15/05/09 (B499) Radio-Trottoir. Dégradé en public pour avoir voulu émettre respectueusement une recommandation ! (Lecteur)

D’abord un grand merci à l’équipe de l’ARDHD si elle accepte de publier ma réaction.

Quand j’ai découvert l’article de l’ARDHD accompagné de la Vidéo qui apportait la preuve des affirmations de l’équipe, je suis tombé à la renverse.

A grands frais et à grands renforts de communication, Guelleh a voulu nous faire croire qu’il voulait faire un bilan sincère et permettre aux Djiboutiens de s’exprimer librement et de donner leur avis sur les dix années et sur les orientations pour l’avenir ….

Encore une fois, je n’ai vu que de la poudre aux yeux.

J’ai compris finalement que seuls les invités du Grand Génie et de son paillasson Dileita, pouvaient s’exprimer !!! Ils avaient du être triès sur le volet et sélectionnés après plusieurs épreuves et séances de répétitions où ils apprenaient par coeur la seule question qu’ils avaient le droit de poser pour valoriser le Chef.

J’ai le sentiment que ce n’est pas en dégradant ce malheureux élève officier, qui s’est exprimé avec respect et courtoisie, que Guelleh va se rapprocher des Djiboutiens. Nous avons de la peine pour lui : si la sanction est maintenue, c’est toute sa carrière qui est brisée, car jamais il ne retrouvera un travail au pays.


Celui qui se prend pour
le
« propriétaire » du pays
!!!

La victime

L’injustice est affreuse, mais l’erreur politique l’est encore plus.

A force de verser des gouttes d’eau, le vase finira par déborder. Nous avons de la patience mais nous l’avons pratiquement épuisée. Que mes soeurs et mes frères comprennent enfin, au travers de cet exemple, quelle est la vraie nature du régime dictatorial. Jamais rien ne changera avec Guelleh.

Et j’en arrive à me demander, s’il y aura encore des militaires pour défendre un tel chef, injuste et somme tout peu respectable. Ils le feront pour le pays, mais pas pour Guelleh et j’espère au fond de moi, que les collègues de ce jeune élève, s’uniront pour le défendre, mais il ne faut pas trop rêver …

En tout cas, s’il n’y a qu’une seule image à retenir de ce séminaire, c’est celle-là. » Ou bien tu te tais, ou tu es mis à la porte ». Tout le reste c’était du bobard pour obtenir un troisième mandat.