12/01/09 (B481) AfarIssas -> après le réveillon, le Réveil ! (Suite des chroniques envoyées par ce lecteur)
Il n’est secret pour personne que Guelleh est arrivé au pouvoir par un vol électoral, continue à gouverner et à se maintenir grâce à la terreur, en persécutant et en intimidant à travers des exactions perpétrées par ses forces de sécurité transformées en milices et aussi grâce à d’autres groupes hétéroclites mafieux à sa solde.
« Ce semblant miracle de fausse stabilité dans une région troublée qu’offre le pays, constitue une grande supercherie » car Djibouti est loin d’être un pays stable. C’est un abcès qui continue de grossir en profondeur. C’est un volcan en ébullition dont la seule question que l’on se pose reste à quand l’ultime déflagration.
Les Djiboutiens ont un ultime intérêt à se ressaisir pour retrouver leur conscience et évaluer l’ampleur des dégâts économiques, politiques et sociaux volontairement orchestré par cette dictature « Guelléenne ».
Le plus grand mal qu’un président peut infliger à son peuple demeure la culture de l’obscurantisme et l’obscurité spirituelle car quand l’obscurantisme frappe c’est aux esprits qu’elle s’en prend en premier et la victime (le peuple djiboutien) tombe dans l’amnésie en oubliant que le temps, l’histoire, la civilisation et la vie baigne dans la lumière et dans la recherche du bien être. En cultivant cette philosophie obscurantiste, l’esprit et la conscience du peuple sont englouties dans le noir et bouge dans les ténèbres, et bougent dans le noir en contre sens de la nature où le citoyen se transforme soit en prédateur ou soit en proie : c’est le seul projet de société que obscurantisme et l’obscurité spirituelle et morale peuvent engendrer.
Comment IOG et son gouvernement peuvent-ils continuer à piller aussi impunément et férocement Djibouti s’il n’est pas guidé par des comportements aussi vils et animé par tant de dédain contre le pays et son peuple ?
Les immenses dons internationaux n’ont même pas permis de développer aucune infrastructure digne d’un pays. Cette situation de paradoxe et de honte nationale trouve sa justification dans les détournements systématiques des ressources nationales, détournements organisés et pilotés par « Bataax » (sable de mer en français parce qu’il ne mouille pas) qui a créé autour de lui des cercles de rapaces assoiffés d’enrichissement facile sans cause.
Djibouti, aujourd’hui sombre la décrépitude, la misère, la famine, la carence absolue d’électricité, d’eau potable, etc.., pour devenir un Etat mendiant, voyou et délinquant.
Djibouti est aujourd’hui un pays pauvre non pas par la volonté de la nature mais plutôt par cette de ses propres fils avec en tête, IOG, sa famille propre, les cercles mafieux qui gravitent autour et aussi par la volonté de chaque autre citoyen djiboutien soit de façon consciente ou inconsciente, volontaire ou involontaire, le tout sur la base de la résignation, la fatalité, le refus de faire face à ses devoirs et droits, de prendre ses responsabilités, ce qui alimente l’incivisme.
J’estime que le moment est gravissime. L ‘enjeu national est tellement important qu’il exige une impérieuse nécessité de se mettre sans tarder autour d’un dénominateur commun pour décider du sort de notre patrie, et cela demande une contribution de chaque citoyen animé d’un sens élevé de l’amour de son pays, soucieux du bien commun, et attachées réellement à la défense des valeurs de démocratie et des droits de l’homme.
Il serait ridicule et naïf de penser qu’un simple remaniement du Gouvernement ou plutôt permutation des éléments de la même pourriture gouvernementale va changer quoi que ce soit à la situation socio politique et économique actuelle de Djibouti.
Comme on aime à le dire de façon très concrète, le vers est dans le fruit qui est devenu pourri.
Il faut recourir à tous les moyens pour mettre une fin absolue et définitive aux souffrances indescriptibles imposées par ce régime. Pour tout patriote responsable, l’anéantissement de ce régime qui a fait tant de preuves de son incompétence, est un devoir patriotique. Le moment est venu de prendre réellement conscience de l’état du pourrissement et du danger qui menace le pays.
La triste et honteuse réalité du pays est palpable. Nier cette réalité qui saute au yeux, reviendrait à recourir à la politique d’autruche qui, fonce la tête sous le sable, en voyant le danger venir ! Nier cette réalité évidente, reviendrait a une démission et à une pratique de fuite en avant manifeste !
J’invite les djiboutiennes et djiboutiens à travailler ensemble pour éviter que Djibouti cesse d’être perçue comme un gâteau destiné à être mangé ou encore moins comme une carcasse entre un troupeau de hyènes, les « politichiens » djiboutiens aux appétits gloutons et prédateurs.
Je lance un appel à travers tous les fils patriotes du pays qui aspirent à sortir de cette précarité et de cette misère ambiante car, il n’y a plus rien à espérer de cette racaille politique qui dirige le pays aveuglement et par tâtonnement, gère sur une philosophie politicienne basée sur l’amateurisme, l’opportunisme et l’affairisme dans la gestion de la chose publique, la corruption, le clientélisme, le manque de dignité et de responsabilité patriotique.
Conscient de la déconfiture de l’opposition traditionnelle face a son infantilisme politique et sa chronique incapacité d’accorder leurs violons politiques pour l’intérêt supérieur de la nation djiboutienne, je somme l’opposition djiboutienne à uvrer à la renaissance d’une opposition plus forte, plus convaincante et capable d’offrir une véritable perspective et une vraie alternative à la dictature qui frappe le pays depuis plus de 30 ans.
Ce gouvernement illégitime, illégal, mafieux avec en tête le « Premier Criminel », ne repose sur aucune valeur morale, n’a en vue que des intérêts immédiats et divergents, exclusivement personnels au détriment du bien être collectif des Djiboutiens. Ce régime offre la photocopie de la « Mafia » à savoir que, quand les intérêts changent, les alliances aussi changent !
Dans cette guerre, on ne perd pas aussi l’idée que la survie personnelle dépend de la survie du régime qui, elle même dépend sur le maintien du statu quo au plus haut sommet de l’Etat. Ils sont conscients que si IOG reste, ils (les clans mafieux) restent. S’il part, ils sont tous foutus pour toujours et ils perdent tout. C’est dans ce sens que tous les profiteurs raisonnent pour se pérenniser et en profiter plus du chaos et de l’incertitude. C’est aussi la raison de l’exploitation des sensitivités ethniques, tribales et régionalistes par les tenants du pouvoir pour créer la division entre les Djiboutien sur des bases futiles de l’ethnie, de région d’origine, créer la méfiance entre eux et inciter à la haine tribale dans l’espoir de faire succomber le pays dans un chaos sur mesure afin d’éviter ou tout au plus, retarder la chute imminente et inévitable du régime agonisant et au abois.
Que dieu bénisse la République de Djibouti, accompagne les Djiboutiens dans leur conquête du changement pour l’avènement d’une Djibouti nouvelle, prospère et démocratique.
Amen !
AFARISSA
afarissas@live.be