08/11/07 (B420-B) Le petit géostratège nous confie des secrets d’Etat. Les Français vont-ils maintenir la base de Djibouti à la demande des Ethiopiens ? (Lecteur)

Selon des sources bien informées que le petit stratège a pu interroger récemment, il semble que la France ait envisagé sérieusement de quitter Djibouti et de remballer ses forces armées.

D’abord la base coûte cher, très cher ! Ensuite les exigences de Guelleh deviennent de plus en plus exagérées et les Français en ont assez de faire le gros dos. Et surtout Guelleh, pour essayer de faire oublier sa probable implication dans l’assassinat du Juge Borrel, soutenu sans réserve par les deux "mis en examen" que sont Djama grandes oreilles et Hassan, l’âne de la communication, a tout fait pour développer un sentiment hostile à la France dans une population qui ne comprend rien à l’affaire Borrel. Ce sentiment d’hostilité est maintenant très perceptible, surtout parmi les jeunes qui ne voient qu’un ancien colonisateur et pas ce que la France a donné en contrepartie ..

Et pour cause, qu’elle n’est pas en mesure de comprendre. Elle n’a droit de voir que les Journaux de la RTD, de lire éventuellement La Nation ou d’écouter le plus souvent la RTD. Ces trois média sont aux mains de la nébuleuse et ils désinforment le peuple.

A force Guelleh aurait réussi, toujours selon les souces du petit stratège, à lasser les Français, qui auraient sérieusement envisagé un départ en bon ordre.

Mais voilà ! Les éthiopiens qui ont eu vent de ce renversement de tendance ont convoqué le Chef d’Etat Major français et ils lui auraient tenu ce langage ou à peu près :

"
Si vous les Français, qui défendez la République de Djibouti contre toute agression extérieure, en vertu des accords qui datent de l’indépendance, vous désertez vos bases, nous n’aurons pas d’autre choix que d’envahir immédiatement ce petit territoire. La raison est simple : le port de Djibouti et la ligne de chemin de fer sont stratégiques. Si nous ne prenions pas le pays en premier, les Erythréens le feraient dans les heures qui suivent … ce qui expliquerait notre rapidité et notre détermination"

" Mais nous n’avons aucune intention belliqueuse à l’égard du peuple frère djiboutien, alors on vous demande à vous, les Français, de rester sagement pour protéger le pays. Sinon, vous déclencheriez une nouvelle catastrophe dans la région qui n’en a pas vraiment besoin …"

Les Français auraient été remuès par cette déclaration d’amour intéressée et ils auraient remis à plus tard l’étude de leur départ.