos jours.

Nous, les étudiants djiboutiens d’un Pole, soi-disant universitaire
de Djibouti, nous lançons un appel à la communauté internationale
pour qu’elle participe au sauvetage de notre système éducatif
qu’il est difficile de qualifier d’universitaire.

SVP,
donnez-nous les moyens nécessaire de mener efficacement nos études
et d’avoir des chances égales pour notre avenir !

Le Secrétariat à la Francophonie et les Services de l’UNESCO
pourraient tenter d’intervenir pour tenter de convaincre cet inculte qui prétend
nous diriger : le Dictateur GUELLEH.

Un
etudiant en colère.