18/02/07 (B383) La LDDH recommande aux proches de personnes victimes d’exécutions extra-judiciaires et enterrées dans des charniers, de se rapprocher de la justice.
Le Président | COMMUNIQUÉ Djibouti doit signer |
La découverte
récente d’un charnier au Day relance la tragique actualité
des disparitions forcées en République de Djibouti depuis
l’Indépendance.
Ainsi, le 9 février
2007, les corps entassés et ensevelis sans sépultures de 7
civils froidement exécutés par les forces gouvernementales
le 1er janvier 1994 ont été retrouvés et enterrés
à moins d’un kilomètre de la propriété Présidentielle
édifiée (dix ans après) dans cette station d’altitude.
Afin que de telles atrocités
et disparitions forcées ne se renouvellent plus jamais dans notre
pays, la Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) exhorte le Gouvernement
Djiboutien à signer la Convention internationale pour la Protection
de toutes les Personnes contre les Disparitions forcées.
En effet, cette Convention,
adoptée par l’Assemblée Générale des Nations
Unies le 20 décembre 2006, a déjà été
signée par plusieurs pays le 6 février 2007 à Paris.
En attendant la ratification
salutaire de cette Convention, par notre pays, la Ligue Djiboutienne des
Droits Humains (LDDH) encourage vivement les familles des victimes du Day
:
- à
exiger des poursuites judiciaires à l’encontre des auteurs de ces
crimes abominables ; - à
réclamer des indemnisations ;
Dans cette optique,
la LDDH conseille aux familles des victimes du Day de saisir sans tarder
le Premier Magistrat de la République, par ailleurs résident
du Day depuis 2003.
La LDDH invite toutes
les Organisations Internationales de Défense des Droits de l’Homme,
notamment la FIDH, l’UIDH, Amnesty international, l’OMCT, etc. à
suivre de près ce dossier des disparitions forcées en République
de Djibouti.
M.
NOEL ABDI Jean-Paul