27/08/07 (B410) Mer et Marine / Danemark : Soulagement après la libération des marins du cargo Danica White

C’est le soulagement, au Danemark, après la libération des cinq marins du cargo Danica White, détourné le 2 juin par des pirates au large de la Somalie. L’aviso français Commandant Blaison a assisté le navire de commerce et assuré sa protection lors de la sortie des eaux territoriales somaliennes, le 22 août. Selon la Marine nationale, dont le bâtiment a escorté le cargo jusqu’à Djibouti, l’équipage danois est en bonne santé.

Les cinq marins étaient retenus depuis deux mois dans un camp de pirates somaliens, qui avaient menacé de les exécuter si une aucune rançon n’était payée. Appartenant à l’armement danois H. Folmer & Co, le Danica White avait été capturé très loin de la côte, à plus de 200 milles au large, alors qu’il transportait du matériel de construction entre Dubai et le Kenya.

Après de longues négociations, les marins européens ont donc été libérés. A la demande du Danemark, la France a apporté son soutien afin d’assurer leur protection. Cette opération a été préparée dans le cadre de la Task Force 150, force maritime internationale chargée de la lutte contre le terrorisme dans le nord de l’océan Indien. En juin dernier, les navires de la TF 150 n’étaient pas parvenus à secourir le Danica White avant que celui-ci n’atteigne les eaux territoriales somaliennes.

Pays riverain de cette région au travers de la Réunion, Mayotte et les îles Eparses, la France dispose, en permanence, de forces maritimes dans le secteur : « La protection des navires et la lutte contre la piraterie sont des missions des forces françaises placées sous le commandement de l’amiral commandant la zone maritime de l’Océan indien (ALINDIEN). Cette action illustre la solidarité européenne et celle des gens de mer », souligne la Marine nationale.

Après le secteur du détroit de Malacca, la corne d’Afrique est considérée comme la région la plus infestée par les pirates. De nombreux vraquiers ont été capturés ces dernières années au large de la Somalie, une zone particulièrement difficile à surveiller.