07/06/05 (B301) Guelleh a vendu les douanes à l’étranger (Dubaï). (Source ADI)

Sans connaître le prix de la transaction et surtout le montant que recevra personnellement Guelleh, soit au titre de la cession, soit au titre d’un pourcentage sur les revenus (c’est à dire les taxes douanières), nous ne pouvons que nous étonner de cette privatisation d’un service public, gros contributeur du trésor public, au profit de Dubaï, qui détient déjà le port, l’aéroport, …

Privatisation d’entreprises publiques qui n’ont qu’une lointaine relation avec le service de l’Etat : il n’y aurait rien à dire, mais privatisation d’un collecteur d’impôt, on peut se poser des questions.

Comme l’affaire semble avoir été négociée de gré à gré, sans recours à des appels d’offre formalisés, on peut s’interroger sur les intérêts, les pots de vin, les remises arrière et aussi sur l’appauvrissement du patrimoine djiboutien.

Lorsque Guelleh quittera le pouvoir, de gré ou de force, il ne restera plus qu’une coquille vidée de toutes substances, mais alourdie de dettes ‘pharaoniques’. Bon courage aux Djiboutiens de tous âges et aux nouvelles générations, qui devront rembourser la dette, mais sans n’avoir à leur disposition les revenus de l’Etat …. qui se seront accumulés dans des poches ‘bien’ privées !