04/02/08 (B433) ALERTE ROUGE : Appel à manifester jeudi 7 février à 17h45 pour la libération d’Hasna. Et s’il n’y avait encore qu’un seul djiboutien présent ? (ARDHD)
La « faible » représentation de la communauté djiboutienne devant l’Ambassade d’Ethiopie à Paris, le samedi 26 janvier, a été notée par tous les observateurs. En effet, un seul djiboutien avait fait l’effort de venir pour défendre la fille d’un compatriote.
Certes, il ne nous appartient pas d’en tirer des conclusions ni de faire des leçons de conscience civique et collective au membres de la communauté djiboutienne ….
Mais l’absence de cette communauté aux manifestations de solidarité pour Hasna a été ressentie douloureusement par tous les réfugiés en Ethiopie et par le père d’Hasna, comme un désaveu et surtout la marque du plus profond mépris pour leur sort.
Contrairement à d’autres compatriotes, ils n’ont pas encore eu la chance de pouvoir rejoindre un pays qui les accueille plus dignement et dans lequel, ils aient le droit d’exister et de travailler, pour subvenir aux besoins de leurs familles.
L’égoïsme est présent. Le manque d’entraide l’est-il aussi ?…. C’est grave pour l’avenir. Certes nous savons que de nombreux expatriés en Europe et en Amérique du Nord se préocupent du sort des réfugiés et qu’ils n’hésitent pas à les aider y compris financièrement ….
Mais la présence physique à ces manifestations est un symbole important. Au fond c’est surtout l’absence des Djiboutiens qui sera remarquée non seulement par les services éthiopiens, mais aussi par Guelleh. Autant d’indices qui permettront au Gouvernement éthiopien de mesurer que la cause n’est pas partagée par la communauté djiboutienne et de ce fait, qu’il n’y a pas de raison de prendre une mesure urgente et exceptionnelle, comme la libération d’Hasna.
Alors, le jeudi 7 février, nous espérons que la communauté djiboutienne manifestera massivement non seulement son soutien à une compatriote, mais aussi le refus de la dictature et de la discrimination envers les réfugiés qui est pratiquée par l’Ethiopie.
Sinon nous devrons nous poser la question de l’utilité à terme de nos actions et de l’intérêt de continuer nos efforts, s’ils ne sont pas partagés ni soutenus ni relayés .. mais pas avant la libération d’une gamine innocente et victime ….