13/09/07 (B412) RFI / L’opposition somalienne crée un mouvement politique. (Info lectrice)

Des
chefs de l’opposition somalienne lors d’une réunion à Asmara,
capitale de l’Erythrée, le 10 septembre dernier.

L’Alliance pour la libération de la Somalie : c’est
le nom du nouveau mouvement créé ce mercredi à Asmara,
dans le cadre de la conférence de l’opposition somalienne qui
a réuni pendant une semaine les anciens responsables des Tribunaux
islamiques, la diaspora, la société civile et les parlementaires
en dissidence. Un comité a été créé, une
structure politique, dont le seul but affiché pour le moment est de
bouter les Ethiopiens hors du territoire.

A l’issue d’une semaine de discussions, l’opposition
somalienne réunie à Asmara, a donc accouché d’un
parti politique : L’Alliance pour la libération de la
Somalie, dont le but principal vise à expulser les Ethiopiens de
la Somalie.

Selon les informations recueillies à Asmara, un comité central
de 191 membres a été créé. Plus d’une
soixantaine de sièges sont attribués aux anciens Tribunaux
islamiques, les autres reviennent à la société civile,
la diaspora et les parlementaires en dissidence.

Le nouveau mouvement comprend
aussi un comité exécutif composé de
dix membres. La désignation les membres de ce comité était
attendue ce jeudi, surtout son président et son vice-président.
Plusieurs noms circulent, notamment cheikh Sharif Hassan Cheikh Ahmed,
ancien chef des Tribunaux islamiques, ainsi que l’ancien président
du Parlement, Cheikh Hassan Cheikh Aden.

La crainte avancée par de nombreux observateurs est que le seul
critère commun de cette agrégation d’opposants ne soit
que la lutte contre l’envahisseur éthiopien, vivement souhaitée
par le pays d’accueil, l’Erythrée. Les membres de la
conférence se sont en effet refusés à aborder les
problèmes de fond : la lutte entre les clans ou le partage
du pouvoir.