30/11/08 (B476) Incendie de la Cour des Comptes de Djibouti. Un témoin, qui était sur les lieux, nous raconte ce qu’il a vu et vécu et les conclusions qu’il en tire.

Je logeai dans un bâtiment situé à quelques centaines de mètres de la Cour des Comptes qui a brulé et je tiens à préciser que ce que j’ai pu constater dément absolument la thèse officielle, servie par le Gouvernement, à savoir de l’incendie accidentel.

Vers 2:00 h du matin, j’ai été réveillé par une énorme explosion. Tous les habitants du voisinage, y compris les clients de l´hôtel de la Résidence d’Europe, sont sortis immédiatement pour voir ce qui se passait á l´extérieur.

A peine étais-je sorti, que le gouvernement a fait couper l’alimentation électrique du quartier. Nous nous sommes tous retrouvés dans le noir et il n’y avait plus de lumière ni à l’hôtel, ni dans les logements aux alentours..

Je vous envoie les photos prise avant et aprés cette explosion.


La Cour des comptes avant sa destruction volontaire. Un bâtiment maginfique qui avait été rénové
avec talent.
A mon avis, il ne peut s’agir en aucun cas, d’un accident, mais bel et bien d’un attentat criminel, conséquence d’une forte explosion.

Pourquoi l’électricité aurait-elle été coupée, une minute après, l’explosion, alors que les pompiers ne sont arrivés que beaucoup plus tard ? Qui était déjà au courant et peut-être même à l’avance ??


Le type de car de Police qui assurait la sécurité à proximité du bâtiment. La présence des policiers n’a pas eu pour conséquence d’obtenir une rapide intervention des pompiers
A 20 mètres à peine de la Cour des comptes, il y avait un véhicule de police qui stationnée, comme à son habitude. A l’intérieur 12 policiers dormaient au lieu de patrouiller dans le secteur ….

Cette présence n’a pas déclenché l’intervention rapide des pompiers qui ont mis un temps extrêmement long pour arriver. Et pourtant à 2:00 H du matin, il n’y avait pas d’embouteillage qui puisse les ralentir ….


Le bâtiment au petit matin. On voit bien que l’explosion a soufflé tout un pan de mur.

Acte terroriste ou vandalisme organisé par les autorités ?

Je ne saurais me prononcer sur l’identité des auteurs. En revanche, je réfute totalement la thèse gouvernementale de l’accident…

Il suffit de constater l’ampleur des dégâts
pour vérfier que ce n’est pas un simple feu, qui aurait pu être maitrisé rapidement, mais que le bâtiment a été soufflé littéralement par l’explosion, avant de s’enflammer.