15/10/2011 (B626) « Zone 51 » à Maskali: Le mini Guantanama Djiboutien que 4 pays se partagent pour des pratiques vicieuses. (Article publié à l’origine, par la Tribune libre que nous reprenons avec son aimable autorisation)

__________________________ Note de l’ARDHD

Cet article a été publié sous le lien suivant par la Tribune libre de Djibouti, où vous pourrez le consulter dans son intégralité, photos à l’appui. Nous n’avons pas repris toutes les photos …

Il fait référence à la note signée par M Yacin Elmi Bouh, que nous avions publiée sur le site, qui évoquait les écoutes téléphoniques et surtout l’existence de la zone « 51 ». Ensuite M Yacin Elmi Boh avait contesté la « paternité » de cette note et laissé entendre qu’il n’avait jamais été au courant de l’existence d’écoutes téléphoniques à Djibouti…

Sur un autre plan. A noter (mais seulement pour l’humour) que nous avions publié, il y a quelques jours, un article sur les projets de développement d’un réseau ferré invraissemblable et que sans avoir connaissance de cet article, ni des informations qu’il contient, nous avions prévu, dans notre enthousiasme, la création d’une « liaison entièrement automatique » entre Musha et Maskali…. Nous n’étions peut-être pas loin de la vérité !!

__________________________ La Tribune Libre de Djibouti

« Zone 51 » à Maskali: Le mini Guantanama Djiboutien que 4 pays se partagent pour des pratiques vicieuses

L’existence d’une « zone 51 » mentionnée dans le courrier de l’ancien Ministre de l’Intérieur (voir plus bas) adressé au Dictateur Ismaël Omar Guelleh, vient de nous être éclairée par des sources.

Sous la tutelle de l’ASP (Agency Sécurity Policy) à sa tête le Secrètaire Général de la Présidence, M. Ismaël Tani, un personnage connu et reconnu pour ses extrèmes, tant tribaux que réligieux, la « Zone 51 » tout droit inspiré de celle du même nom dans le Névada aux USA, se revèle à la fois l’endroit de toutes les expériences mais aussi, une prison où les droits des prisonniers sont écartés.

Il s’agirait à priori du grand complexe en forme de prison qui a été construit sur l’île de Maskali, pas loin de la garçonnière du Dictateur, qui a suscité beaucoup d’interrogations de la part des Djiboutiens.

A cet endroit, la partie nord ouest est louée par la FFDJ et bizarrement, le restant de l’île surveillé par des gardes armées tel un château fort, cache bien de secrets. Personne ne peut y mettre les pieds, même pas passer à plusieurs km aux environs, sans que vous ne soyez poursuivis en jet-ski, par quelques bergers de la garde républicaine ou par une milice étrangère armée jusqu’aux dents, que personne ne savaitt, ni leur mission ni la raison de leur présence sur ce lieu précis.

Beaucoup des Djiboutiens ont remarqué, la présence d’une milice aux accents des pays de l’Europe de l’Est, qui maîtrisent très mal le français, certainement des mercenaires, à chaque fois qu’ils se sont faits arrêter, pour avoir eu le malheur de naviguer aux environs de l’Île.

Source la Tribune libre de Djibouti avec Google Earth


Voici il y a 2 ans, c’est à dire en 2009, que l’ïle de Maskali, normalement protégée par des lois sur les littorales, a connu un véritablement bouleversement sauvage, qui l’a dénaturé à jamais.

L’on peut remarquer aujourd’hui, les lotissements qui ont poussé en 2 ans de temps.Des constructions autrefois sauvages et plus discrètes, devenues plus imposantes, plus structurées, qui nous rappellent un mini-camp Guantanamo, surtout quand nous savons qu’il a été aussi conçu dans une dimension plus grande, sur une île au large de Cuba.

Et la vérité qui vient de nous parvenir, en dit lent finalement à propos du bouleversement qu’a subit cette Île de Maskali.

Chose incroyable, ces beaux lotissements font offices des prisons pour 4 pays qui se les partagent.

D’abord Djibouti, qui transfère, d’après nos informations, de la grande prison de Gabode à l’Île de Maskali, certains prisonniers Djiboutiens, les yeux bandés et les oreilles bouchées,certainement pour y être torturés librement une fois arrivés là bas. Ensuite, comme signe d’amitié entre dictateurs, celui de Djibouti autorise son ami Meles Zanawi, à transférer ses prisonniers Ethiopiens afin de les lui détenir sur le territoire national en dépit des toutes les conventions sur les droits humains.

En échange, Meles Zanawi, doit aussi poursuivre et arrêter en Ethiopie, tout opposant au régime dictatorial du « Roi fainéant » de Djibouti, et le lui détenir sur le territoire national Ethiopien, souvent dans une totale discrétion.

Décidément, entre Ethiopiens, la solidarité reste inébranlable.

Les deux autres pays, sont les principales puissances étrangères stationnées à Djibouti. L’une au nom de la piraterie et l’autre au nom de la lutte contre le terrorisme, entassent beaucoup des Somaliens « capturés » pour les délits dont seules sont juges et arbitres ces deux puissances.

Souvent des Yéménites, des Irakiens, des Pakistanais et des Saoudiens sont transférés dans cette zone provisoirement avant de regagner à bord des avions loués de la CIA, d’autres endroits de détention en Pologne ou autres pays de l’Est. Certainement ce qui expliquerait la présence des mercenaires aux accents des pays de l’Est présent sur l’Île de Maskali.

La « Zone 51 » se révèle finalement un mini-Guantanamo dans une zone classée et que l’on peut qualifier de « zone internationale de non-droit » comme à Cuba, ou des prisonniers innocents ou d’autres dont les délits relèveraient plus souvent du droit commun, sont torturés, emprisonnés, ligotés ou enchainés.

Mais plus encore, cette « zone de non-droit » qui jouirait aussi d’un centre d’écoute High-Tech et de relais d’écoute pour espionner des pays voisins, le Soudan, la Somalie, la Somaliland et l’Erythrée, pour le compte de deux grandes puissances, mais également pour les dictateurs Djiboutien et Ethiopien, peut donner des frissons à tous les démocrates.

Tous les risque qui résident dans cette attitude néfaste à la paix régionale, nous prédit un conflit d’une ampleur jamais vue avec en prime, une situation chaotique à la Somalienne.

Que ne ferait-il pas le Dictateur, Ismaël « Bobard », comme l’appellent nos collègues de l’ARDHD, pour rester accroché à son pouvoir désormais obsolète?

Encore une dérive condamnable du « Roi fainéant ».